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17 January 2003
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L’Egypte repense son programme nucléaire 1<SUP>ère</SUP> partie: Potentiel scientifique et technologique et engagement international

Introduction

Depuis quelque temps, les médias égyptiens et arabes s’interrogent sur la nécessité pour l’Egypte et les pays arabes en général de développer un programme nucléaire avec pour objectif l’arme atomique. Des chercheurs égyptiens en physique nucléaire, des politiciens et des dignitaires religieux participent au débat.

Le bombardement par Israël de l’installation nucléaire irakienne Osirak en 1981, et l’effort déployé par la coalition internationale, dix ans plus tard, pour détruire la capacité nucléaire irakienne, ont influencé la politique nucléaire égyptienne à la fin du 20ème siècle. Depuis 1990, l’Egypte cherche par des moyens diplomatiques à imposer un contrôle international des installations nucléaires israéliennes, tout en développant des armes de dissuasion conventionnelles, chimiques et biologique. Mais la réaction de la communauté internationale aux essais nucléaires de l’Inde et du Pakistan – perçue en Egypte comme faible -, a donné aux personnalités publiques égyptiennes, le président Hosni Moubarak en tête, de nouvelles idées.

Actuellement, en Egypte comme ailleurs au Moyen-Orient, tous les yeux sont rivés sur la Corée du Nord, laquelle a violé ses engagements et déclaré qu’elle se retirait du Traité de non-prolifération des armes nucléaires. La réaction égyptienne a d’abord été, telle que la retransmet un éditorial du quotidien égyptien officiel Al-Ahram, de dire que: «La crise entre la Corée du Nord et les Etats-Unis montre clairement que les pays de petite et moyenne tailles son capables de détermination face aux pressions exercées par des pays plus puissants qui les destituent de leur souveraineté – à condition que ces pays [de petite et moyenne taille] utilisent leurs ressources intérieures et régionales de façon sage et avisée… Cette crise prouve que le monde n’est pas encore devenu une unique sphère d’influence entièrement assujettie à une seule superpuissance, et que la capacité de résistance demeure.» [1]

Les armes nucléaires sont souvent perçues en Egypte comme un indicateur du niveau d’un pays sur la scène internationale. Un autre éditorial d’Al-Ahram établit qu’il n’est pas juste qu’Israël possède un arsenal nucléaire alors que«d’autres pays de la région, dix fois plus grands et plus importants», n’en ont pas.[2] Ainsi, les initiatives d’autres pays du Moyen-Orient pour poursuivre un programme nucléaire, comme par exemple la Syrie, avec le réacteur nucléaire que la Russie a annoncé vouloir y établir,[3] pourraient encourager l’Egypte à mettre sur pied un programme nucléaire égyptien dans le but de maintenir son influence dans la région.

La politique nucléaire de l’Egypte

En théorie, l’Egypte a abandonné toute intention de développer son potentiel nucléaire en rejoignant le Traité de non-prolifération. Plus tard, l’Egypte a également signé le Traité interdisant les essais, sans toutefois le ratifier. D’autre part, l’appel au désarmement nucléaire a constitué, pendant des années, l’un des chevaux de bataille de la diplomatie égyptienne, tout comme l’appel au contrôle des installations nucléaires d’Israël. Les déclarations des responsables du programme nucléaire égyptien formulées dans les années 90 indiquaient le désespoir de ces derniers face à la suppression des plans nucléaires de leur pays.

Toutefois, parmi le flot de déclarations assurant l’engagement de l’Egypte à ne pas développer sa capacité nucléaire à des fins militaires, certains propos à contre courant indiquent que le gouvernement égyptien n’a pas complètement tourné le dos à l’option nucléaire. Dans une interview accordée en octobre 1998 au quotidien Al-Hayat, édité en arabe à Londres, Moubarak lui-même affirme: «Nous n’envisageons pas de rejoindre le club nucléaire parce que nous ne voulons pas la guerre… Nous ne sommes pas pressés. Nous possédons un réacteur nucléaire à Inshas ainsi que de très bons experts. Si l’arme nucléaire devenait un jour une nécessité, nous n’hésiterions pas. Je dis bien ‘une nécessité’, parce que c’est bien la dernière éventualité que nous envisageons… Il est devenu facile de se procurer les matériaux nécessaires à la fabrication d’armes nucléaires; ces derniers s’achètent facilement. L’Inde et le Pakistan ont [déjà] fait des essais, et il semblerait que l’Iran soit le prochain pays sur la liste. Chaque pays se construit un arsenal de dissuasion, à même de préserver son intégrité et son existence.»[4]

Près d’un an plus tard, Ossama El-Baz, conseiller politique du président Moubarak, déclare: «Si les Arabes se sentaient menacés par Israël, ils pourraient créer en parallèle leur propre programme nucléaire ou développer leurs propres armes chimiques et biologiques.» [5] D’autre part, Amru Moussa, actuel Secrétaire général de la Ligue arabe, ministre des Affaires étrangères et directeur de la campagne internationale pour le désarmement nucléaire dans la région, est de l’avis que «le Moyen-Orient ne peut pas contenir un unique Etat dépositaire de l’arme atomique. Il peut en contenir deux, mais certainement pas un seul.»[6]

Potentiel scientifique et technologique et engagements internationaux

Il existe trois exigences de base au développement d’un programme nucléaire stratégique : un potentiel scientifique et technologique suffisant, des moyens économiques appropriés et la volonté politique d’aller dans ce sens. Presque tous les experts égyptiens qui se sont exprimés sur la question s’accordent pour dire que l’Egypte dispose du potentiel scientifique et technologique suffisant pour développer un programme nucléaire stratégique. Les moyens économiques existentaussi ; une mobilisation des fonds requis semble toutefois difficile. Les experts interrogés ont en revanche affirmé que la volonté politique nécessaire à la mise en place d’un tel programme était absente.

Evoquant le problème nucléaire, la plupart des professionnels égyptiens ont établi que l’Egypte et les pays arabes auraient les moyens de développer un programme nucléaire ainsi que des armes nucléaires – si une décision politique les y poussait. Le Dr Fawzi Hussein Hamad, chef de l’Autorité égyptienne pour l’énergie atomique de 1990 à 1994, raconte: «A chaque conférence à laquelle nous avons assisté depuis mai 1998 [époque des essais nucléaires de l’Inde et du Pakistan], on nous demandait pourquoi nous ne produisions pas d’armement nucléaire. L’une des réponses était bien entendu que nous avions décidé d’adhérer au Traité [de non-prolifération des armes nucléaires]… Les pays arabes disposent de qualifications scientifiques et technologiques suffisantes… Le problème n’est pas là. Le problème fondamental est l’absence de volonté politique…»[7]

Un ouvrage publié en 2001 par le centre Al-Ahram d’études politiques et stratégiques, comprenant des articles de renommés chercheurs en physique nucléaire, qualifie la participation de l’Egypte au Traité de non-prolifération de «pire coup porté au programme nucléaire égyptien». Un compte rendu de l’ouvrage affiché sur le site Islam On Line affirme qu’après que l’Egypte eut rejoint le TNP, «le programme nucléaire égyptien s’est trouvé presque complètement gelé» et que «pour la première fois depuis des dizaines d’années, la dimension nucléaire a disparu de la politique égyptienne de l’énergie, et ce jusqu’en 2017.»[8]

Les chercheurs égyptiens en physique nucléaire ont déclaré à l’unanimité que l’Egypte ne pouvait enfreindre son engagement vis-à-vis de la communauté internationale, vu qu’elle ne cessait de prendre position pour le désarmement au Moyen-Orient. Le Dr Sayyed Abd El-Gawad Amara, directeur du Centre de Sécurité nucléaire, affilié à l’Autorité égyptienne pour l’énergie atomique, déclare: «Le développement de la puissance nucléaire à des fins militaires plutôt que pacifiques ne sera pas possible sans aval politique. Nous devons nous demander si, en ce début de troisième millénaire, nous sommes capables d’utiliser la puissance nucléaire à laquelle nous recourons à des fins pacifiques dans un but militaire. Je pense que le système mondial ne le permet pas.Ce qui aurait pu être permis dans les années 50 et 60, quand l’Inde, par exemple, a établi son arsenal nucléaire, ne l’est plus aujourd’hui.» [9]

Certains chercheurs ont toutefois laissé entendre que si la volonté politique émergeait, à l’avenir, [d’établir un arsenal nucléaire], l’engagement pourrait être contourné par le développement d’un programme nucléaire arabe général – ce qui permettrait d’affronter plus facilement la pression internationale. Le Dr Ahmed Qaroun, expert de l’Autorité égyptienne pour les substances nucléaires, affirme pour sa part: «Nous sommes engagés par le Traité de non-prolifération et nous respectons notre parole. Mais si nous avions l’intention de développer notre potentiel, nous [le pourrions], ayant les moyens humains et financiers de le faire. Il faudrait pour cela une décision politique du président de l’Etat. L’Egypte en particulier n’est pas en mesure d’agir, vu qu’elle a rejoint le TNP et appelle au désarmement nucléaire dans la région. Mais si nous décidions d’agir, tous les pays arabes devraient se joindre à nous… Nous sommes encore très loin d’envisager l’acquisition de telles armes, mais les moyens existent et le matériel nécessaire à la fabrication de bombes atomiques peut-être obtenu à l’étranger ou produit sur place: il existe en Egypte un grand nombre de sites d’uranium… Mais le problème reste essentiellement politique… Qui plus est, commencer à produire des armes nucléaires reviendrait à entrer en conflit avec les superpuissances. Voyez les sanctions américaines imposées à l’Inde. Cet aspect doit être pris en compte, ainsi que le coût phénoménal d’un tel projet. Une autre condition nécessaire est l’unification des pays arabes – un but difficile à atteindre, vu que nous n’avons pas même réussi à établir unmarché économique commun, compte tenu des divergences qui opposent les pays arabes.» [10]

Des réacteurs nucléaires pour l’électricité – une tribune pour la production d’armes nucléaires

La création d’importants réacteurs nucléaires destinés à la production d’électricitéreprésente un problème majeur; ils fourniraient à l’Egypte un potentiel technologique pouvant être utilisé à d’autres fins. L’Egypte n’a pas jugé bon de construire ce genre de réacteurs parce que, soutient-elle, ces derniers ne représentent pas une nécessité économique… Suite à la catastrophe de Tchernobyl, l’Egypte a également déclaré que les réacteurs nucléaires étaient peu sûrs. Le président Moubarak a notamment précisé, fin avril 2001: «Nul ne songe actuellement à établir des centrales nucléaires pour produire de l’électricité, car nous disposons de suffisamment d’énergie, de réserves de gaz naturel qui augmentent d’année en année, et parce que l’opinion publique égyptienne n’est pas favorable à la création de centrales.» [11]

Un an plus tard Hassan Younis, ministre égyptien de l’Electricité, a toutefois indiqué au Comité industriel du Parlement égyptien qu’une décision avait été prise pour établir une centrale nucléaire devant être opérationnelle d’ici 2010, sa construction nécessitant huit années.[12] Fin juin 2002, le ministre de l’Electricité a affirmé que le plan de construction d’une centrale nucléaire à Al-Dhaba, à l’ouest d’Alexandrie, était toujours au programme.[13] Dans un entretien avec l’hebdomadaire égyptien Al-Usbu, affilié à l’opposition, le ministre a déclaré: «l’Egypte a le droit absolu d’acquérir une technologie nucléaire à des fins pacifiques», ajoutant qu’«une importante centrale nucléaire sera construite à Al-Dhaba afin de produire de l’électricité, d’ici 2010-2012.»[14]

Les déclarations du ministre ont eu un impact important, vu qu’une centrale nucléaire d’envergure destinée à la production d’électricité pourrait constituer une base de développement à un programme nucléaire. Le professeur Mustafa Alawi explique: «L’Egypte a commis un grossier faux calcul en optant pour la ratification du TNP, en 1981… Aujourd’hui, l’Egypte a toutes les raisons de poursuivre un programme nucléaire à des fins pacifiques, car un tel potentiel pourrait être mobilisé dans un but non-pacifique en un laps de temps très court.»[15]

Certains chercheurs égyptiens ont évoqué l’aspect stratégique du nucléaire dans leurs efforts pour faire revivre le programme nucléaire égyptien. Le Dr Izat Abd El-Aziz, de l’Autorité égyptienne pour la sécurité nucléaire, explique: «L’Egypte n’a pas réussi à établir un potentiel nucléaire stratégique parce que nous n’avons pas le droit de construire d’importants réacteurs nucléaires consacrés à la production l’électricité. La seule construction de tels réacteurs revêtirait un aspect stratégique, vu qu’elle nous entraînerait dans le milieu du ‘combustible nucléaire’ et nous apporterait des connaissances précises en la matière.»[16]

Le Dr Ali Al-Sukari, de l’Autorité égyptienne pour l’énergie nucléaire, a cité le Japon comme exemple de «superpuissance économique sans bombes atomiques ni projet de bombes atomiques, mais qui, s’il envisageait l’acquisition d’armes nucléaires, pourrait s’en procurer.»[17]

Munir Mujahid, en charge du projet d’études de faisabilité pour l’Autorité égyptienne des réacteurs nucléaires, écrit: «Une décision politique visant à raviver le programme nucléaire égyptien, à la lumière du défi ci-dessus et d’autres défis, aurait l’impact de la décision du président Al-Nasser de nationaliser le canal de Suez; elle ferait revivre l’esprit et les sentiments de fierté nationale, lesquels formeraient la base d’un soutien populaire aux plans de développement et des sacrifices qui pourraient s’avérer nécessaires… En plus du rôle que peut jouer le nucléaire dans la modernisation, il contribuerait à renforcer la sécurité de l’Egypte, point qui ne doit pas être négligé… L’existence de centrales nucléaires pourrait aider à contrebalancer la menace [israélienne]… [La maîtrise de] la technologie nucléaire pourrait faciliter la production d’armes nucléaires, le cas échéant. »[18] L’hebdomadaire Al-Ahram, où l’article a paru, prend la peine de préciser: «Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement la politique de l’Autorité.»

Les propos du ministre de l’Electricité ont été reçus avec enthousiasme par le milieu concerné en Egypte. Le Dr Abdallah Hilal, de l’Autorité égyptienne pour l’énergie atomique, a confié au site Islam On Line: «Ces nouvelles [sur la création d’une centrale nucléaire] relèvent de la plus haute importance et représentent un grand pas en avant dans la recherche nucléaire, [aussi bénéfique] pour l’Egypte que pour son énergie atomique, car nous pourrons alors acquérir une plus grande autonomie. On assiste en Egypte à un soulèvement des cadres de la physique nucléaire: ils n’ont pas de travail. Les deux seuls réacteurs nucléaires de la région de l’Inshas sont suffisants pour permettre aux chercheurs égyptiens de procéder à des expériences, mais pas dans le domaine de l’application. Une importante centrale nucléaire rendra possible un travail d’application de grande envergure dans le domaine de l’énergie nucléaire… L’Egypte est classée au niveau international parmi les pays capables de produire des armes nucléaires en un bref laps de temps s’ils le souhaitent, s’ils ont la possibilité de réaliser des essais et s’ils en ont la volonté politique.»[19]

* Yotam Feldner est directeur des analyses de médias de MEMRI


[1] Al-Ahram (Egypte), le 13 janvier 2003.

[2] Al-Ahram (Egypte), le 22 octobre 1998.

[3] Al-Hayat (Londres), le 15 janvier 2003.

[4] Al-Hayat (Londres), le 5 octobre 1998.

[5] Al-Ahram (Egypte), le 16 août 1999.

[6] Al-Ahram Weekly (Egypte), le 18 novembre 1999.

[7] http://www.islam-online.net/livedialogue/arabic/Browse.asp?hGuestID=vb28Wr, le 8 mai 2000.

[8] http://www.islamonline.net/Arabic/science/2001/05/Article7.shtml, le May 12 2001.

[9] Al-Bayan (Union des Emirats Arabes), le 14 juin 1998.

[10] Al-Bayan (UEA), le 14 juin 1998.

[11] http://www.islamonline.net/completesearch/arabic/mDetails.asp?hMagazineID=39464, le 7 août 2002.

[12] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 30 avril 2002.

[13] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 30 juin 2002.

[14] Al-Usbu’ (Egypte), le 27 mai 2002.

[15] Al-Ahram Weekly (Egypte), le 18 janvier 2001.

[16] Al-Bayan (UEA), le 14 juin 1998.

[17] Al-Bayan (UEA), le 14 juin 1998.

[18] Al-Ahram Weekly (Egypte), le 4 juin 1998.

[19] http://www.islamonline.net/completesearch/arabic/mDetails.asp?hMagazineID=39464, le 7 août 2002.

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