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Asie, Djihad et terrorisme, Politique
17 July 2019
|

Abou Obaida Al-Turki, membre turc de l’EI : Il n’y a pas d’opposition dans l’EI – Il y a décapitations et égorgements inspirés des textes islamiques

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

Le membre turc de l’Etat islamique (EI) récemment capturé, Elias Ahmed Aiden, alias Abou Obaida Al-Turki, a déclaré dans une interview qu’il « n’existait aucune opposition au sein de l’EI ». Concernant les décapitations de prisonniers par l’EI, il a affirmé : « Nous avons simplement appliqué ce qui est mentionné dans les sources islamiques. » Défendant la décapitation de James Foley, Aiden a invoqué la charia, affirmant que « si un infidèle est capturé pendant une guerre ou une bataille, la décision de le tuer ou d’opter pour un échange de prisonniers est la prérogative de l’imam ». L’interview a été diffusée sur le réseau Al-Arabiya, basé en Arabie saoudite, le 28 juin 2019. Extraits :

Abou Obaida Al-Turki : L’Etat islamique n’est pas un Etat démocratique. Nous n’avons pas d’opposition. De l’intérieur de ses rangs, certains soulevaient parfois des objections à quelques politiques de l’organisation. Durant cette période, il y a eu une vague d’arrestations au sein de l’organisation. De nombreux membres de l’EI qui s’étaient opposés à certaines décisions et politiques ont été arrêtés. Abou Bakr Al-Baghdadi et les dirigeants proches de lui contrôlent l’élaboration des politiques. Une « opposition » n’existe pas. Par exemple, personne ne pouvait [critiquer] la décision de brûler vif Muath Al-Kasasbeh, le pilote jordanien capturé en [2015]. […]

Journaliste : Qui a pris la décision de brûler Al-Kasasbeh et où cela a-t-il été exécuté ?

Abou Obaida Al-Turki : Il ne fait aucun doute que c’était la décision d’Al-Baghdadi et de son Conseil de la Choura.

Journaliste : Croyez-vous, au sein de l’EI, qu’il faut brûler et décapiter les gens. Vous ne le regrettez pas…

Abou Obaida Al-Turki : J’ai expliqué mon point de vue sur le fait de brûler les gens. Quant au fait de décapiter les gens et de les égorger, je mentirais si je disais que cela ne fait pas partie de nos principes. Cette question est mentionnée dans les livres de hadith. Nous n’avons fait qu’appliquer ce qui est dit dans les sources islamiques.

Journaliste : C’est votre opinion…

Abou Obaida Al-Turki : Toutefois, le filmer et le présenter au monde entier… Ce n’est pas quelque chose que le prophète Mohammed et ses compagnons ont fait.

Journaliste : James Foley, le journaliste, a-t-il reçu un procès équitable avant sa décapitation ? Quel crime a commis un journaliste à la recherche de la vérité, qui justifierait sa décapitation ? Était-ce mentionné dans un hadith ou dans le Coran ?

Abou Obaida Al-Turki : Tout juif, chrétien ou [musulman] impliqué dans l’hérésie ou le polythéisme, comme définis par la charia, est considéré comme un infidèle dans l’islam.

Si un infidèle est capturé lors d’une guerre ou d’une bataille, la décision de le tuer ou d’opter pour un échange de prisonniers est la prérogative de l’imam, selon la charia.

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