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Droits des femmes, Europe et Occident, Péninsule arabique, Religion
28 March 2019
|

Sociologue qatari : Les Occidentaux célèbrent la liberté des femmes et les traitent comme des prostituées

Le 8 mars 2019, le sociologue qatari Abd Al- Aziz Al-Khazraj Al-Ansari a mis en ligne une vidéo sur la chaîne YouTube Al-Mojtama, dans laquelle il tourne en dérision la Journée internationale de la femme, qui célèbre selon lui la liberté des femmes de « se comporter comme des prostituées, de s’amuser… et de faire ce qu’elles veulent ».

Tourant en dérision les critiques occidentales sur le port du hijab et le système musulman de chaperon mâle, il affirme que l’Occident préfère enjoindre aux femmes d’agir comme des prostituées. Il accuse également l’Occident de transformer les femmes en « marchandises bon marché » en les encourageant à danser, à utiliser Snapchat, à être animatrices de télévision et actrices, ou à fréquenter des universités mixtes où des étudiants les caressent derrière le dos des professeurs pendant les cours : « Donne-lui un enfant bâtard !…  C’est la liberté ! », a-t-il raillé.

Selon lui, l’Occident permet aux femmes de servir dans l’armée et la police dans le but de « réconforter » les soldats et policiers de sexe masculin, précisant que les chiens sont plus honorables que ces « sales » laïcs qui incitent les femmes à conduire, à devenir électriciennes, à terminer leurs études et à se transformer en prostituées, comme en Europe, qui compte, à l’en croire, 90 % de bâtards.

La page Facebook d’Al-Ansari indique qu’il est le responsable du Centre d’organisation de projets de mariage. La section « À propos » de la chaîne YouTube Al-Mojtama indique qu’elle appelle à revenir aux instructions d’Allah et du prophète Mahomet. Extraits : 

Abd Al-Aziz Al-Khazraj Al-Ansari : La Journée internationale de la femme est une journée célébrant la liberté des femmes de se comporter comme des prostituées, de s’amuser, de sortir dans la rue et de faire ce qu’elles veulent. Pourtant [l’Occident dit :] « Ô musulmans, vos femmes restent à la maison, elles se marient et deviennent mères. Non ! Vous restreignez leur liberté ! Vous violez les droits des femmes ! » Les femmes musulmanes doivent être accompagnées par un chaperon mâle lors de leurs déplacements, pour les protéger des horreurs du voyage. Les chaperons mâles sont les serviteurs des femmes ! Ils portent leurs valises, s’occupent des procédures de contrôle des passeports et protègent les femmes contre le harcèlement des autres passagers de l’avion. Mais non ! La Journée internationale de la femme prétend que cela restreint la liberté des femmes et que cela les asservit. [L’Occident dit :] « Laissez les femmes voyager seules, sans chaperon mâle ni rien de la sorte ! Donnez-leur la liberté de voyager seules ! Pourquoi ne faites-vous pas confiance aux femmes ? Laissez aux femmes leur liberté, les gars ! Laissez-les sortir dehors, laissez-les partir ! ô oui, allez-y, ô femmes ! » La Journée internationale de la femme est le jour de la liberté, de l’épanouissement personnel et de l’accomplissement de la féminité. Que veulent-ils dire par « accomplissement de la féminité » ? Le retrait du hijab ! [Ils disent :] « Enlève ton hijab, ma sœur ! Sois libre ! Comment, te promener avec une tente sur la tête ?! » La Journée internationale de la femme vous dit de retirer votre hijab et d’agir comme des prostituées!

Vous pouvez non seulement retirer votre hijab, mais aussi danser, créer des vidéo-clips, utiliser Snapchat, montrer votre journal et vos mémoires au monde entier, participer à toutes les émissions de télévision, travailler comme animatrice de télévision, travailler comme actrice, aller danser dans des vidéo-clips… Oui ! [L’Occident] vous donne vos droits ! [Ils disent :] « Vas-y, termine tes études ! Fréquente des universités mixtes, ma fille ! » [Là], tu seras assise côte à côte avec tes camarades masculins. Et puisque vous êtes assis ensemble, ton camarade ne verra rien de mal à te toucher, à te peloter ou à t’embrasser. Lorsque le professeur vous tournera le dos, vous échangerez des baisers, assis dans la salle de conférence, ou peu importe comment ils les appellent, ces chaires dans certaines universités…

Oui ! Prends ta liberté, ma fille, pars, sors et fais la connaissance de jeunes hommes, fais-leur l’amour avant de te marier… [Pourquoi se donner la peine] de se marier avant qu’il ne t’ait fait l’amour ? « Je l’aimerai seulement platoniquement… » De quoi parles-tu, ma fille ? Aime-le, copule avec lui, sors avec lui, laisse-le te goûter, laisse-le voir ton corps et avoir un avant-goût… [Ils disent :] « Est-ce qu’il va vraiment t’épouser avant d’avoir eu un avant-goût ? » OK, alors pourquoi seulement un avant-goût ? Non, il devrait t’engrosser avant le mariage ! Tu devrais lui donner un enfant bâtard ! Vas-y, [ils] t’ont donné la liberté – oui, la liberté ! Regarde les filles en Europe qui couchent avec 6, 7 ou 10 hommes. Elles tombent enceintes et ne savent pas qui est le père. Elles finissent par vivre l’enfer… Elles luttent comme des chiennes juste pour travailler – pour subvenir aux besoins de leur enfant, et elles ne savent même pas qui est le père…

[Ils disent aussi :] « Oui, ma chère sœur, vas-y, va travailler dans l’armée ! Travaille dans l’armée, sois soldate, protège la patrie ! » Ô espèces de sales chiens… Ô femmes, savez-vous pourquoi l’Occident – que vous défendez – a amené des femmes dans l’armée et à bord des navires de la marine ? C’était pour réconforter les soldats. Un soldat qui part à la guerre ne veut-il pas une femme avec qui coucher ? Les soldats de la marine qui passent six mois sur un navire ne veulent-ils pas qu’une femme… Vous savez… ? Alors, ils ont amené [des femmes] dans l’armée et dans la police. [Ils disent :] « Épanouis-toi, ma fille ! Épanouis-toi ! » […]

Les gens demandent : « Vous ne voulez pas que les femmes s’instruisent ? » Instruisez-vous, chères sœurs, mais ne vous comportez pas comme des prostituées pour vous instruire, en fréquentant des universités mixtes et des écoles mixtes. Les sales chiens veulent vous transformer en marchandise. Écoutez-moi, chères filles – ce que je dis, c’est le progrès, alors [qu’eux] sont arriérés. Ils disent que si je n’appelle pas les femmes à travailler et à étudier, je suis arriéré… Si défendre l’honneur et la pudeur des femmes est le fait de l’arriération, alors oui, je suis arriéré. Si défendre la vertu signifie être arriéré, je salue le qualificatif ! Mes chères sœurs, je ne suis pas contre le fait que les femmes s’instruisent et acquièrent des connaissances, mais lorsque l’objectif de l’acquisition de connaissances passe par le mélange des sexes, le harcèlement sexuel, la prostitution, les petits amis et petites amies, c’est là que je dis « stop ». C’est exactement ce que font les Américains et l’Occident. Ils ont permis aux femmes d’étudier, de sortir dans la rue et de travailler, mais pas pour qu’elles puissent étudier et travailler. Ils l’ont fait afin de transformer les femmes en marchandise très bon marché. […]

Chères sœurs, ne vous laissez pas berner par les sales chiens mercenaires laïques qui vous entourent. Ils me ressemblent en tout point : ils vont la tête couverte, ils semblent venir du Golfe, ressemblent à des musulmans… Mais ce sont des chiens ! Par Allah, les chiens sont plus honorables qu’eux ! Les chiens sont fidèles, tandis que ces gens sont sales. Ils ne sont pas fidèles à leur religion ou aux femmes de leur pays. Ils vous vendent de la nudité. Ils vous trompent en disant : « Allez-y, conduisez des voitures, travaillez comme électriciennes, allez étudier… » Tous ces objectifs sont immoraux et visent à semer l’immoralité et à transformer les femmes en prostituées, comme en Europe, où 90 % des enfants sont des bâtards.

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

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