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Droits des femmes, Péninsule arabique, Politique, Voix progressistes
20 January 2019
|

Un éditorialiste koweïtien : L’humanité et la civilité d’un pays se mesurent à l’aune du statut des femmes

Ahmad Al-Sarraf (Photo : Arab Times, Koweït)

Dans un article paru le 25 octobre 2018 dans le quotidien koweïtien en anglais Arab Times, le journaliste progressiste Ahmad Al-Sarraf a écrit que l’humanité et la civilité d’un pays se mesurent à l’aune du statut qu’il accorde à ses femmes, entre autres critères. Il a déploré le fait que les autorités koweïtiennes maintiennent certaines lois « arriérées » et « illogiques », comme celle stipulant que seul un homme peut autoriser une procédure médicale pour un proche.

Il est absurde, écrit Al-Sarraf, qu’une femme médecin ne puisse consentir à une opération sur sa mère ou son père, alors que son frère alcoolique le peut, pour la simple raison qu’il est un homme. Al-Sarraf a donc salué l’initiative du député koweïtien Abdoul Wahhab Al-Babtain visant à amender cette loi. Extraits : [1]

Nous répétons pour la cent millième fois que le statut de tout Etat et son degré de progrès dans la civilisation et d’humanité se mesurent, notamment, à l’aune de l’intérêt que porte ce pays à l’éducation de ses enfants, aux soins qu’il accorde aux personnes ayant des besoins spéciaux, à la santé [qu’il procure à] la communauté, à la sécurité qu’il lui garantit et à sa gestion de toutes les autres questions vitales. Toutefois, l’indicateur le plus important pour mesurer tout cela est le statut des femmes. Plus le statut est bas, plus la morale de cette société et son niveau parmi les nations sont bas, et il est triste de constater que les exemples à ce sujet sont innombrables.

Beaucoup d’hommes et quelques femmes arriérés ignorent qu’une femme n’est pas simplement une femme, mais est aussi une mère, une sœur et une épouse ; une amie et une fille, et une personne aimable qui incarne tout ce qui est beau dans la vie, dont la proportion n’est pas inférieure à la moitié de la société. Une femme porte sur ses épaules des responsabilités vitales pour la survie de l’humanité et le progrès. Comment certains, après tout cela, peuvent-ils considérer une femme comme quelque chose de honteux ?

Au ministère koweïtien de la Santé, qui n’a pas été capable de résister au sous-développement de certains de ses éléments, aucune femme, pas même âgée, médecin, ministre ou lauréate du Prix Nobel, ne peut signer les documents hospitaliers pour le compte d’un proche, pour autoriser une opération ou tout autre intervention. Tous ces problèmes surgissent, quelle que soit la relation entre cette femme et le patient, dans la mesure où celui-ci doit recevoir un traitement, subir une intervention chirurgicale ou même quitter l’hôpital. Seul un membre de la famille masculin, qui a le prestige de signer les engagements et documents nécessaires, peut le faire. La tragédie atteint son paroxysme lorsqu’une femme médecin extérieure à l’hôpital, par exemple, n’a pas le droit de signer les documents nécessaires à une opération pour son père ou sa mère, tandis que son frère alcoolique, drogué ou criminel peut le faire, même s’il vient tout juste de sortir de prison, et cela pour la simple raison qu’il est un « homme ».

Ce que certaines personnes préfèrent ne pas savoir ou croire est que les femmes, surtout dans les sociétés civilisées, occupent des fonctions, des emplois et des postes bien supérieurs à ceux des hommes. Certains activistes célèbres, comme la [journaliste et militante des droits des femmes] Iqbal Al-Ahmad, ont tenté de changer cette triste réalité dans les hôpitaux publics en particulier, et d’annuler cette procédure médicale, qui ne repose sur aucune logique ou loi, mais seulement sur des traditions médicales, qui ont empêché que des multiples demandes en ce sens mettent fin à cette méthode inhumaine et non civilisée. Aussi la situation est restée inchangée et cause un état de dépression, d’injustice et d’arriération pour beaucoup, sans la moindre logique.

Par conséquent, je suis heureux d’avoir appris l’intention du député Abdoul Wahhab Al-Babtain de soumettre un projet de loi à l’Assemblée nationale [du Koweït] sur cette question de la nécessité d’accepter la signature d’un proche du patient, en particulier du premier degré, quel que soit son sexe. Il a défendu le fait que le chauvinisme masculin, dans de tels cas, est comique et n’a aucun sens, d’autant plus que cette masculinité ne peut être établie chez certains hommes.

Lien vers le rapport en anglais

Note :

[1] Arab Times (Koweït), 25 octobre 2018.

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