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Djihad et terrorisme, Europe et Occident, Pays du Levant, Politique
15 novembre 2018
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Un journaliste libanais : La France resserre ses liens politiques et sécuritaires avec le Hezbollah pour exploiter le pétrole libanais

Une délégation française rencontre des députés libanais (Almanar.com.lb, 26 octobre 2018)

Le 26 octobre 2018, une délégation parlementaire française représentant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, a rencontré à Beyrouth des membres du parlement libanais, dont le député du Hezbollah Nawaf Al-Moussawi. Selon un communiqué publié ultérieurement par le cabinet d’Al-Moussawi, au cours de la rencontre, les parties ont abordé plusieurs questions politiques et sécuritaires, notamment celle de l’exploitation pétrolière et gazière en mer dans les eaux territoriales libanaises. Suite à la rencontre, Al-Moussawi a affirmé que les deux chambres du parlement français « sont intéressées à soutenir le gouvernement français et la compagnie [pétrolière] Total [qui ont signé en février 2018 deux Contrats d’exploration et de production avec le gouvernement libanais [1] en dépit des pressions [exercées par Israël] pour les inciter à retirer leur engagement vis-à-vis du Liban, ou pour repousser la date des explorations pétrolière et gazière ». [2]

Trois jours après la rencontre, le 29 octobre 2018, Mounir Al-Rabi a critiqué la France dans son éditorial du quotidien libanais Al-Modon, connu pour son opposition au Hezbollah. Sous le titre « La France et le Hezbollah, une romance qui sent le pétrole », il soutient que la France développe ses relations politiques et de renseignements avec le Hezbollah pour des raisons économiques, principalement en raison des intérêts de Total au Liban. Al-Rabi affirme que c’est ce qui motive la France à parrainer un accord informel au Liban, en vertu duquel le Premier ministre libanais Saad Al-Hariri est chargé des affaires intérieures, tandis que le Hezbollah est responsable de la politique étrangère et de l’activité militaire en Syrie et à la frontière avec Israël. Il a également observé que la France entretient une coopération en matière de renseignement et de sécurité avec le Hezbollah et l’Iran, affirmant même que les relations France-Hezbollah ont atteint le degré d’un “flirt” réciproque. Concernant la situation en Syrie, Al-Rabi écrit que plus la situation en Syrie est favorable à la Russie et à l’Iran, plus le rôle de la France sera important dans la région. Il ajoute que la France a agi dans le passé à plusieurs reprises pour protéger le régime du président syrien Bachar Al-Assad. Extraits :[3]

Le rapprochement France-Hezbollah est de plus en plus marqué. Leurs points d’intérêt commun sont nombreux, et ils considèrent leurs relations réciproques comme vitales. La stabilité du Liban est un principe contraignant pour la France, qui soutient que le Hezbollah est l’élément clé pour assurer une stabilité durable. [Une telle stabilité est un intérêt français] non seulement pour des raisons politiques, mais aussi pour des raisons liées au pétrole [libanais] et à l’activité future de la société française Total dans l’exploration pétrolière [au Liban].

La dernière importante convergence d’intérêts entre la France et le Hezbollah est apparue dans les efforts en vue d’instaurer un gouvernement [au Liban]. Les deux parties avaient des positions similaires sur la nécessité d’accélérer le processus. Ces efforts ont été renouvelés après la rencontre entre les présidents Michel Aoun et Emmanuel Macron en Arménie [le 12 octobre 2018, lors du 17e Sommet de la Francophonie], en la présence du ministre des Affaires étrangères [libanais] Gebran Bassil, lors de laquelle Macron a explicitement demandé à [Bassil] de faciliter et d’accélérer la réunion du gouvernement. [Immédiatement] après, Bassil est parti rencontrer le secrétaire-général du Hezbollah [Hassan Nasrallah], conformément aux souhaits de la France…

Les relations France-Hezbollah ont traversé plusieurs phases, depuis l’intervention positive du président Jacques Chirac, lors de la conclusion de l’entente en avril [1996 concernant un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah] et la fin de l’opération [israélienne] « Raisins de la colère » [au Liban], en coordination avec le Premier ministre [libanais] Rafiq Al-Hariri. Dans le même temps, Al-Hariri Senior [Rafiq Al-Hariri] et le Hezbollah étaient du même avis, et la division des tâches entre les parties était claire : les questions économiques étaient de la responsabilité d’Al-Hariri, et la politique intérieure de celle d’une assemblée agissant sous l’égide du régime syrien, sur le fondement… d’un accord entre trois dirigeants du Liban [le président, le Premier ministre et le président du parlement], tandis que la politique étrangère, la résistance [contre Israël] et l’activité militaire relevaient du Hezbollah, en coordination avec la Syrie.

Aujourd’hui, [l’histoire] se répète. Le [Premier ministre libanais] Saad Al-Hariri a conclu un accord direct avec le Hezbollah : [Al-Hariri] est chargé des affaires politiques intérieures, de l’économie et des finances, conjointement avec le président Aoun, et avec l’accord du président du parlement Nabih Berri, tandis que le Hezbollah est chargé de la politique étrangère et de diriger les opérations militaires, actuellement en Syrie, tout en se tenant prêt sur la frontière sud [avec Israël]. [Cet arrangement] bénéficie d’un vaste patronage international, en particulier de la Russie et de la France, pour des raisons liées au pétrole [libanais]. La France semble officiellement promouvoir toutes ces ententes, à la fois en apportant une aide économique, via [la tenue] de conférences, et par une intervention positive en retirant les obstacles à la mise en place d’un gouvernement, etc. Cela va de pair avec la coordination de [la France] et du Hezbollah en vue de maintenir la stabilité. Tout cela est également lié au « dialogue » que [la France] entretient avec l’Iran pour discuter des moyens de revenir aux négociations avec les Etats-Unis sur la question nucléaire et de renouveler l’accord nucléaire [du PAGC].

Plus les choses évoluent en Syrie en faveur de la Russie et de l’Iran, plus la France jouera un rôle important dans la région. N’oublions pas que c’est la France qui a été impliquée dans le passé dans de nombreuses initiatives visant à maintenir en vie le régime syrien, aux moments où il était ostracisé et assiégé, avant son retrait du Liban en avril 2005 et après. C’est la France qui a brisé l’isolement du [président syrien] Bachar Al-Assad [en 2008], lorsque le président [français Nicolas] Sarkozy l’a invité à se rendre en visite en France… [4]

Le message le plus important que le Hezbollah a reçu de la France est arrivé après les attentats [de novembre 2015] perpétrés par des organisations terroristes, à Paris et ailleurs. A l’époque, les Français ont ouvert la porte à une coordination sécuritaire et en matière de renseignements avec l’Iran et le Hezbollah, afin de coopérer [avec eux] pour affronter ces organisations [terroristes]. De fait, dans l’un de ses sermons, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a déclaré que de nombreux pays en Europe avaient réclamé une coordination en matière de renseignements avec lui, afin de combattre le terrorisme qui visait à l’époque la France.

Récemment, la coordination [France-Hezbollah] en matière politique est devenue un flirt. Cela a été particulièrement visible lors de la visite au Liban d’une délégation française [le 26 octobre 2018] représentant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française et la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, et de la rencontre entre cette délégation et le parlement libanais. Le député Nawaf Al-Moussawi de la faction Loyauté à la Résistance [du Hezbollah], qui assistait à la rencontre, l’a qualifiée d’opportunité pour discuter de plusieurs sujets, « en particulier au vu du désir de l’Assemblée nationale et du Sénat français de soutenir le gouvernement français et la société Total face aux pressions pour qu’ils retirent leur engagement envers le Liban, ou qu’ils reportent la date [du début] de l’exploration pétrolière et gazière [de Total] ».

Aux côtés des déclarations positives d’Al-Moussawi sur la France, des déclarations similaires ont été entendues de la part de membres de la délégation française [au sujet du Hezbollah] : des membres de la délégation ont demandé une explication des affirmations largement répandues selon lesquelles le Hezbollah s’inspirait du modèle iranien et de ses relations avec l’Iran, et [ont souligné le fait] que, lors de leur rencontre avec le président et le Premier ministre [libanais], ils ont entendu « des choses différentes de ce qui est fréquemment [affirmé] dans les informations anti-Hezbollah des médias européens ». Al-Moussawi, de son côté, a fourni aux [Français] un résumé de la trajectoire de l’organisation de résistance [le Hezbollah] depuis sa création. Ses déclarations ont ravi son auditoire, qui a affirmé, même à voix basse, qu’il faut maintenir les discussions et les consultations avec cette organisation bien ordonnée et digne de confiance [le Hezbollah]… et conclure des accords efficaces avec elle.

Lien vers le rapport en anglais

Notes :

[1] Total.com/en/media/news/press-releases,9 février 2018.

[2] Nna-leb.gov.lb, agence de presse officielle libanaise, 26 octobre 2018.

[3] Al-Modon (Liban), 29 octobre 2018.

[4] En juillet 2008, Sarkozy a invité le président syrien Bachar Al-Assad à Paris pour rejoindre l’Union méditerranéenne, inaugurée par l’ancien président de la France. L’invitation a été perçue comme une légitimation d’Assad par Sarkozy, et a été critiquée dans le monde arabe. Voir Dépêche spéciale de MEMRI n° 1893, Syrian Daily on Inviting Assad to Mediterranean Union: « If Sarkozy Stays on the Path of Constant Self-Criticism and Courage to Admit [Mistakes] – He May Become an Outstanding Leader of His Country, » 14 juillet 2008.

 

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