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Egypte, Religion, Voix progressistes
4 juillet 2018
|
Webmaster

L’intellectuel égypto-allemand Hamed Abdel-Samad évoque la « phobie des Lumières » : il ne sert à rien de faire « de la chirurgie plastique sur un cadavre » – il faut « affronter son héritage »

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

Dans le cadre d’un colloque organisé par l’Organisation marocaine des droits de l’homme, l’intellectuel égypto-allemand Hamed Abdel-Samad a appelé à ne plus chercher à plaire aux islamistes et a déclaré que « quiconque veut aller suivant son héritage, ses représentants et théoriciens, tout en les incluant aux Lumières, commet un crime ».

Enumérant les principes de l’émancipation, Abdel-Samad a affirmé qu’il ne faut pas rechercher les solutions dans la jurisprudence, car cela ressemblerait à « de la chirurgie plastique sur un cadavre ». C’est comme un élastique, a-t-il dit, précisant : « …nous nous dégageons au moyen de notre réflexion, mais ensuite nous sommes rappelés par notre peur des tabous, notre peur des interdictions, notre peur d’être punis par la loi ou par la société. Là où il y a de la peur, il ne peut y avoir de Lumières. » Extraits :

Hamed Abdel-Samad : Lorsque nous réexaminons la notion de djihad, qui nous a conduits là où nous en sommes aujourd’hui, nous devons demander des comptes à nos ancêtres pour s’être rendus en Afrique du Nord et avoir esclavagisé des êtres humains. Nous devons également convoquer les textes qui ont permis un tel bilan. Qui a le courage de le faire ? Je suis confronté aux critiques de frères… Il est normal que je subisse les critiques et les menaces des islamistes, mais lorsque des intellectuels me disent : « La société n’est pas encore suffisamment mûre pour s’ouvrir à vos idées audacieuses », je réponds toujours : « Eh bien, donnez-moi une date. Dites-moi quand… Si c’est le jeudi 13 mai 2035, j’y serai. Donnez-moi simplement une date. Cela ne doit pas rester en suspens ».

Pourquoi la société n’a-t-elle « pas encore mûri » ? Serait-ce parce que personne n’a osé l’affronter avec ces idées ? Serait-ce parce que les gens qui ont osé faire un pas en avant en ont fait deux en arrière, car ils voulaient une émancipation facile et confortable, sans confrontation ? Voilà une grande tromperie. Il ne peut y avoir de Lumières sans un grand affrontement avec notre héritage. Quiconque veut aller suivant son héritage, avec ses représentants et ses théoriciens, et les incorporer au jeu des Lumières, commet un crime. Quiconque pense que certains islamistes sont favorables aux Lumières se trompe. Il n’y a pas de hérissons sans piquants. […]

Les Lumières reposent sur cinq principes, dont le premier est la liberté. Le deuxième principe est celui des droits de l’homme, au sens où l’entend la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, et non celui des droits hiérarchiques de notre héritage islamique, selon lesquels les musulmans ont certains droits et les non-musulmans des droits différents, où les hommes ont certains droits et les femmes des droits différents. Non, tous les citoyens ont des droits égaux et des devoirs égaux.

Le troisième est le principe de tolérance – encore une fois, pas au sens islamique, qui permet certaines choses au gens du Livre, mais pas aux Bahaïs, aux athées ou aux bouddhistes. Non. La tolérance devrait être non hiérarchique et s’appliquer à tous. Le fait que je sois musulman et que j’appartienne à une majorité musulmane signifie-t-il que toutes les minorités devraient être sous mon contrôle ? Non. Nous sommes égaux devant la loi.

Un autre principe est le principe du pluralisme. Ce principe du pluralisme n’existe pas dans l’islam. Je le dis haut et fort. La vérité est que tous les principes que j’ai mentionnés sont, dans l’islam, soit inexistants, soit émasculés, soit conditionnels. […]

Chacun essaie de sortir de ce bourbier à sa façon. Il existe des solutions éclairées, comme celles proposées par Saïd Nachid, Rachid Aylal, Ahmen Assid ou Mohammed Lamsiah. Il existe aussi des solutions de jurisprudence, qu’il faut totalement écarter. Elles ne sont rien d’autre que de la chirurgie plastique sur un cadavre. Elles consistent à peindre les murs d’un immeuble au bord de l’effondrement. Ne perdez pas votre temps avec ceux qui s’y emploient, car ils cherchent à se sauver la face et non à s’ouvrir aux Lumières. […]

Vous pouvez être sûrs que quels que soient vos efforts, ce ne sera jamais assez bien pour les islamistes, et les islamistes ne seront pas contents de vous tant que vous n’adopterez pas leur foi… Quiconque essaie de ruser et de se montrer ambigu pour plaire aux autres n’y n’arrivera pas. Ils vous utiliseront pour leur cause puis vous jetteront un os. […]

Il est impératif pour nous de nous confronter à nos ancêtres et à leurs textes [religieux]. Nous devons affronter tous les problèmes complexes, une fois pour toutes. […]

Notre but n’est pas de sauver l’islam. Les croyants peuvent sauver leur foi personnelle, en s’abstenant de la mêler à la politique et à la législation. Le travail de l’intellectuel n’est pas de sauver l’islam ou de laisser le croyant fanatique s’en sortir confortablement. Le croyant fanatique doit trouver sa propre solution, lorsqu’on lui tire le tapis de dessous les pieds, dans [le domaine de] la législation, la loi et la politique. Mais tant que nous les chouchouterons, en leur donnant l’impression qu’ils sont forts et que nous sommes faibles, ils continueront. […]

Chacun d’entre nous est né dans le sein d’une religion donnée, ou d’aucune religion, par le fait d’une simple coïncidence génétique et géographique. Pourtant, nous continuons à tourner autour de cette coïncidence, comme si nous y étions retenus par un élastique : à chaque fois que nous tentons de nous en dégager, nous sommes tirés vers l’arrière et fouettés par la bande élastique. C’est comme un élastique : nous nous dégageons au moyen de notre réflexion, mais ensuite nous sommes rappelés par notre peur des tabous, notre peur des interdictions, notre peur d’être punis par la loi ou par la société. Là où il y a de la peur, il ne peut y avoir de Lumières.

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