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Asie, Europe et Occident, Politique
12 juin 2018
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Des journalistes arabes s’interrogent : la réconciliation entre les Etats-Unis, la Corée du Sud et la Corée du Nord sera-t-elle un modèle pour l’Iran ?

La réconciliation coréenne historique et le combat historique arabe (Source : Al-Arabi Al-Jadid, Londres, 29 avril 2018.)

Après 65 ans d’hostilité entre la Corée du Nord et du Sud, et de tensions graves entre la première et les Etats-Unis, les deux conflits semblent s’acheminer vers une résolution pacifique. Lors du sommet historique du 27 avril 2018 entre le président nord-coréen Kim Jong-un et son homologue sud-coréen Moon Jae-in, les deux dirigeants ont convenu de coopérer pour retirer toutes les armes nucléaires de la péninsule coréenne, et de poursuivre leurs pourparlers avec les Etats-Unis en vue de déclarer la fin de la guerre en Corée.[1] Un autre sommet historique, entre Kim Jong-un et le président américain Donald Trump, est prévu pour le 12 juin 2018.

Dans le contexte de ces développements, des articles dans la presse arabe ont comparé les tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord et celles entre les Etats-Unis et les pays arabes d’une part, et l’Iran d’autre part, et posé la question de savoir si et comment les développements de la première situation pourraient influer sur la seconde. Ils ont discuté pour savoir si l’Iran pourrait tirer les leçons du cas de la Corée du Nord, abandonner le terrorisme et se désengager des armes nucléaires.

D’autres articles dans la presse arabe ont exprimé l’espoir que la réconciliation entre la Corée du Nord et la Corée du Sud incite les Arabes à cesser de se combattre les uns les autres et contre l’Iran, et à mettre fin à leur course aux armements. Extraits :

Des journalistes arabes : Les développements en Corée du Nord vont-ils influer sur l’Iran ?

Un grand journaliste saoudien : l’exemple de la Corée du Nord sera source de pressions sur l’Iran pour qu’il mette fin à son programme nucléaire

Le journaliste saoudien chevronné Abd Al-Rahman Al-Rashed, ancien rédacteur en chef du quotidien saoudien basé à Londres Al-Sharq Al-Awsat et ancien directeur du site web Al-Arabiya, affirme que si la Corée du Nord ne faisait plus partie des pays qui menacent la paix mondiale, l’Iran resterait seul, et serait plus facilement soumis aux pressions pour modifier son comportement dans la région. Il écrit :

Que se passera-t-il si le président de la [Corée] du Nord décidait vraiment de mettre fin à l’état de guerre ? Même si, jusqu’à ce jour, je ne comprends pas pourquoi il a changé de politique… Supposons que ce que nous avons entendu de sa part exprime véritablement une nouvelle politique, et que la Corée du Nord ait vraiment décidé de devenir une nation pacifiste, dénucléarisée et de se réconcilier avec sa sœur, la Corée du Sud. Qu’adviendra-t-il alors de l’Iran ?

Ce qui se déroule actuellement est une révolution politique phénoménale, et un événement international prodigieux, dont les ramifications sont très étendues et influeront aussi sur notre région. Cela, en raison du fait qu’il existe deux pays dans le monde qui ont perturbé la communauté internationale et menacent la paix : la Corée du Nord et l’Iran.

Le retrait de Pyongyang [de cette équation] laissera Téhéran isolé, et par conséquent, l’Iran sera plus facilement soumis aux pressions et contraint de mettre fin à son programme nucléaire et de modifier ses manières diaboliques dans la région. Les informations [concernant un changement de politique de la Corée du Nord] suffiront à affaiblir l’Iran et à renforcer les Etats-Unis et leurs alliés…

J’espère que les dirigeants iraniens apprendront du [dirigeant de la Corée du Nord Kim] Jong-un, renonceront à leurs armes nucléaires, abandonneront leurs aventures militaires et deviendront une grande puissance économique civile dans la région, rivalisant avec nous dans les domaines de l’éducation, de la construction, de l’industrie et du divertissement. [2]

Un quotidien saoudien : « Avec un peu d’optimisme », le miracle de la Corée du Nord pourra influer sur le « gang enturbanné » deTéhéran

Selon l’éditorial du 2 mai 2018 du quotidien saoudien Al-Yawm, tant la Corée du Nord que l’Iran ont investi pendant des décennies dans les armes de destruction massive (ADM), la répression et la dictature dans leurs pays, et refusé de respecter les normes internationales, mais à présent, au vu de la percée vis-à-vis de la Corée du Nord, l’Iran pourra lui aussi changer de direction :

Dans l’histoire moderne, il y a deux modèles de radicalisme et d’intransigeance extrémistes : la Corée du Nord et la république des turbans de Téhéran. Ce qu’elles ont en commun est le fait que toutes deux sont fondées sur une idéologie de domination… Ce que le régime de Corée du Nord fait depuis près de 70 ans – s’enorgueillir de sa dictature, de sa répression intérieure, de ses dépenses représentant 70 % des ressources de son peuple pour les essais nucléaires et les ADM, de sa contrebande d’armes, de ses atteintes à la sécurité de ses voisins dans la région, de son mépris pour toutes les obligations internationales ou morales interdisant d’interférer dans les affaires des autres pays, et de son insistance pour rester un foyer constant de tension – [tout cela] est exactement ce que la république des turbans de Téhéran fait depuis sa création. Cela, du fait que la conception de [l’Iran] de l’exportation de sa révolution islamique est fondée sur des branches et milices communautaires [militaires] qui attisent l’hostilité et déstabilisent la région, sans parler de son programme nucléaire, qui suscite à la fois l’inquiétude et la controverse.

Ces deux régimes reposent sur une politique de « mort à l’Amérique », visant à susciter des émotions primaires, et emploient l’hostilité idéologique envers leurs voisins et envers le monde. [Cela fait partie de] leur illusion qu’ils sont des superpuissances, alors que la seule chose qu’ils sont parvenus à faire est de créer des rivaux et des ennemis, chez eux et à l’étranger. Ils ont oublié que le monde moderne est totalement différent [de ce qu’il était jadis], que ni les turbans ni les têtes aux coupes de cheveux les plus bizarres n’excellent dans l’art de fonder un Etat et d’installer la stabilité et la sécurité. Et s’il y a un miracle dans cette percée dramatique en Corée du [Nord]… est-il possible d’espérer une telle percée dans d’autres régions du monde, y compris liée à l’activité de l’Iran, cet Etat voyou ?

Avec un peu d’optimisme, cela peut arriver, mais seulement lorsque le gang enturbanné de Téhéran aura compris qu’il doit choisir : soit il poursuit son hostilité et son intransigeance, son financement du terrorisme et son armement des milices et branches communautaires, soit il accepte la logique actuelle et s’adapte à ses règles caractérisées par les moyens pacifiques… [3]

Lire le rapport dans son intégralité en anglais

[1] Nytimes.com, 27 avril 2018.

[2] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 30 avril 2018.

[3] Al-Yawm (Arabie saoudite), 2 mai 2018.

 

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