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Europe et Occident, Pays du Levant, Politique
28 January 2018
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L’ancien ministre jordanien de l’Information suite à la visite du vice-président Pence à Amman : Israël disparaîtra bientôt ; les Etats-Unis perdront leur hégémonie mondiale

Le vice-président des roi Abdallah (Photo : Al-Rai, Jordanie, 21 janvier 2018)

Le 20 janvier 2018, le vice-président des Etats-Unis Mike Pence a effectué une brève visite en Jordanie, dans le cadre d’une tournée devant également inclure l’Egypte et Israël. Il s’agissait de la première visite dans la région d’un haut-fonctionnaire américain depuis la déclaration du président Trump, le 6 décembre 2017, reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël et promettant d’y tansférer l’ambassade des Etats-Unis – déclaration qui a suscité la colère de la population et de l’administration jordanienne.[1] La visite s’est donc déroulée dans un contexte de manifestations et de controverse politique entre la Jordanie et les Etats-Unis. Les Jordaniens avaient manifesté contre la visite de Pence [2] et les Frères musulmans jordaniens avaient lancé des appels à l’annuler.[3] Dans le même temps, quelques articles parus dans la presse locale avaient prôné l’adoption d’une position réaliste et l’acceptation de la visite.[4]

Dans une déclaration prononcée avant sa rencontre avec Pence, le monarque jordanien Abdallah a déclaré : « Nos longues discussions d’aujourd’hui sont, je crois, opportunes et, comme toujours, en tant qu’amis et partenaires, nous serons sincères et francs l’un envers l’autre… J’ai toujours exprimé, au cours de l’année écoulée, lors de mes entretiens à Washington, ma préoccupation concernant la décision américaine sur Jérusalem, qui ne découlait pas d’un règlement global du conflit israélo-palestinien… A nos yeux, Jérusalem est essentielle pour les musulmans et les chrétiens, comme elle l’est pour les juifs. Elle est essentielle à la paix dans la région…” Pence a déclaré en réponse : “Nous ne prenons pas position sur les frontières et sur le statut final [de Jérusalem]. Ces sujets doivent être négociés.” [5]

La couverture restreinte de la visite dans la presse jordanienne et l’accueil réservé à Pence (il a été accueilli à l’aéroport par une délégation mineure incluant le maire d’Amman, mais aucun ministre du gouvernement) témoignaient du mécontentement de l’administration jordanienne. [6] Pence lui-même n’a pas dissimulé le désaccord entre les deux pays lorsqu’il a déclaré, à l’issue de la visite, que le roi et lui-même avaient « convenu d’être en désaccord ». [7] La presse jordanienne n’a pas mentionné cette dernière remarque de Pence. Selon un éditorial du 22 janvier sur la rencontre publié dans le quotidien gouvernemental Al-Rai : “Ce qu’affirme [la Jordanie] à huis clos n’est jamais différent de ce qu’elle déclare [ouvertement].  [Ses déclarations] correspondent à la conviction des dirigeants jordaniens, selon laquelle les intérêts suprêmes de la Jordanie et les droits nationaux et arabes indéniables sont la priorité absolue de la diplomatie jordanienne, notamment concernant la question du conflit israélo-palestinien… Aucun incident passager ou tentative d’effacer les faits ne modifiera les positions connues et déclarées de la Jordanie. » [8]

Dans un article publié le 23 janvier 2018 dans le quotidien gouvernemental Al-Rai, l’ancien ministre de l’Information jordanien Saleh Al-Qallab a fustigé la position américaine sur Jérusalem. Dans cet article, intitulé “Pence – Qui pense-t-il tromper ?”, il écrit que le vice-président des Etats-Unis – qui selon lui était derrière la déclaration de Trump sur Jérusalem – tentait de tromper les Arabes en affirmant que les frontières de Jérusalem feraient l’objet de négociations. Al-Qallab a menacé que toute tentative d’annexer Al-Aqsa ainsi que les quartiers de Jérusalem-Est à Abou Dis, et de faire de cette ville (au lieu de Jérusalem) la capitale de Palestine, serait rejetée et constituerait un motif de lutte. “La mort dans l’honneur et la fierté, quoi qu’il arrive, est préférable à une vie d’humiliation et de misère”, a-t-il déclaré. Il a ajouté que les Arabes s’opposaient à l’existence d’Israël, et qu’il était persuadé qu’il disparaîtrait bientôt.

Il convient d’observer qu’en prévision de la visite, Al-Qallab s’était exprimé en faveur de sa tenue, écrivant le 11 janvier que refuser de recevoir Pence serait une “grave erreur” et “donnerait de nouvelles munitions aux extrémistes israéliens arrogants”.[9]

Lire la suite du rapport en anglais

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