Recherche

Menu principal

Aller au contenu
  • Accueil
  • Regards de la semaine
  • Projets
    • Documents de référence
    • Djihad et terrorisme
    • Politique
    • Voix progressistes
    • Religion
    • Antisémitisme
    • Droits des femmes
    • Education
    • Minorités
    • Théories du complot
    • Prédicateurs
  • Régions
    • Afrique du Nord
    • Afrique et Sahel
    • Asie
    • Egypte
    • Gaza et AP
    • Europe et Occident
    • Iran
    • Péninsule arabique
    • Pays du Levant
    • Russie
  • Contact
Newsletter Contribuer Connexion
Djihad et terrorisme, Pays du Levant
11 décembre 2017
|
Webmaster

Le quotidien palestinien Al-Ayyam rediffuse un article de 2012 : pour la poursuite des négociations et une « Intifada calme »

Après l’annonce par le président des Etats-Unis Donald Trump de la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël, des protestations se sont fait entendre au sein l’Autorité palestinienne (AP). Avant même cette annonce, lorsque les intentions de Trump avaient été révélées, les factions palestiniennes avaient déclaré trois jours de colère et une grève générale. Des officiels palestiniens ont affirmé que des vagues de violence allaient suivre la déclaration de Trump. Malgré cela, le quotidien palestinien Al-Ayyam a rediffusé un article de 2012 de l’éditorialiste Hassan Al-Batal, intitulé « Pourquoi je ne veux pas d’une Troisième Intifada ? »

Dans cet article, il propose que les négociations se poursuivent parall-lement à une « Intifada calme », à savoir une Intifada à l’échelle de la première Intifada, par opposition à la deuxième Intifada, qui a recouru aux armes et aux attentats-suicides. L’approche d’Al-Batal est conforme à la politique bien établie du président palestinien Mahmoud Abbas, à savoir la poursuite de la résistance populaire parallèlement aux négociations. Mahmoud Abbas n’a pas annoncé de changement d’approche suite à la Déclaration de Donald Trump. Extraits :

Les jeunes ont recommencé à tracer à la peinture le mot arabe connu du monde entier « Intifada » sur les barrières, ici et là. Le lexique de l’Intifada est revenu, avec la pierre, le lance-pierres et les hommes masqués. Des drapeaux de l’Etat [palestinien] et des drapeaux des factions [sont à nouveau brandis]. S’agit-il d’étincelles qui précèdent l’incendie, ou d’étincelles qui ne prendront jamais feu ? Je l’ignore et je ne veux pas trancher.

Mais je connais bien les principes essentiels du phénomène récurrent, et ils consistent en des actes héroïques, tragiques, avant que [tout ne se transforme] en plaisanterie. N’allez [jamais] à la guerre en recourant aux méthodes de la guerre précédente. La terminologie demeure la même, car ce sont toujours les armes du faible contre le fort, mais la situation sur le terrain a changé et également dans l’arène politique, voire même au sein de la population.

Il est vrai que la flamme la plus haute risque de surgir de l’étincelle la plus petite, comme cela était le cas dans le [village de] Bil’in [en Cisjordanie] il y a des années, où une étincelle non violente  a allumé de nombreuses étincelles dans la région autour de la barrière de sécurité et des implantations, et s’est propagée dans les camps de détention de l’occupation – comme cela est aussi arrivé lors de la récente manifestation à l’extérieur de la prison d’Ofer, en solidarité avec les prisonniers en grève de la faim.

La première glorieuse Intifada a [également] éclaté en conséquence de [l’étincelle] d’un accident de circulation non intentionnel, ou intentionnel, et la deuxième a éclaté en raison de [l’étincelle de] la provocation délibérée sur l’esplanade d’Al-Aqsa – menant à une large confrontation qui a duré pendant des années.

Il importe peu de savoir si l’Intifada a été spontanée ou planifiée. Ni de savoir si la direction [de l’OLP] à Tunis a contrôlé les flammes, ou si la direction de Ramallah a perdu le contrôle des événements [lors de la deuxième Intifada]. D’une manière ou d’une autre, nous savons comment le conflit peut éclater, mais savons rarement comment il va s’éteindre. Cette extinction peut surgir en conséquence du chaos et de la perte de contrôle sécuritaire, ou bien suite à un ralentissement de l’économie. Elle peut aussi survenir en conséquence d’un retour de la société vers la marée descendante des valeurs traditionnelles, après la marée montante du radicalisme.

Lorsqu’elle a commencé, la première Intifada était radicale et les jeunes se sont rebellés contre l’occupation et contre la nature patriarcale de la société. Elle a pris fin avec un retour à la tradition et aux restrictions touchant l’habillement des femmes… Ceux qui ont observé la deuxième Intifada, qui était caractérisée par la décision de recourir aux armes… savent que l’occupation nous a amenés à jouer selon ses règles. Les « attentats-suicides » auraient été compréhensibles s’ils n’avaient pas été si nombreux, et s’ils n’avaient pas visé des civils sans discrimination, alors que les soldats de l’occupation [à savoir de meilleures cibles] se trouvaient aux postes-frontières.

S’il n’y avait pas eu cinq ou six attaques courageuses simultanées, la caractéristique prédominante de la deuxième Intifada aurait été les attentats-suicides. La deuxième Intifada n’a pas bénéficié de la vague de solidarité internationale de la première – qui était populaire et ne recourait pas aux armes. Les attentats-suicides de la deuxième Intifada, qui opposait le terrorisme [palestinien] au terrorisme [israélien], ont fourni à Israël un prétexte et une justification, aux yeux du monde, pour utiliser les méthodes d’assassinats ciblés contre les activistes de l’Intifada.

Alors que l’AP se rapprochait du Fatah, et que le Fatah se rapprochait de [son aile militaire], les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, l’armée de l’occupation a obtenu un prétexte pour la destruction systématique de l’AP et de son siège logistique – à savoir ses centres administratifs. [L’armée de l’occupation] a été jusqu’à éliminer le chef historique du peuple palestinien [Yasser Arafat]. Le peuple [palestinien] était lourdement assiégé, le passage entre les parties nord et centre de la Cisjordanie étant limité à une très  étroite « allée » – le camp de réfugiés de Jalazoun.

Les étincelles de la protestation ressemblent actuellement à une marmite qui mijote à feu doux. [Ces étincelles] ont été allumées par des jeunes qui ont contraint à la confrontation l’armée d’occupation, l’empêchant de prendre l’initiative comme elle l’a fait lors de la deuxième Intifada. Les gens poursuivent leur vie quotidienne, tentant de recoller les morceaux après la deuxième Intifada et de surmonter le chaos déclenché par la perte du contrôle sécuritaire. Cette situation est préférable à une troisième Intifada et à une [troisième] perturbation de leurs vies.

[Il est sans doute préférable de lancer] une Intifada calme tout en poursuivant les négociations. Pourquoi pas ? Une fois que la population [palestinienne] se plaindra que les négociations [ne mènent à rien], l’AP sera en mesure de lancer une offensive politique, et Israël sera sur la défensive, jusqu’à ce que les conditions soient plus favorables dans le monde, dans les pays arabes et dans la région. Mieux vaut cumuler les succès politiques que de parier sur une troisième Intifada.[1]

Lien vers le rapport en anglais

Note :

[1] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), 7 décembre 2012.

 

Voir aussi
  • Jibrail Rajoub, du Fatah : maintenant que cet âne de Trump est parti, Netanyahu ne peut plus diriger le monde – Nous assistons à un deuxième Holocauste en Palestine.
  • Le professeur de théologie Asaad Al-Sahmarani: le projet de Maison abrahamique d’Abou Dabi est une forme de guerre douce – il ne peut y avoir de dialogue interreligieux avec les Juifs, qualifiés de singes, porcs et vipères dans les Écritures
  • Sermon du vendredi à la mosquée Al-Aqsa : le président français Macron n’a pas présenté ses excuses pour son affront à l’islam – hommage aux musulmans qui ont boycotté les produits français
  • L’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Bouez : l’équipe de Biden est dominée par les Juifs – Benjamin Franklin avait mis en garde les Américains contre les Juifs qui dévoreraient leurs enfants
  • L’ouléma syrien Tawfiq Ramadhan Al-Bouti: de nombreuses nations éprouvent du dégoût à l’égard des Juifs, responsables de guerres et de dépravation
  • L’ancien Premier Ministre iraquien Nouri Al-Maliki: les assassins du Prophète tomberont en disgrâce, Jérusalem sera libérée ; les sionistes tentent de défaire notre tissu social
  • Dans une école islamique d’Islamabad, une enseignante décapite l’effigie du président Emmanuel Macron devant ses élèves
  • En 2012, MEMRI alertait l’opinion au sujet d’Abdelhakim Sefrioui et du Collectif du cheikh Yassine
  • Le chef du bureau politique de l’OLP Anwar Abdul Hadi : Israël pourrait être à l’origine de l’explosion de Beyrouth car il se prend pour le peuple élu
  • Le chercheur irakien Jomaa Al-Atwani : Nous pouvons détruire Israël au moyen de son propre arsenal nucléaire

Navigation des articles

Article précédentHaitham Al-Haddad, savant de l’islam basé au Royaume-Uni, déclare en Norvège : Nous voulons apporter la lumière à l’Europe et que les Européens fassent le libre choix de l’islamArticle suivantL’illusion de Poutine en Syrie : soigner les blessures historiques et changer le cours de l’histoire

Dépêches à la une

  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Sermon du vendredi à la mosquée Al-Aqsa : le président français Macron n’a pas présenté ses excuses pour son affront à l’islam – hommage aux musulmans qui ont boycotté les produits français
  • L’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Bouez : l’équipe de Biden est dominée par les Juifs – Benjamin Franklin avait mis en garde les Américains contre les Juifs qui dévoreraient leurs enfants
  • Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif réagit à la révélation par MEMRI de son usage du terme « youpin » en persan : « MEMRI est tombé encore plus bas… »
  • Dans une école islamique d’Islamabad, une enseignante décapite l’effigie du président Emmanuel Macron devant ses élèves
  • En 2012, MEMRI alertait l’opinion au sujet d’Abdelhakim Sefrioui et du Collectif du cheikh Yassine
Plus de Dépêches à la une→

Vidéos

  1. Le Soudanais Abd Al-Hayy Yousouf : Nous ne pouvons normaliser les relations avec les Juifs – Ils apprennent à leurs enfants à haïr les musulmans

    31 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

  2. Younus Kathrada, islamologue canadien : le fait de s’allier aux juifs et aux chrétiens présente un plus grand danger que le coronavirus

    29 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

  3. Imam sur la chaîne Al-Aqsa du Hamas : le coronavirus est un soldat d’Allah

    25 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

  4. Le militant palestinien Yasser Mazhar encourage les attentats suicides en Israël : nous languissons les explosions de bus

    22 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

  5. Ibrahim Eissa, présentateur TV égyptien : le christianisme et le judaïsme sont aussi valables que l’islam

    22 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

Plus de vidéos →

Dernières publications

  • Iran : pressions pour la levée des sanctions par les Etats-Unis et la reconnaissance de son statut nucléaire
  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Jibrail Rajoub, du Fatah : maintenant que cet âne de Trump est parti, Netanyahu ne peut plus diriger le monde – Nous assistons à un deuxième Holocauste en Palestine.
  • Le professeur de théologie Asaad Al-Sahmarani: le projet de Maison abrahamique d’Abou Dabi est une forme de guerre douce – il ne peut y avoir de dialogue interreligieux avec les Juifs, qualifiés de singes, porcs et vipères dans les Écritures
  • L’ayatollah Mohammad Saidi dans un sermon du vendredi à Qom : si juifs et chrétiens ne se soumettent pas aux ordres divins, les musulmans devront les combattre et les forcer à payer l’impôt de la Jizya

Informations

  • Qui sommes-nous ?
  • Mentions légales
  • Contact

Rubriques

  • Regards de la semaine
  • Projets
  • Régions
  • Archives

Visitez aussi

  • MEMRI en anglais
  • Memri TV
  • The Memri Blog
  • Jihad and Terrorism Threat Monitor (JTTM)
  • Observatoire de l’antisémitisme
  • Démocratisation de la région MENA
  • Observatoire de l’Asie du Sud

Nous suivre

  • Facebook
  • Twitter
Copyright © | 2001 - 2014 | Middle East Media Research Institute