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Djihad et terrorisme, Gaza et AP, Politique
22 November 2017
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Des officiels du Fatah et de sa branche militaire à Gaza : Nous ne déposerons pas les armes de la résistance tant que notre terre n’aura pas été entièrement libérée

Membres des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa (image: maannews.net, 10 novembre 2017)

La position du président palestinien et président du Fatah Mahmoud Abbas, selon lequel dans le cadre de l’accord de réconciliation signé par le Fatah et le Hamas le 12 octobre 2017, toutes les armes dans les territoires de l’AP seront détenues par une seule autorité, a suscité l’opposition non seulement du Hamas, mais aussi au sein du Fatah. Au cours des derniers jours, des officiels du Fatah, ainsi que des membres de la branche armée du mouvement, les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, ont déclaré à Gaza qu’ils refusaient tout débat sur les armes des factions armées. A l’occasion de l’anniversaire du décès de Yasser Arafat, ils ont déclaré qu’ils suivraient l’exemple d’Arafat en refusant de déposer les armes tant que la terre de Palestine ne serait pas entièrement libérée. Le membre du Comité central du Fatah Abbas Zaki a même qualifié de traître quiconque considérait que la question pouvait être discutée.

Extraits des déclarations des membres du Fatah et des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa à Gaza:

Un membre du Comité central du Fatah : le Comité central a interdit de discuter des armes ; nous armerons nos brigades à Gaza

Le membre du Comité central du Fatah à Gaza Abbas Zaki, connu pour ses positions radicales, a déclaré dans une interview diffusée sur Al-Alam, station de radio de Hébron : « Les armes de la résistance sont pures ; nous devons les conserver. De jour en jour nous sommes plus entraînés et améliorons nos capacités, [en attendant] le jour J, car nous ne sommes pas des moutons qu’on mène à l’abattoir. Celui qui porte atteinte aux armes de la résistance n’est pas un patriote, et il doit être considéré autrement [qu’un patriote]. Ces armes sont utilisées dans l’ombre de l’occupation et conformément à notre décision nationale. Nous les utilisons efficacement et elles ont un grand impact sur l’autre côté, à savoir Israël. S’il y avait eu la paix et si Israël s’était retiré, il serait logique de soulever [la question] des armes, et nous ne le considérerions pas comme une trahison. Mais actuellement, l’occupation se poursuit… aussi est-il honteux de discuter de cela. C’est Israël qui appelle au retrait [des armes] et nous dit : ‘soyez des esclaves’. Nous ne sommes pas des esclaves. Nous n’allons jamais déposer les armes. Yasser Arafat parlait du ‘pistolet et de la branche d’olivier’. Celui qui appelle à discuter des armes a une identité douteuse. Les armes ne doivent pas être un sujet de discussion… Nous aussi avons des brigades à Gaza, et nous allons recommencer à les armer ».

Abbas Zaki (image: alwatanvoice.com, 9 novembre 2017)

Zaki a ajouté que « la fonction du gouvernement palestinien est de s’occuper des affaires du peuple, tandis que les décisions stratégiques sont le province de l’OLP. [L’OLP] est la source de l’autorité… Nous, au Comité central du Fatah, avons interdit de discuter de cette question. Les armes deviendront plus nombreuses et plus sophistiquées, mais [la décision] de les utiliser relève des organes suprêmes [palestiniens] et du consensus national. Parler de désarmement, c’est faire le jeu d’Israël. Parler du contrôle des armes, c’est se préparer au jour de la bataille ».[1]

Les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa à Gaza : personne ne désarmera la résistance ; les fusils des Brigades existent en parallèle de la voie politique du Fatah

Par ailleurs, la branche armée du Fatah, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, a rejeté à Gaza toute discussion sur les armes de la faction. Lors de l’anniversaire du décès de Yasser Arafat, l’agence de presse palestinienne Maan a rapporté que le dirigeant des brigades, Abou Al-Muntasir ‘Amar, avait déclaré : “Les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa continueront le combat et la résistance par tous les moyens militaires possibles, pour défendre notre peuple palestinien en tout lieu”. Il a souligné que les Brigades “poursuivront la voie d’Arafat, jusqu’à ce qu’elles atteignent ses objectifs et la révolution, à savoir, l’autodétermination, le retour [des réfugiés] et l’expulsion de l’occupation de notre terre… Personne ne peut désarmer la résistance : les armes appartiennent au peuple palestinien et à la cause palestinienne. Tant que l’occupation des terres palestiniennes se poursuivra, les fusils de la révolution resteront pointés sur la poitrine de l’occupation, jusqu’à ce qu’elle s’en aille ou qu’elle meure”.

Il a ajouté : « Le fusil des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa existe en parallèle de la voie politique du Fatah. L’actualisation des succès politiques du peuple palestinien et de la cause palestinienne sont la priorité des Brigades, qui continueront d’être le rempart de la direction palestinienne, conduite par Mahmoud Abbas… Il n’existe aucune contradiction entre la voie politique et la voie militaire, et la campagne contre Israël doit continuer aux niveaux militaire, politique, populaire et diplomatique, afin que le monde entende la voix de la cause palestinienne et rende à leurs propriétaires leurs droits spoliés ».

Amar a également appelé à « renforcer l’unité nationale, à concentrer tous les efforts sur l’isolement d’Israël et sur la fin de l’occupation de la terre et du peuple, et à continuer de marcher sur la voie du dirigeant et martyr Yasser Arafat. »[2]

Abou Muhammad, porte-parole du bataillon Nidal Al-Amoudi des Brigades, a rejeté tout compromis sur les armes de la résistance, affirmant : « La seule arme légitime est l’arme de la résistance, et les factions de la résistance ne rendront pas leurs armes tant que le dernier pouce de la terre palestinienne occupée n’aura pas été libéré ».[3]

En réaction aux déclarations de Hazem Atallah, chef de la police palestinienne en Cisjordanie, qui avait déclaré que les Brigades Izz Al-Din Al-Qassam du Hamas devaient déposer les armes pour le bien de la réconciliation, Abou Mohammed a déclaré : « Ni Atallah ni personne d’autre ne peut désarmer la résistance, parce que ces armes sont plus légitimes que toutes les autres armes. C’est le lien du sang qui est transmis par les martyrs, tombés les armes à la main… Atallah doit savoir : Il est impossible que nous autorisions l’occupation à rôder à Gaza comme elle le fait en Cisjordanie”.[4]

Lire ce rapport en anglais

[1] Alwatanvoice.com, nedal.net, 9 novembre 2017.

[2] Maannews.net, 10 novembre 2017.

[3] Pour les déclarations de décembre 2016 d’Abou Ahmad, commandant du bataillon Nidal Al-Amoudi des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa de Gaza, soutenant la lutte armée et rejetant les négociations avec Israël, voir MEMRI TV Clip No. 5826, Fatah Militant Leader in Gaza: Fatah Has Lost Its Path, Palestine Will Not Be Liberated by Futile Negotiations; Only the Gun Can Reunite Fatah, 31 décembre 2016 ; pour des images des entraînements de ce bataillon, voir MEMRI TV Clip No. 5904, Militants of Fatah’s Al-Aqsa Martyrs’ Brigades Demonstrate Skills during Course Graduation, Simulate Capture of Israeli Soldier, 5 février 2017.

[4] Shehab.ps, 9 novembre 2017.

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