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La série télévisée turque « Sultan Abdülhamid » porte sur le dernier dirigeant ottoman et ses tentatives pour déjouer une série de complots fomentés par le dirigeant sioniste Herzl et un groupe de conspirateurs multinationaux. Dans le premier épisode, diffusé le 24 février 2017, les téléspectateurs apprennent qu’Herzl a enlevé son père. Jakob Herzl – dans la série le véritable auteur du livre « L’Etat juif » – ne soutient plus les desseins de son fils. C’est ainsi qu’il se retrouve enchaîné à un lit dans sa cave de Vienne, transformée en donjon. La cave, éclairée par un chandelier juif, est également utilisée par son fils pour ses prières et rites religieux. Theodor Herzl révèle, dans une conversation avec son père enlevé, son plan pour détourner de sa destination le chemin de fer du Hedjaz qui sert à transporter les Juifs européens en Palestine. À la fin de l’épisode, Jakob Herzl parvient à s’échapper. Un épisode par semaine est diffusé sur la chaîne de télévision turque TRT. Extraits :
Theodor Herzl : « Écoute, Israël : L’Éternel est ton Dieu, l’Eternel est Un. Tu aimeras l’Eternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »
Père, aujourd’hui, j’ai fait le premier pas vers la réalisation de mon rêve. Bien évidemment, ce n’est pas seulement mon rêve, mais le rêve de tous nos frères juifs. Ils auront eux aussi une patrie. Ils gagneront les terres bénies de Jérusalem, les eaux déferlantes du Nil et la douceur impressionnante de l’Euphrate. Le Messie viendra et reconstruira le Temple de Salomon, père. J’ai fomenté un merveilleux plan. Le chemin de fer dont le sultan pense qu’il rejoint La Mecque transportera en réalité les Juifs vers leur terre. Mes serviteurs prendront le contrôle du chemin de fer dans quelques jours. J’aimerais avoir votre soutien à vous aussi. J’aimerais que vous ayez confiance en votre fils, qui vous aime tellement.
Le père de Herzl apparaît, attaché au mur.
Le père de Herzl : J’ai eu beaucoup de disputes avec ta mère. Sais-tu pourquoi ? Parce que j’avais du mal à croire que tu étais mon fils. Un infidèle comme toi ne pouvait être mon fils.
Theodor Herzl : L’infidèle, c’est vous. C’est vous qui avez trahi notre Dieu et nos idéaux.
Le père de Herzl : Je ne crois pas aux dieux qui parlent quand ils le veulent, profèrent autant de menaces qu’ils le souhaitent et autorisent le meurtre pour libérer tous les Juifs. Je crois en Jéhovah. Le Dieu auquel je crois est miséricordieux et te commande d’honorer ton père et ta mère, et de ne pas tuer.
Ne fuis pas, Theodor. Ne fuis pas. L’État d’Israël n’a pas été promis par Dieu. […]
Theodor Herzl : Permettez-moi de vous poser une question. Le commandement « Tu ne tueras point » dans la Torah, s’applique-t-il à tout le monde et en toutes circonstances ? Votre fils va tuer un empereur aujourd’hui, mais cela conduira à la libération de tous les Juifs. Songez à cela, puis répondez-moi. Considérez-vous cela comme interdit ?
Le père de Herzl : Mon fils, l’infidèle le plus dangereux est celui qui prend ce que Dieu a défini comme interdit et essaie de le rendre permissible, en utilisant le nom du Seigneur. […]