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Afrique et Sahel, Iran, Pays du Levant, Politique
9 février 2017
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Le monde arabe divisé face à la décision du président Trump de suspendre l’entrée des citoyens de pays arabes et musulmans aux États-Unis

(Al-Watan, Arabie saoudite, 1er février 2017)

Par : N. Mozes *

Le 27 janvier 2017, le président américain Donald Trump a signé un ordre exécutif intitulé « Protéger la nation de l’entrée de terroristes étrangers aux États-Unis », interdisant temporairement l’entrée de ressortissants étrangers de sept pays musulmans : l’Iran, l’Irak, la Syrie, La Libye, le Soudan, la Somalie et le Yémen. L’ordre exécutif a suscité des débats et des désaccords dans le monde arabe, révélant l’étendue des clivages sur la question.

Officiellement, les pays arabes n’ont pas émis de réaction conjointe. Mahmoud Afifi, le porte-parole du secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Abou Al-Gheit, s’est contenté de publier une déclaration modérée et prudente. Plusieurs des pays arabes concernés se sont abstenus de commenter l’ordre, probablement soucieux de maintenir de bonnes relations avec la nouvelle administration américaine. Les pays qui l’ont effectivement critiqué, l’Irak en tête, l’ont fait avec prudence et modération, surtout en comparaison aux critiques venues du Mexique et de l’Iran.

Le large éventail de réactions officielles s’est reflété dans de nombreux articles de la presse officielle et non officielle dans plusieurs pays arabes.

Pas de réaction conjointe des pays arabes

Comme mentionné, les pays arabes n’ont publié aucune déclaration conjointe concernant le décret du président Trump. Il semble qu’ils soient divisés sur la question, chacun pour ses propres raisons, et qu’ils préfèrent maintenir de bonnes relations avec la nouvelle administration. Certains grands pays comme l’Égypte, le Maroc et la Jordanie – dont le roi Abdallah était le premier dirigeant arabe à rencontrer le président Trump après son investiture – se sont également abstenus de tout commentaire.

D’autre part, l’Arabie saoudite, qui veut asseoir sa position de leader du monde arabe et islamique, ainsi que les Émirats arabes unis (EAU), ont soutenu l’ordre exécutif, le qualifiant de décision souveraine qui n’est pas dirigée contre l’islam. Le ministre saoudien de l’Énergie, Khalid Al-Falikh, a déclaré à la BBC : « Les Etats-Unis ont le droit d’assurer la sécurité de leur population. » [1] Le ministre des Affaires étrangères des EAU, cheikh Abdallah bin Zaid Al-Nahian, a déclaré : « Les pays ont incontestablement le droit de prendre des décisions souveraines… Les États-Unis ont pris une mesure dans le cadre de ces décisions souveraines. Il y a une tentative de donner l’impression que cet ordre exécutif vise une certaine religion. Ce n’est pas le cas. » [2] Ce soutien de ces deux pays découle de l’inclusion dans l’ordre l’exécutif de l’Iran, avec lequel les relations sont très tendues, de leur propre exclusion de la liste des pays visés, et de la volonté de maintenir de bonnes relations avec la nouvelle administration.

Même les pays ouvertement opposés à l’ordre exécutif se sont montrés prudents et limités, se focalisant sur les dégâts qu’il causerait à leurs propres citoyens, plutôt qu’aux autres pays concernés, et soulignant leur coopération avec les États-Unis dans leur lutte contre le terrorisme. Leur critique essentielle consistait à appeler Trump à revoir sa position.

L’Irak était le principal pays opposé à cette mesure. Le Premier ministre irakien Haider Al-Abadi a souligné la coopération de son pays avec les États-Unis dans la lutte contre le terrorisme, déclarant : « Les décisions du président Trump sont mauvaises et nuisent aux Irakiens qui combattent le terrorisme. Nous voulons traquer les terroristes et leurs fonds, et ne pas incriminer leurs victimes et les punir. J’espère que les décisions de Trump seront révisées. Nous disposons de plusieurs options, et nous les examinons. La lutte contre le terrorisme est un objectif stratégique et je m’attelle à trouver une solution qui mènera à un réexamen des décisions de Trump. » Il a précisé qu’il n’accepterait pas les recommandations du parlement irakien d’adopter une mesure réciproque empêchant les Américains d’entrer en Irak [3].

Le Qatar – partisan des Frères musulmans, que l’administration Trump envisagerait de définir comme organisation terroriste – s’est contenté de publier une courte déclaration. Le ministre des Affaires étrangères Mohammed bin Abd al-Rahman Al-Thani a déclaré que les pays musulmans ne pouvaient être considérés comme une source de terrorisme et a appelé Trump à reconsidérer son ordre exécutif.

Dans son communiqué, le ministère soudanais des Affaires étrangères a exprimé son mécontentement devant le fait que les citoyens soudanais soient inclus dans l’ordre exécutif, mais a souligné qu’il continuerait de coopérer avec les États-Unis dans la lutte contre le terrorisme [5].

Le ministère des Affaires étrangères du Yémen a également déclaré, dans une déclaration mesurée, que le Yémen souffre du terrorisme et le combat et que « des décisions de ce type consolident la position des extrémistes et créent la division » [6].

La Ligue arabe et l’Organisation de coopération islamique (OCI) ont également été prudentes. Mahmoud Afifi, porte-parole du secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Abu Al-Gheit, a déclaré que le secrétaire général avait exprimé sa « profonde préoccupation » devant l’ordre exécutif et qu’il appelait le président Trump à le reconsidérer. Il a également exprimé son inquiétude devant l’interdiction imposée aux réfugiés syriens d’entrer aux États-Unis et les « signes indiquant que des critères religieux puissent être utilisés » pour déterminer quels réfugiés seraient acceptés [7]. Par ailleurs, l’OCI a exprimé son appréhension au vu du fait que « ces mesures sélectives et discriminatoires, qui accentueront le discours extrémiste et renforceront ceux qui prêchent la violence et le terrorisme, sont prises à un moment critique où l’OCI s’évertue, avec tous ses partenaires, y compris les Etats-Unis, à lutter contre l’extrémisme et le terrorisme. » [8]

Lire l’article dans son intégralité en anglais

*N. Mozes est chargée de recherche à MEMRI

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