Le 18 janvier 2017, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a publié une déclaration [1] revendiquant l’opération « martyre » contre un camp militaire dirigé par la France et la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) à Gao, au Mali, perpétrée le même jour.
Selon l’ONU, des dizaines de personnes auraient été tuées dans l’attaque qui visait le camp militaire du MOC (Mécanisme opérationnel de coordination) à Gao. Le camp abrite des forces armées maliennes ainsi que des membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). [2]
AQMI a désigné l’auteur de l’attentat comme Abd Al-Hadi Al-Fulani de la Brigade Al-Murabitoun.
AQMI a également mis en garde tous ceux qui collaborent avec les Français : « Par cette opération, nous mettons en garde quiconque serait tenté par la France de rejoindre son alliance, et réaffirmons que nous ne permettrons pas l’installation de casernes et de postes de commandement, ni l’utilisation de patrouilles et de convois [militaires] appartenant à l’occupant français, visant à [combattre] les moudjahidines ou à freiner les musulmans… »
AQMI a également menacé les « forces croisées occupantes » et leurs alliés de nouvelles attaques.
Notes :
[1] Telegram
[2] Minusma.unmissions.org/en/dozens-killed-suicide-attack-against-moc-military-camp-gao, 18 janvier 2017.
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