Le 26 octobre 2016, l’agence de presse iranienne Tasnim, affiliée au Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI), a informé que la marine du CGRI avait dévoilé son « premier drone suicide ». Selon Tasnim, si le drone ne peut transporter de missiles, il peut être rempli d’explosifs pour des missions de type suicide, il est équipé de caméras avancées pouvant également être utilisées la nuit, sa portée est de 1 000 kilomètres et sa vitesse maximale de 250 kilomètres/heure. Il s’agit du deuxième vaisseau de fabication iranienne pouvant être utilisé pour des missions suicides. Le premier était un hors-bord du CGRI.
Traduction du rapport de Tasnim :
La marine du CGRI a récemment renforcé ses capacités de défense aérienne en planifiant et en fabriquant un drone militaire pour les missions d’identification. [Ce drone] est équipé de caméras militaires avancées pouvant être utilisées de jour comme de nuit. Le drone peut voler et exécuter des missions en zones humides comme l’océan… pendant quatre heures d’affilée, et peut exécuter des tâches. Sa portée atteint 1 000 kilomètres. L’un de ses attributs importants est sa capacité à voler à un niveau aussi bas qu’un demi-mètre au-dessus de la surface de l’eau, ou aussi haut que 900 mètres.
La vitesse du nouveau drone de la marine du CGRI atteint 250 km/h et il peut amerrir, ce qui signifie qu’après la mission d’identification, le drone peut facilement atterrir sur la surface de l’eau.
Si ce drone ne peut porter de missiles, au niveau militaire, il peut transporter une importante quantité d’explosifs et est doté d’une capacité suicide, ce qui signifie qu’il peut approcher une cible, voler à la surface de l’eau à grande vitesse, et s’écraser contre le navire ou dans le centre de commandement terrestre.
Hormis les hors-bord « Ya Mahdi », capables de missions suicides, il s’agit du deuxième produit de la marine du CGRI doté de capacités suicides. [1]
Lien vers l’article en anglais
Note :
[1] Tasnim (Iran), 26 octobre 2016.