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Asie, Politique, Russie
20 décembre 2016
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En amont de sa visite officielle au Japon, Poutine au sujet du conflit sur les îles Kouriles : « Nous n’avons aucun problème territorial ; c’est le Japon qui pense avoir des problèmes territoriaux avec la Russie »

Le président russe Vladimir Poutine devait effectuer une visite officielle au Japon les 15 et 16 décembre 2016. En prévision de sa visite, la chaîne télévisée Nippon et le quotidien Yomiuri Shimbun ont interviewé le président russe, en se focalisant sur le conflit des îles Kouriles et sur la Déclaration conjointe japano-soviétique de 1956, qui a rétabli les relations diplomatiques. Au cours de cette interview, Poutine a déclaré que l’absence d’un traité de paix était un « anachronisme », un héritage du passé, et qu’il fallait y mettre fin. Poutine avait précédemment exprimé cette idée lors du forum sur la Coopération économique au Pérou, le 21 novembre dernier. Poutine avait déclaré : « Je pense qu’il est évident pour le Japon et la Russie que l’absence de traité de paix entre nous est un anachronisme, qui nous empêche d’avancer et de nous développer. En outre, la Russie et le Japon sont des partenaires naturels dans la région, où ils se complètent ou pourraient se compléter mutuellement, si leurs relations étaient fondées sur un traité de paix, ce qui n’est malheureusement pas le cas. »

« Tant la Russie que le Japon veulent signer un traité de paix. La voie dans cette direction n’est pas facile, mais nous nous y attelons depuis longtemps. Je ne veux pas revenir à tout l’historique de cette question, mais vous connaissez notre position. »

« La propriété des îles Kouriles a été décidée en conséquence de la Seconde Guerre mondiale, et nous pensons qu’elles font à présent partie du territoire souverain russe, ce qui a été scellé dans des documents internationaux après la Seconde Guerre mondiale. »

« Nous sommes toutefois disposés à entretenir un dialogue sur cette question avec nos partenaires japonais. Nous avons affirmé qu’il pouvait y avoir différentes options. Je voudrais vous rappeler que l’Union soviétique et le Japon ont signé un document à cet effet en 1956, en vertu duquel deux îles devaient être restituées au Japon. Le cadre de cet accord n’a pas été précisé. Il n’a pas été décidé quel pays aurait la souveraineté sur ces deux îles, et les conditions de leur transfert n’ont pas été définies. Nous connaissons la position de nos partenaires japonais, qui veulent les quatre îles. Tout ceci se trouve à notre ordre du jour. »

« Je voudrais souligner de nouveau que tant la Russie que le Japon souhaitent sincèrement signer un traité de paix et cherchent les moyens de le faire. Quant à savoir quelle approche est nouvelle et laquelle est ancienne, je l’ignore. Je sais seulement que cet effort doit être soutenu. »

« Quelle peut-être la base d’un tel accord ? Elle peut être une confiance mutuelle accrue, et la confiance peut être renforcée par une coopération plus large. C’est pourquoi le Premier ministre Abe a proposé un programme de promotion des liens commerciaux et économiques. Il me semble qu’il est constitué de huit points et qu’il inclut la mise en œuvre de grands projets, non seulement pour les îles, mais aussi entre la Russie et le Japon en général. » [1]

Au cours de l’interview, Poutine a souligné la volonté russe de trouver un accord, tout en reprochant au Japon de s’être joint aux sanctions contre la Russie. Poutine a déclaré que le Japon maintenait des « obligations d’alliance » avec les Etats-Unis et que la Russie ne pouvait en conséquence pas lui faire totalement confiance dans un accord et devait vérifier à l’avance « le degré de liberté du Japon [à l’égard de Washington] et quelles mesures il était disposé à prendre ».

Entre-temps, le 22 novembre, le ministère de la Défense russe a déployé des systèmes antimissiles Bal et Bastion sur les îles Kouriles d’Iturup et de Kunashir. Le site Pravdareport.com a rapporté que « le complexe de missiles côtiers Bastion est équipé de missiles supersoniques Onyx P-800. Ce système est capable de détruire des navires en surface de différentes catégories et types. Un système peut comporter jusqu’à 36 missiles pour protéger plus de 600 km de côtes. Armé de missiles subsoniques de basse altitude X-35, le système de missiles Bal est capable de détruire des cibles au sol et en surface de l’ennemi à une distance d’environ 130 km. Le missile X-35 est capable de détruire des bateaux d’une jauge de 5 000 tonnes. » [2]

Il convient également d’observer qu’en prévision de la visite de Poutine, une lettre ouverte signée par des représentants officiels locaux de Sakhaline et des intellectuels a été publiée sur un site web de Sakhalin (Sakhalinmedia.ru, 6 décembre 2016). La lettre implorait Poutine de se montrer ferme et mettait en garde contre des concessions russes en vue d’obtenir un traité de paix officiel, qui pourraient galvaniser les « forces revanchardes » japonaises pour présenter des nouvelles exigences territoriales, incluant non seulement le groupe des îles méridionales, mais aussi l’ensemble de l’archipel des Kouriles, y compris le sud de Sakhaline. La coopération économique avec le Japon, comme avec tout autre pays, doit être fondée sur un avantage mutuel, « sans aucune forme de lien avec des exigences politiques et des références à des événements datant d’un passé lointain ». Les signataires ont rappelé à Poutine que selon la Constitution russe, le territoire russe est entièrement inaliénable et que cela empêche toute concession territoriale ou toute allusion à de futures concessions.

Lire la suite du rapport en anglais

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