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Droits des femmes, Egypte
5 October 2016
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Une présentatrice marocaine : Les Occidentales portent des vêtements plus révélateurs que les Egyptiennes, mais subissent moins de harcèlement sexuel

Fatema Nouali (Photo : Egyptindependent.com)

Dans une chronique du 12 septembre 2016 intitulée « New York… Sex and the City », parue dans le quotidien égyptien en anglais Egypt Independant, la présentatrice marocaine Fatema Nouali rapporte ses impressions suite à sa récente visite à New York. Elle écrit qu’étant fan de la série américaine Sex and the City, elle s’attendait à croiser des New-Yorkaises élégantes et charmantes, attirant l’attention des hommes dans la rue. Or elle fut surprise de découvrir que, si les New-Yorkaises portent des vêtements révélateurs selon les normes égyptiennes, et se mélangent allègrement aux hommes dans les lieux publics, ces derniers ne les regardent pas et elles ne subissent pas le type de harcèlement sexuel si courant en Egypte. Cela, dit-elle, n’est pas dû à une différence intrinsèque entre hommes occidentaux et égyptiens, mais seulement à la loi qui, en Occident, confère aux individus la liberté d’expression et d’action, tout en les obligeant à respecter autrui. Extraits : [1]

Avant de venir à New York, je vivais l’expérience de la vie à New York à travers une série télévisée américaine appelée Sex and the City. J’entretenais une relation étroite avec les héroïnes de la célèbre série télévisée. Je vivais avec elles les menus détails de la vie des New-Yorkaises, qui semblait surtout caractérisée par une grande liberté. Quatre femmes qui prennent toutes les décisions sur leur vie, chacune avec son propre caractère et ses propres objectifs, qui partagent la ville avec les hommes sur un pied d’égalité, à un point qui semblait inimaginable. Elles vivent les petits détails de la vie comme des moyens de se réaliser et de satisfaire leurs ambitions. Quatre femmes, chacune avec son propre style de vie, mais cette différence ne nuit pas à leur amitié…

La série est racontée par la chroniqueuse sexuelle Carrie Bradshaw, qui relate la vie des femmes dans la ville qui ne dort jamais. L’histoire suit la vie de ses amies : l’avocate sérieuse et rationnelle Miranda, la respectée marchande d’art Charlotte, qui rêvait de posséder sa propre galerie, personnage romantique, et Samantha, la plus âgée et la plus sûre d’elle sexuellement. Samantha est une femme d’affaires indépendante. Elle est confiante, forte et franche, et se qualifie de « try-sexuelle » (ce qui signifie qu’elle essayera tout au moins une fois).

Je vivais avec ces femmes, via mon écran, suivant leur vie, chargée d’événements à la fois romantiques et tragiques, certains si proches de nos existences de femmes arabes et d’autres si éloignés que nous ne pourrions les imaginer se produire en public, pour des raisons religieuses et sociales.

Je suis venue à New York avec l’idée préconçue que les femmes de la ville sont élégantes, charmantes et charismatiques, que les yeux des hommes suivent leur beauté dans la rue, ces femmes se montrant quant à elles heureuses et engageantes. J’ai été surprise d’observer des comportements totalement différents.

Ici, les femmes ne connaissent pas le genre de harcèlement sexuel si souvent pratiqué par les hommes. Leurs accoutrement est plus que révélateur selon nos normes, pourtant leurs corps presque nus n’excitent pas nécessairement les hommes, qui ferment simplement les yeux. Dans les espaces contigus du métro se côtoient les deux sexes, mais personne n’échange de regard, dans le respect total de la vie privée de l’autre.

J’étais la seule à observer longuement les personnes des deux sexes, mille questions tournant dans ma tête, et je suis toujours à la recherche d’une réponse à une question. Qu’est-ce qui rend ces gens différents de nous à un tel degré ? Les hommes ici ont-ils des gènes différents de nos hommes ? Ou l’homme arabe est-il plus viril et masculin, et nous devrions remercier la nature de nous avoir offert ce genre d’hommes ?

Il ne m’a pas fallu bien longtemps pour comprendre que l’aversion pour les regards fixes ici n’est pas motivée par des raisons idéologiques ou religieuses. Ici, la loi vous oblige à respecter autrui, et vous garantit la liberté d’expression, d’habillement et d’action – tant que celle-ci n’affecte que vous et n’empiète pas sur la liberté d’autrui.

Je me suis toujours considérée comme libre, jouissant de ma liberté sans restrictions. Mais en côtoyant des femmes ici et en suivant leurs mouvements dans la ville, j’ai compris à quel point nous sommes étrangères au sentiment de partager l’espace public avec l’autre moitié de la société.

Ici, à New York, le corps ne fait pas nécessairement référence au sexe. Les femmes portent ce qu’elles souhaitent. En outre, la dictature de la beauté, selon des normes acceptées pour les femmes, qui les obligent à garder la forme et à être féminines, s’applique uniquement à une minorité.

Je trouvé une ville qui permet aux femmes de vivre dignement, en liberté, en sécurité, en coexistant avec des hommes – sans une pointe de sexe ou de harcèlement. Même les manifestations d’amour, comme les baisers et les étreintes entre amants, courantes en Europe, sont quasi-inexistantes ici. L’amour et le sexe ont leur place dans la chambre à coucher, et avec le consentement des deux partenaires.

Lien vers l’article en anglais

Note :

[1] Egyptindependent.com, 12 septembre 2016.

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