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Europe et Occident, Politique
26 juillet 2016
|
Administrateur

Le rédacteur en chef d’Al-Hayat : Le vote sur le Brexit n’augure rien de bon pour les réfugiés arabes au Royaume-Uni

Ghassan Charbel (Photo : Beirutme.com)

Après le référendum du Royaume-Uni sur le Brexit, au cours duquel le pays a voté le départ de l’Union européenne, Ghassan Charbel, rédacteur en chef du quotidien Al-Hayat basé à Londres, parle de l’un de ses amis, un réfugié irakien qui vient juste d’obtenir la nationalité britannique et qui a voté dans le cadre du référendum. Son ami, explique-t-il, était heureux de trouver un refuge après les horreurs subies dans son pays, et était très impressionné par la démocratie britannique, ses élections libres et équitables et la volonté de ses dirigeants d’assumer la responsabilité, exprimée par la démission du Premier ministre David Cameron. Mais le bonheur de son ami, écrit Charbel, n’a pas duré longtemps, car le résultat du référendum n’augure rien de bon pour lui. Extraits : [1]

Mon ami irakien était si heureux lorsqu’il a reçu la nationalité britannique. Il disposait désormais d’un refuge sûr pour protéger ses fils et petits-fils des horreurs de l’Etat islamique et de la « compassion » d’Al-Hashd Al-Sha’abi [milices chiites opérant en Irak]. Quelques semaines après être devenu citoyen britannique, il a reçu des documents l’informant qu’il avait le droit de voter dans le cadre du référendum déterminant si la Grande-Bretagne allait rester dans l’Union européenne ou non.

Il a ressenti une profonde gratitude, parce qu’on ne lui avait jamais demandé son avis sur les affaires irakiennes, ou sur l’avenir de l’Irak. [Dans l’Irak de Saddam Hussein], le ministre de l’Intérieur déterminait le résultat des élections avant même leur tenue – et [dans tous les cas], il ne s’agissait que de renouveler le serment d’allégeance à « M. le Président en chef » et rien de plus. Les services secrets irakiens organisaient des pétitions signées avec du sang pour établir la loyauté absolue [des habitants] envers « le Précurseur ». Après la destitution du dirigeant historique, les élections irakiennes ont changé – [à présent], il fallait choisir entre « la Maison chiite » et la « Maison sunnite » ou la « Maison kurde » – maisons bâties sur l’amertume [accumulée au cours de l’histoire], chaque partie souhaitant profondément se séparer des autres.

[Mon ami] a choisi une cravate pour marquer la solennité de l’événement, [et lorsqu’il est arrivé au bureau de vote], il n’a vu aucun officier de police à l’extérieur et n’a senti aucun membre des renseignements. Il n’a pas non plus entendu de chants comme « avec notre esprit et notre sang [nous rachèterons notre dirigeant] » et personne n’a clamé « Cameron à jamais, ou bien nous mettrons le pays à feu et à sang ».

La file d’attente devant le bureau de vote était relativement longue, et l’atmosphère était calme, comme dans une bibliothèque. Une femme lui a tendu un simple morceau de papier, sur lequel il devait choisir entre deux options – « Rester » ou « Quitter ». Il a remarqué que personne dans la file n’a demandé aux autres comment ils votaient. Bien étrange…

En vérité, il n’était pas vraiment inquiet, parce qu’il était intimement persuadé, au fond de son cœur, que le régime n’avait pas appelé à un référendum pour le perdre, et que ses organes allaient sûrement trouver un moyen de garantir le résultat [escompté]. Il est donc allé se coucher tranquillement. Le résultat ne pouvait aucunement assombrir sa nouvelle quiétude de Britannique et d’Européen.

Il a dormi paisiblement, [pensant] que l’opinion publique britannique était certainement plus intelligente que celle du public [arabe]. [Il a pensé que le public britannique] pourrait exprimer de l’amertume envers la bureaucratie de Bruxelles et ses dirigeants non élus, le poids de la législation européenne et le problème des immigrants affluant [en Grande-Bretagne] en provenance d’Europe orientale, le manque de clarté concernant l’identité, les effets de la mondialisation et les crocs des banques internationales. [Mais il était certain] que l’opinion publique britannique ne prendrait jamais le risque de créer une fissure dans la construction européenne et d’envoyer des ondes de choc à travers la Grande-Bretagne elle-même.

La matinée a de fait été difficile. Les Anglais n’ont pas suivi l’appel de David Cameron, qui leur avait demandé de considérer avec gravité les intérêts de leurs enfants et petits-enfants et de ne pas céder à des slogans comme « La Grande-Bretagne d’abord » et « Reprendre le contrôle et retrouver l’indépendance ». [Toutefois], la logique de l’île [britannique] a vaincu celle de la plus grande maison [l’Union européenne]. Les réminiscences du sentiment impérialiste  et [le désir] de conserver le caractère [britannique] ont vaincu l’aventure du partenariat et du pluralisme. Une simple peur a vaincu un espoir complexe…

Mon [ami] irakien a regardé [le compte-rendu] du vote à la télévision. Le mot « tremblement de terre » revenait fréquemment, et les marchés boursiers ont commencé à enregistrer des pertes… Quelqu’un a parlé d’un tournant historique et a comparé [le résultat] du vote à la chute du mur de Berlin ; une autre personne a averti que le coup porté par les Britanniques à l’ordre européen était similaire à celui que Gorbatchev avait porté à l’Union soviétique.

Quelques heures plus tard, David Cameron est apparu à la télévision et a déclaré que les Britanniques s’étaient exprimés, que leurs souhaits seraient respectés, et qu’il démissionnerait et laisserait le poste de Premier ministre à quelqu’un d’autre. L’Irakien s’est frotté les yeux : qu’avait fait Cameron pour justifier sa démission ? L’homme qui avait ordonné à l’armée [irakienne] d’envahir le Koweït [de Saddam Hussein] n’a pas démissionné. Le [Premier ministre irakien Nouri] Al-Maliki, responsable de la dislocation de l’armée irakienne et de la capture de Mossoul par l’EI, n’a pas démissionné. Dans notre culture [arabe] un haut-fonctionnaire ne présente pas d’excuses ni ne démissionne. Nos dirigeants ne démissionnent pas avant de s’être assurés qu’ils entraînent le pays [avec eux] dans l’abîme.

Mais les réjouissances de l’Irakien dans son refuge britannique n’ont pas duré longtemps. La carte de l’Angleterre peut être mise en lambeaux et se réduire, comme celles de l’Irak et de la Syrie. En Ecosse et en Irlande [du Nord], le sentiment grandissant est qu’il faut divorcer de la Grande-Bretagne. Le précédent britannique pourrait se reproduire sur le Vieux Continent, car la droite radicale a trouvé une nouvelle opportunité. Le rôle joué par l’Europe devrait diminuer face à la voracité du tsar [russe] et à l’émergence du géant chinois et de la nation de Donald Trump. C’est le destin.

[Mon ami] irakien a perdu deux fois ; les Arabes ont l’habitude de perdre deux fois.

Lien vers l’article en anglais

Notes :

[1] Al-Hayat (Londres), 27 juin 2016.

 

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