Le 11 juillet 2016, la publication des résultats des examens de fin d’études par le ministère de l’Education de l’Autorité palestinienne (AP) a été largement couverte par les médias palestiniens. Le 12 juillet, les quotidiens de l’AP ont publié des articles sur les lycéens tués au cours de l’année scolaire pour avoir mené, ou tenté de mener, des attaques au poignard contre des Israéliens, et qui n’ont donc jamais obtenu leur diplôme. Les articles ont loué le martyre des adolescents, jouant avec le mot shahada en arabe, qui signifie à la fois « diplôme » et « martyre ». L’article principal du quotidien palestinien officiel Al-Hayat Al-Jadida a répertorié 16 étudiants palestiniens qui n’ont pu se présenter aux examens de fin d’année, mais ont « réussi [l’examen] difficile de mourir en martyrs pour la patrie » avec brio. Et d’ajouter : « Mourir en martyr est la voie de l’excellence et de la supériorité. »
La liste comprenait Ahmad Abu Al-Rab, 16 ans, impliqué dans la fusillade et l’attaque au poignard du 3 février à la porte de Damas, dans la Vieille Ville de Jérusalem, dans laquelle une garde-frontière israélienne a été tuée, ainsi que Labib Aazem et Mohammed Zaghlawan, tous deux âgés de 17 ans, qui ont mené une attaque au couteau le 2 mars, à Har Bracha, blessant deux soldats israéliens.