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Iran, Politique
8 February 2016
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Faisant allusion à Khamenei, Rafsandjani qualifie d’ “hérétiques” certains partenaires de la Révolution islamique

Au vu du durcissement de la répression mené du régime iranien à l’approche des élections au Majlis et à l’Assemblée des Experts, prévues pour le 26 février 2016, et au vu de la disqualification massive de milliers de candidats des courants pragmatique et réformiste,[1] le chef du Conseil de discernement et dirigeant du camp pragmatique, Hashemi Rafsandjani, a vivement critiqué le régime, affirmant qu’il tentait d’imposer ses candidats au peuple au lieu d’autoriser des élections vraiment libres et démocratiques.

Dans un discours prononcé devant les militants des partis interdits par le régime, filmé entre novembre et décembre 2015 et publié fin janvier 2016 sur son site Internet (voir le clip de MEMRI TV No. 5298, Rafsanjani Protests against the Regime’s Oppression of Its Citizens), Rafsandjani a émis un avertissement concernant l’intention des cercles idéologiquement proches du régime d’imposer leurs candidats. Il a protesté contre la suppression de la liberté d’expression des étudiants d’université et contre l’interdiction de partis politiques, et prévenu l’establishment au pouvoir que ses actions éloignaient le peuple de sa loyauté envers la Révolution islamique.

En réponse aux vives critiques de Rafsanjani, le Guide suprême iranien Ali Khamenei a ordonné le 2 février 2016, lors d’une rencontre avec Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la Sécurité nationale, au conseil et aux autres institutions du régime, de s’opposer au courant pragmatique de Rafsandjani : “Depuis la victoire de la Révolution [islamique], certains ne sont pas d’accord avec la pensée révolutionnaire, tandis que d’autres, même s’ils restent au sein du régime [allusion à Rafsandjani et ses partisans] ne croient plus [à la nécessité de] lutter contre l’arrogance [à savoir les Etats-Unis]. Il faut s’opposer à ce courant”. [2]

Le lendemain, Rafsandjani a rendu publiques ses “recommandations aux membres des médias”, leur demandant d’agir professionnellement et de refléter la réalité dans leur travail, en se montrant fermes, à l’ère d’Internet, et de se tenir aux côtés des membres de la société iranienne qui sont politiquement et civilement opprimés, dans l’esprit des valeurs morales et de justice.

Lors de cette réunion, il a abordé certains moments importants de l’histoire révolutionnaire de l’Iran, lorsqu’il était aux côtés du fondateur de la Révolution, l’ayatollah Ruhollah Khomeiny. Il a affirmé que c’était lui qui lui avait demandé d’assumer la responsabilité de la manière dont la guerre Iran-Irak de 1980-1988 avait pris fin, quitte à être jugé pour cela.

Il s’est plaint du harcèlement politique provenant du courant idéologique et de calomnies à son encontre – nommant Khamenei en personne et d’autres membres du régime – calomnies émises au cours des manifestations du “Mouvement vert” en 2009 et se poursuivant à l’heure actuelle. Il a expliqué que, depuis qu’il avait compris que certains de ses partenaires de la Révolution islamique – allusion à Khamenei – s’étaient écartés du chemin révolutionnaire et étaient devenus des “hérétiques”, il leur avait retiré son appui spirituel.

Avant même le discours de Rafsandjani du 4 février devant les médias, et en réponse à ses critiques publiques contre le régime, et notamment à ses critiques contre la disqualification de milliers de candidats des courants pragmatique et réformiste, [3] la colère contre Rafsandjani dans le camp idéologique ne fait que croître. Le 1er février 2016, le membre du Majlis Hamid Resaei a déclaré qu’il “s’était écarté du chemin” de la Révolution islamique, était “corrompu” et qu’il “diffusait des rumeurs et des mensonges.”[4] Le lendemain, Abdallah Haji Sadeghi, représentant du Guide suprême iranien Ali Khamenei au sein du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), a affirmé que le “comportement de Rafsandjani était similaire à celui des ennemis” [5]. Le 4 février, le membre de l’Assemblée des Experts Hassan Mamdouhi a déclaré qu’il espérait que les déclarations de Rafsandjani ne créeraient pas de nouvelle “fitna”, à savoir des émeutes, et il a prévenu que le peuple résisterait à toute fitna. [6]

Mojtaba Zolnour, conseiller du représentant de Khamenei au sein du CGRI, a affirmé que même les ennemis de l’ayatollah Ruhollah Khomeiny n’avaient jamais fait de déclarations comme celles de Rafsandjani et qu’il était temps que celui-ci rejoigne son fils en prison.[7]

Lire en anglais des extraits des déclarations de Rafsandjani aux activistes politiques le 23 janvier, et des déclarations lors de sa rencontre avec les membres des médias le 4 février.

 

 

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