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Droits des femmes, Pays du Levant
7 October 2015
|

Actions en Syrie pour freiner la propagation des mariages de mineures

Campagne "Child Not Wife" (enfant et non épouse) (Facebook.com/childnotwife, March 11, 2015)

L’une des graves conséquences de la guerre en Syrie depuis plus de quatre ans est l’exploitation des jeunes filles mineures, notamment de celles mariées par leurs propres familles. Si de telles unions existaient en Syrie avant la guerre – en 2010, le parlement syrien avait même organisé un atelier en collaboration avec l’ONU sur le problème – elles connaissent une augmentation significative depuis le début de la crise.

La loi syrienne fixe l’âge légal du mariage à 18 ans pour les garçons et à 17 ans pour les filles. Cependant, la loi autorise aux  garçons de seulement 15 ans et aux filles de seulement 13 ans à se marier sous certaines conditions, comme, pour les filles, la présence dans la salle d’audience et l’accord signé de son tuteur légal, à savoir son père ou son grand-père. Dans certains cas, le cadi (juge musulman) peut être amené à évaluer si la jeune fille est physiquement prête pour le mariage et interdire l’union.

Campagne "Child Not Wife" (enfant et non épouse) (Facebook.com/childnotwife, February 3, 2015)
Campagne “Child Not Wife” (enfant et non épouse) (Facebook.com/childnotwife, February 3, 2015)

Avec le déclenchement du conflit en Syrie, cette pratique, courante surtout au sein des familles défavorisées, s’est propagée dans les camps de réfugiés syriens en Jordanie, en Turquie et au Liban, ainsi que dans les zones du pays contrôlées par l’Etat islamique (EI). Aujourd’hui, elle a cours aussi dans des zones contrôlées par le régime du président syrien Bachar Al-Assad, par les rebelles ou par les Kurdes. Toutefois, en raison du chaos actuel, il n’y a aucune donnée précise sur l’ampleur du phénomène.

Le ministre de la Justice syrien Najm Hamad Al-Ahmad a affirmé qu’en 2013, seulement 10 % des mariages enregistrés par les tribunaux de la charia impliquaient des jeunes filles mineures, et a qualifié cette augmentation de « préoccupante ». Le premier cadi de Damas, Mahmoud Al-Maarawi, a déclaré que plus de la moitié des demandes de mariage dans la ville concernaient des filles de moins de 17 ans. En outre, depuis le début du conflit, les mariages urf – selon la coutume, qui ne sont pas enregistrés auprès des autorités étatiques, et qui concernent souvent des jeunes filles mineures – ont également augmenté, pour un certain nombre de raisons, notamment parce que les tribunaux ne fonctionnent pas dans de nombreuses régions du pays et que les citoyens redoutent de voyager. Selon un rapport, 400 mariages urf ont lieu en Syrie chaque jour ; et quelque 200 jeunes filles mineures se marieraient quotidiennement en Syrie.

Cette augmentation des mariages de jeunes filles mineures a plusieurs causes : la situation économique désastreuse dans le pays, qui incite les parents à marier leurs filles afin de réduire les frais de subsistance ; la baisse de la sécurité personnelle, surtout des femmes, qui motive les parents à s’assurer qu’un époux veille à la sécurité et à l’honneur de leurs filles ; et les nombreuses victimes de la guerre, qui renforcent le désir des familles de se perpétuer.

Nombre de ces mariages sont de courte durée, se terminant par un divorce lorsque les très jeunes mariées se révèlent incapables de tenir une famille. En conséquence, des campagnes d’information populaires, dans les zones contrôlées par les rebelles, les Kurdes ou le régime, sont organisées, pour éduquer le public sur les risques des unions de filles mineures et tenter de freiner la propagation de cette pratique.

Par Dr. M. Terdiman, chargé de recherche à MEMRI.

Lire l’article dans son intégralité en anglais

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