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Egypte, Iran, Politique
1 septembre 2015
|
Administrateur

La blogueuse et commentatrice politique égyptienne Nervana Mahmoud : Pour les progressistes, l’accord avec l’Iran pourrait être le baiser de la mort

Nervana Mahmoud (Photo : Nervana1.org)

Dans un article paru le 19 juillet 2015 sur le site en anglais du quotidien Al-Ahram, intitulé « L’accord avec l’Iran : un baiser de la mort potentiel pour le progressisme au Moyen-Orient » [1] la blogueuse et commentatrice politique égyptienne Nervana Mahmoud critique l’argument émis, notamment par le président américain Barack Obama, et d’autres membres de son administration, selon lequel l’accord sur le nucléaire avec l’Iran renforcerait les éléments modérés.[2] Au lieu de promouvoir les progressistes, écrit-elle, l’accord ne va faire que renforcer la direction théocratique actuelle de l’Iran, en mettant fin à l’isolement du pays. Il enverra aussi, souligne-t-elle, aux autres régimes autoritaires de la région, un message que les États-Unis sont susceptibles de fermer les yeux sur la répression des dissidents, tout en encourageant les mouvements islamistes à imiter l’Iran en choisissant la voie de l’extrémisme. 

Nervana Mahmoud accuse ensuite l’administration Obama de promouvoir l’« anti-progressisme » en qualifiant de modéré « tout groupe, entité, ou État désireux de faire preuve de pragmatisme et de coopération avec les États-Unis, indépendamment des actes intolérants de cet État sur le terrain ». Extraits : 

« Pour les mollahs iraniens, l’accord sur le nucléaire est une reconnaissance indirecte par l’Occident que leur modèle antimoderniste est viable et qu’il fonctionne » 

Après douze ans de propositions diplomatiques et vingt mois de négociations ardues, l’Iran théocratique et les grandes puissances ont trouvé un accord sur le nucléaire qui, indépendamment de ses avantages potentiels, est indubitablement une victoire pour l’anti-progressisme intelligent et un baiser de la mort potentiel sur les perspectives de voir émerger des démocraties progressistes et pluralistes au Moyen-Orient.

Tant les islamistes anti-progressistes chiites et sunnites que les autocrates non islamistes anti-progressistes pourraient se voir considérablement rehaussés avec cet accord.

Il y a quelques années, malgré tous les découragements, je me suis rendue en République islamique d’Iran. A ma surprise, j’ai découvert une nation vibrante, avec de nombreux jeunes à l’esprit progressiste aspirant à la liberté et à la démocratie. Ces jeunes peuvent maintenant célébrer la levée des sanctions et la fin de l’isolement de l’Iran, mais il est improbable que l’accord sur le nucléaire comble le fossé entre eux et leurs dirigeants théocratiques.

Pour les mollahs iraniens, l’accord sur le nucléaire est une reconnaissance indirecte par l’Occident que leur modèle antimoderniste est viable et qu’il réussit. Le président américain Barack Obama est peut-être sincère dans ses espoirs que l’Iran abandonnera le chemin de la violence et son idéologie rigide en suivant cet « accord historique », mais ses espoirs pourraient se révéler n’être que des vœux pieux.

Le régime – à présent moins isolé – est moins enclin à accompagner l’abandon convenu de son programme nucléaire d’un abandon de ce qu’il perçoit comme une idéologie qui réussit encore plus qu’avant. De nombreux commentateurs ont souligné que l’accord n’aurait pas pu arriver à un plus mauvais moment pour le monde arabe. Avec les tensions communautaires ouvertes dans de nombreux pays arabes, un Iran islamique fort ne pourra qu’inciter d’autres groupes islamiques politiques à tenter de rivaliser avec les mollahs.

L’influence régionale de l’Iran au Liban, en Irak, en Syrie et au Yémen ne fera que déclencher un mouvement opposé de la part de forces qui partagent la croyance sous-jacente dans l’islamisme, tout en s’écartant de son interprétation communautaire. Depuis 1979, l’islamisme sunnite a appris une leçon importante de l’Iran : « Yes, we can » – slogan que les islamistes ont calmement adopté, bien avant qu’Obama prononce ces mots en 2008.

Les islamistes arabes considèrent l’Iran théocratique comme un parfait modèle de réalisation de leur rêve de dominer les sociétés arabes. Le nouvel accord sur le nucléaire ajoutera deux autres leçons, et la démocratie libérale n’en fait pas partie : la défiance et le lobbying à Washington… Samedi dernier, Ahrar Al-Sham, un groupe insurgé islamiste sunnite combattant en Syrie, a publié un article dans le Washington Post clamant croire en un « avenir modéré en Syrie ». Charles Lister, chercheur hôte à Brookings, a examiné minutieusement leur affirmation : « Ahrar Al-Sham a été un des alliés militaires les plus importants de la filiale d’Al-Qaïda, Jabhat Al-Nusra ». La publication de cet article indique en soi à quel point certaines personnes dans les couloirs du pouvoir à Washington sont disposées à accepter le discours d’Ahrar.

Les conséquences pour la Syrie pourraient être encore plus graves. La Syrie continuera d’être partagée entre deux forces mutuellement exclusives, sunnites et chiites ; beaucoup d’entre elles sont radicales, violentes et antidémocratiques. D’une certaine manière, l’administration Obama semble ne voir aucun problème à les englober toutes deux… « Toutefois, l’adoption tacite du combat des milices chiites contre les groupes sunnites radicaux tels que l’État islamique (EI), tout en prétendant que les autres radicaux comme Ahrar Al-Sham sont modérés, ne paraît pas être une stratégie raisonnable ». 

« Il est dangereux pour les États-Unis de renforcer l’anti-progressisme dans une région qui souffre principalement à cause de ses acteurs anti-libéraux » 

En Egypte, ni la destitution de Hosni Moubarak, ni le renvoi de Mohammed Morsi n’ont permis l’avènement d’une démocratie libérale. En outre, une partie significative des Frères musulmans, en dépit de leur antipathie pour l’islamisme chiite, commence à considérer le modèle iranien comme le moyen de regagner le pouvoir.

Ils attribuent à tort leur incapacité à diriger le pays pendant la présidence de Morsi à ce qu’ils décrivent comme leur « réticence à adopter une politique révolutionnaire ». L’éjection violente par les mollahs de leurs opposants en 1979 est perçue comme « un modèle ». En outre, les Frères musulmans et leurs partisans continueront de faire du lobbying à Washington, en espérant que leur projection d’une défiance de style iranien convaincra l’administration Obama d’exercer des pressions sur les dirigeants au Caire pour modifier leur attitude envers le groupe.

D’un autre côté, nombre des partisans du président Abdel Fattah Al-Sissi utiliseront l’Iran comme prétexte pour justifier une répression renforcée des opposants, et affirmeront que les grandes puissances, qui souhaitent lever les sanctions imposées au régime iranien, malgré 36 ans de pouvoir impitoyable, n’ont aucune justification morale pour juger l’Egypte.

Dans son discours du Caire en 2009, le président Obama avait promu la tolérance, le respect des minorités et la liberté religieuse. Il avait également affirmé que des élections seules ne constituaient pas une démocratie.

A présent, comme l’a souligné Hisham Melhem, chef du bureau de la chaîne d’information Al-Arabiya à Washington, « après presque six ans et demi de tentatives d’influer sur les événements au Moyen-Orient, le président Obama a peu d’accomplissements à son actif, à l’exception de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran. De manière plus alarmante, le président américain semble avoir rabaissé ses exigences, et serait à présent disposé à accepter une définition plus conciliante de la modération, incluant tout groupe, entité ou État désireux de faire preuve de pragmatisme et de coopération avec les États-Unis, indépendamment de ses actes intolérants sur le terrain ».

Il y a des raisons intrinsèques à la métastase des conflits religieux et ethniques qui a suivi l’échec du réveil arabe. Il n’est pas raisonnable de penser que les Etats-Unis « stabiliseront » la région ; toutefois, il serait dangereux pour les États-Unis de renforcer l’anti-progressisme dans une région qui souffre principalement à cause de ses acteurs anti-progressistes. Il serait regrettable que le président Obama entre dans l’histoire comme l’homme qui a manié avec maladresse le bouton d’alarme de l’anti-progressisme occidental et qui a donné l’accolade aux ennemis du progressisme au Moyen-Orient.

Notes :

[1] English.ahram.org.eg, 19 juillet 2015.

[2] Voir par exemple les interviews d’Obama dans Al-Sharq Al-Awsat (Aawsat.net, 13 mai 2015) et sur la National Public Radio (Npr.org, 7 avril 2015).

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