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Iran, Pays du Levant, Politique
3 août 2015
|

Le président syrien Bashar El-Assad : L’accord sur le nucléaire est une victoire pour l’Iran

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

Dans une déclaration publique en date du 26 juillet 2015, diffusée à la télévision syrienne officielle, le président Bashar El-Assad affirme que l’Iran « a remporté une grande victoire » avec l’accord sur le nucléaire, grâce à « sa ténacité, sa détermination et sa volonté d’acier ».  Extraits : 

Bashar El-Assad : Leur vision étriquée a fait croire aux Occidentaux qu’ils seraient épargnés par les étincelles ardentes du terrorisme, qui pètent d’un endroit à un autre dans notre monde arabe chaotique, incendiant des pays entiers d’un Moyen-Orient déjà instable. Ils n’ont pas pris en considération la possibilité que le terrorisme frappe le cœur de l’Europe, notamment en Europe de l’Ouest. Ils n’ont toutefois pas appris la leçon des choses. Leur attitude face à ce phénomène est toujours caractérisée par l’hypocrisie. Lorsqu’ils en sont la cible, il s’agit de terrorisme, mais lorsque c’est nous qui en sommes la cible, il s’agit de révolution, de liberté, de démocratie et de Droits de l’Homme. Dans leur cas, les responsables sont des terroristes, alors que dans le nôtre, ils sont considérés comme des rebelles et des opposants modérés. Ils crient aux oreilles du monde entier lorsqu’ils sont touchés par une étincelle, mais restent muets comme des tombes quand son feu nous consume.

Les récents changements sur la scène internationale sont bien réels. Nous observons une analyse différente de ce qui est arrivé en Syrie et une nouvelle vision des mensonges utilisés et des déclarations mensongères occidentales. Mais les changements positifs en Occident sont instables et éphémères, car ils découlent de leur inquiétude face au terrorisme qui les a frappés et de leur crainte que le Moyen-Orient se transforme en scène de propagation du terrorisme… Eh bien, le Moyen-Orient est l’arrière-cour de l’Europe.

[…]

Ainsi, selon moi nous ne devrions pas compter sur ces changements. Ils n’ont retenu aucune leçon et n’ont acquis aucune valeur morale. Tant qu’ils useront de deux poids, deux mesures dans leurs discours, tout demeurera temporaire et nous ne devrions pas compter dessus. À n’importe quel moment, les choses peuvent changer. Lorsque leur conjoncture interne s’améliorera, que les élections [seront passées] ou que le terrorisme [sera jugulé], ils retourneront à leurs vieilles politiques colonialistes.

[…]

Quant à la discussion sur les concessions que devrait faire l’État syrien… Notre pays est accusé d’être radical, extrémiste, rigide et irréaliste. Il y a un principe simple et légal. Nous avons des experts juridiques avec nous ici, mais ce principe est tellement simple qu’il ne nécessite aucun expert : on ne peut renoncer à ce que l’on ne possède pas, à moins d’être fondé de pouvoir par le propriétaire. Les Syriens ne nous ont pas demandé de renoncer à leurs droits nationaux. Seul le peuple syrien a le droit de faire des concessions, s’il le décide. Si le peuple syrien avait voulu faire ces concessions, il n’aurait pas persévéré pendant quatre ans et payé ce prix excessif.

[…]

L’Iran, notre voisin, nous a seulement fourni son expertise militaire. Ils ne nous ont rien donné d’autre sur le plan militaire. Quant à nos frères loyaux de la résistance libanaise, ils se sont battus à nos côtés et nous ont donné tout ce qu’ils pouvaient… Ils nous ont donné tout ce qu’ils pouvaient, y compris des martyrs, dont le sang s’est mélangé à celui de leurs frères de nos forces armées.

[…]

Si l’on prend en compte ce que j’ai dit à propos de la guerre, des superpuissances nanties et du soutien illimité des terroristes, [peut-on dire que] les forces armées syriennes sont capables de mener à bien leurs missions et de défendre leur pays ? Je n’aime pas les exagérations. Ma réponse, scientifiquement juste, est la suivante : oui, elles en sont tout à fait capables… Elles sont capables de le faire, sans peine. Je ne dirai même pas que c’est très difficile. Elles peuvent le faire aisément.

[…]

Un pays n’appartient pas au peuple qui y vit et qui détient son passeport. Un pays appartient au peuple qui le protège et le défend.

[…]

Mes frères et sœurs, nous traversons une étape cruciale, sans solution de compromis [possible], où toute hésitation est synonyme de défaitisme, lâcheté, collaboration et trahison. Il ne peut y avoir de renonciation aux droits, ou d’abandon d’un pouce [de terre]. Nous ne deviendrons pas des esclaves, mais des maîtres indépendants de notre pays, de nos capacités et de nos droits. Le monde évolue progressivement. Les pays qui adhèrent à leurs droits sont voués à sortir victorieux. Le meilleur exemple en est notre voisin, l’Iran, qui a abouti à un accord [nucléaire] après une longue période de souffrance et de tolérance, animé de ténacité, de détermination et d’une volonté d’acier. C’est le comportement des pays libres, qui refusent d’être assujettis ou limités. Ils placent les intérêts de leur peuple avant tout, et progressent ainsi.

[…]

Ce qui compte pour moi, c’est le contexte – comment l’Iran en est arrivé à une telle victoire. Que l’on aime l’Iran ou non, que l’on soit d’accord avec l’Iran ou non, ce pays a remporté une grande victoire.

[…]

C’est l’unité du peuple iranien qui a réalisé cet accord et a conféré à l’Iran le droit au nucléaire.

[…]

Nous payons un prix excessif, mes frères et sœurs, car le complot existe à grande échelle. C’est une guerre pour notre survie, l’enjeu étant « être ou ne pas être ».

[…]

N’oublions pas de remercier notre nation-sœur, l’Iran, pour le soutien qu’elle a apporté et qu’elle continue d’apporter à la Syrie. Nous remercions la Russie et la Chine pour leur fidèle amitié, et pour leur assistance dans plusieurs domaines, surtout sur les forums internationaux. Nous remercions la résistance libanaise du plus profond de nos cœurs… Nous remercions la résistance libanaise du plus profond de nos cœurs pour avoir répondu à notre loyauté par une même loyauté et à notre sang versé en versant aussi son sang pour nous.

[…]

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