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Pays du Levant, Péninsule arabique, Politique, Voix progressistes
22 June 2015
|

Un journaliste saoudien : Depuis Oslo, les poignées de main entre des responsables arabes et leurs homologues israéliens sont une pratique courante

Poignée de main Eshqi-Gold (Source : Raialyoum.com, 5 juin 2015)

La poignée de main, lors d’une conférence le 4 juin 2015 à Washington, entre le général (ret.) saoudien Anwar Eshqi, qui fut pendant des années un conseiller haut-placé du Royaume saoudien, [1] et le nouveau directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Dore Gold, a suscité des critiques à l’encontre de l’Arabie saoudite dans les médias et les réseaux sociaux arabes, accusant cette poignée de main d’être une étape vers la normalisation des relations avec Israël. [2]

En réponse à ces accusations, l’éditorialiste du quotidien Al-Hayat, basé à Londres, Daoud Al-Shiryan, qui est aussi l’ancien rédacteur en chef d’Alarabiya.net, a écrit que les détracteurs de l’Arabie saoudite sont des hypocrites. Selon lui, d’autres représentants officiels arabes de haut-rang, qui ont également serré la main d’homologues israéliens, n’avaient pas subi un tel traitement ; ceux qui attaquent l’Arabie saoudite sont membres de « l’axe de résistance » et exploitent délibérément cet incident pour détourner l’attention des médias de leurs propres échecs.

Extraits [3] : 

La rencontre entre Anwar Eshqi, directeur du Centre d’études stratégiques et diplomatiques sur le Moyen-Orient à Djedda, et le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Dore Gold, a cristallisé l’attention de plusieurs médias arabes. L’attaque contre l’Arabie saoudite qui a suivi cette rencontre nous rappelle l’attaque similaire qui avait suivi la poignée de main entre le prince Turki Al-Fayçal et le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, lors d’une session de la Conférence sur la sécurité de Munich, il y a quelques années. [4]

Ceci en dépit du fait que le prince Turki avait contraint Ayalon à présenter des excuses, lorsque ce dernier avait demandé à Turki Al-Fayçal de le rencontrer et de lui serrer la main. Le prince avait dit à Ayalon : « C’est à vous de venir vers moi ». Lorsqu’ils s’étaient rencontrés face à face, Ayalon avait dit au prince : « Je vous présente mes excuses pour ce que j’ai dit ». Le prince avait alors accepté ses excuses et s’était conformé à la position [diplomatique officielle] de son pays.

Concernant cette rencontre, certains médias ont oublié que le prince avait refusé de s’asseoir avec Danny Ayalon, en raison du mauvais traitement infligé à l’ambassadeur turc en Israël, et se sont [contentés] de se focaliser sur la poignée de main entre les deux hommes. Les médias et les journalistes l’avaient interprétée comme un plan de normalisation des relations avec Israël – et la même chose s’est produite avec la rencontre [entre Eshqi et Dore Gold].

La position saoudienne concernant la normalisation est exposée dans le texte de l’Initiative [de paix] arabe, et pour la comprendre, nul besoin de la moindre interprétation de journalistes et de commentateurs politiques. Sans parler du fait que les poignées de main entre de hauts-représentants arabes et de hauts-représentants israéliens n’ont jamais cessé depuis les [accords d’] Oslo, et personne au sein des médias arabes ne considère qu’il s’agissait d’une normalisation. Toutefois, lorsque [les Israéliens] serrent la main des Saoudiens, même lorsqu’ils [les Saoudiens] n’occupent aucun poste officiel, alors les « amis » de l’Arabie saoudite au sein des médias arabes commencent à se plaindre.

[Ainsi, par exemple], il y a quelques semaines, des représentants de pays arabes ont rencontré des Israéliens, lors d’une conférence en Jordanie à laquelle assistaient des Européens et des Américains. L’objet de la conférence était de promouvoir la coordination sécuritaire entre Israël et les pays arabes. Les mêmes « héros » dans les médias arabes n’ont pas parlé de cette conférence. De même, ils n’ont pas attaqué le défunt Edward Saïd, lorsqu’il a écrit dans Al-Hayat, demandant aux intellectuels arabes d’initier des contacts avec des intellectuels israéliens et de les inviter à des débats dans des universités, des centres culturels et des lieux publics dans le monde arabe. Il écrivait : « Qu’avons-nous gagné de toutes ces années de refus d’avoir des contacts avec Israël ? Rien, sinon de nous affaiblir et d’affaiblir notre image aux yeux de ceux qui sont hostiles envers nous. »

Indubitablement, certains de ces « guerriers » arabes qui ont [récemment] découvert l’échec de la « résistance » de leurs partis et organisations [5] et ont choisi de camoufler cet échec sous la bannière de l’opposition à la normalisation, exploitent cette affaire, faisant de l’Arabie saoudite le bouc émissaire de leur duperie. Il est évident que cette opposition exagérée et ce tapage autour de la normalisation sont une couverture destinée à masquer la faiblesse du [camp] de la « résistance ». Toutefois, cette couverture ne peut plus couvrir les faux slogans [de cet axe] qui mènent à notre perte.

Notes :

[1] Eshqi est le fondateur et directeur du Centre d’études stratégiques et légales sur le Moyen-Orient à Djedda. Il a été officier supérieur dans l’armée saoudienne pendant 35 ans et est un expert stratégique et conseiller de plusieurs hauts-responsables saoudiens.

[2] Par exemple Al-Akhbar (Liban), 16 juin 2015, Raialyoum.com, 9 juin 2015.

Des Hashtags condamnant cette réunion et la poignée de main entre les deux hommes ont été publiés sur Twitter, par exemple le hashtag « Non à la normalisation avec Israël » et “Anwar Eshqi ne me respecte pas”

[3] Al-Hayat (Londres), 15 juin 2015.

[4] En février 2010, au cours de la Conférence annuelle sur la sécurité à Munich, le prince saoudien Turki Al-Fayçal et le vice-ministre des Affaires étrangères israélien de l’époque, Danny Ayalon, se sont serré la main. Turki Al-Fayçal prétend que cette poignée de main était précédée par des excuses d’Ayalon pour le mauvais traitement qu’il avait infligé à l’ambassadeur de Turquie en Israël, et pour sa déclaration selon laquelle l’Arabie saoudite n’aidait pas l’Autorité palestinienne sur le plan économique. Pour plus de détails sur la position de Turki Al-Fayçal, voir MEMRI Special Dispatch n° 5648, “Saudi Prince Turki Al-Faisal Defends His Participation In International Forums Alongside Israelis: It Does Not Contravene Islamic Shari’a, Is Aimed At Pressuring Israelis To Accept Arab Peace Initiative,” 14 février 2014.

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