Ces derniers jours, plusieurs attaques terroristes ont eu lieu dans la région de Jérusalem et de Hébron : à Hébron, un garde-frontière a été légèrement blessé par un coup de poignard ; une policière a été victime d’une tentative de coup de poignard au point de passage d’Al-Zaïm ; une bombe incendiaire a été lancée sur la route Jérusalem-Modiin et trois policiers ont été blessés par des véhicules à Al-Tur, à Jérusalem-Est. En outre, des émeutes et des affrontements entre les résidents et les forces de sécurité ont eu lieu à Jérusalem-Est.
L’Autorité palestinienne (AP) a condamné Israël pour les incidents au couteau, dans lesquelles les deux assaillants ont été tués. Elle a soutenu que les attaques ont été mises en scène par Israël pour justifier l’« assassinat à caractère raciste » des deux Palestiniens. Le Fatah a qualifié l’élimination d’Abu Ghannam, l’assaillant d’Al-Zaïm, d’acte de « terrorisme organisé ». Le Hamas, pour sa part, a fait l’éloge des attaques.
Sur les médias sociaux palestiniens, des voix ont également salué les attaques et fait l’éloge de leurs auteurs, appelant à intensifier la lutte armée contre Israël et à déclencher une Intifada générale. La plupart de ces appels ne viennent pas de personnalités ou d’entités associées à des organisations officielles palestiniennes. Ils émanent de personnes privées, qui appellent à un soulèvement et expriment leur soutien aux attaques, elles aussi perpétrées par des individus isolés agissant seuls, sans avoir reçu de directive d’une quelconque organisation.