Search

Primary Menu

Skip to content
  • Accueil
  • Contact
  • Dernières actualités
  • Inscription à la newsletter
  • Mentions légales
  • Newsletter
  • Newsletter
  • Qui sommes-nous ?
Newsletter Contribuer Connexion
Asie, Djihad et terrorisme
20 April 2015
|

Suite aux attentats de Charlie Hebdo, un quotidien en ourdou publie un dossier exhaustif sur les lois islamiques relatives au blasphème, intitulé « Les martyrs de l’honneur du Prophète »

Par : Tufail Ahmad

Le 7 janvier 2015, les frères djihadistes Cherif et Saïd Kouachi ont attaqué les bureaux de l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo à Paris, tuant huit journalistes, deux policiers, et deux autres personnes, pour venger la publication par le journal de caricatures du prophète Mahomet, jugées blasphématoires par certains groupes islamiques. Les meurtres de Paris ont suscité un débat international sur les lois islamiques relatives au blasphème. Cherif et Saïd Kouachi ont été déclarés « martyrs » de l’islam, pas seulement par des groupes djihadistes, mais aussi islamistes – expression édulcorée désignant djihadistes armés – dans plusieurs pays. En Inde, le religieux musulman Maulana Naseeruddin a dirigé une prière funéraire par contumace en l’honneur des « martyrs » dans la ville sud de Hyderabad, le 11 janvier.

Un mois après les attentats, le grand quotidien pakistanais en ourdou, Roznama Ummat, a publié une série d’articles sur la question des lois islamiques relatives au blasphème, intitulée “Martyrs de l’honneur du Prophète” – ou martyrs du blasphème – qui examine le point de vue islamiste sur le blasphème. Le dossier, divisé en 43 parties, retrace principalement des incidents historiques en Inde unie sous domination britannique au 20e siècle, et au Pakistan, après sa création en tant qu’Etat islamique en 1947.

Dans l’optique musulmane, le prophète Mahomet n’est pas l’unique cible d’un acte blasphématoire, qui peut aussi viser ses proches et compagnons, comme les califes de l’islam, ou le Coran. Toute critique d’un acte du Prophète peut être considérée comme blasphématoire.

Une section spéciale est réservée aux religieux barelvis du sous-continent indien, qui enjoignent de tuer quiconque critique le prophète Mahomet. De hauts religieux barelvis, tels que l’érudit pakistano-canadien Maulana Tahir-ul-Qadri – glorifié en Occident pour avoir émis une fatwa (décret islamique) contre le djihad et condamné publiquement les attaques djihadistes en tout lieu – n’ont pourtant pas condamné Malik Mumtaz Qadri, le gardien de sécurité d’élite qui a assassiné en janvier 2011 Salman Taseer, le gouverneur libéral de la province du Pendjab, pour avoir défendu des réformes dans la législation sur le blasphème.

En fait, les idées et les croyances qui ont motivé l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo à Paris font partie intégrante de l’enseignement des religieux barelvis à travers le sous-continent indien. Malik Mumtaz Qadri a été glorifié par les juristes pakistanais et défendu devant la cour par Khawaja Muhammad Sharif, l’ancien juge en chef de la Haute Cour de Lahore, tout comme le fondateur du Pakistan Muhammad Ali Jinnah avait défendu un autre assassin à l’époque coloniale.

Lire l’article dans son intégralité en anglais

Post navigation

Previous PostLe président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas décerne des médailles d’honneur à des terroristes du FatahNext PostLa question de la race dans le discours de l’Etat islamique et de ses partisans

Dépêches à la une

  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Sermon du vendredi à la mosquée Al-Aqsa : le président français Macron n’a pas présenté ses excuses pour son affront à l’islam – hommage aux musulmans qui ont boycotté les produits français
  • L’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Bouez : l’équipe de Biden est dominée par les Juifs – Benjamin Franklin avait mis en garde les Américains contre les Juifs qui dévoreraient leurs enfants
  • Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif réagit à la révélation par MEMRI de son usage du terme “youpin” en persan : “MEMRI est tombé encore plus bas…”
  • Dans une école islamique d’Islamabad, une enseignante décapite l’effigie du président Emmanuel Macron devant ses élèves
  • En 2012, MEMRI alertait l’opinion au sujet d’Abdelhakim Sefrioui et du Collectif du cheikh Yassine
Plus de Dépêches à la une→

Dernières publications

  • Iran : pressions pour la levée des sanctions par les Etats-Unis et la reconnaissance de son statut nucléaire
  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Jibrail Rajoub, du Fatah : maintenant que cet âne de Trump est parti, Netanyahu ne peut plus diriger le monde – Nous assistons à un deuxième Holocauste en Palestine.
  • Le professeur de théologie Asaad Al-Sahmarani: le projet de Maison abrahamique d’Abou Dabi est une forme de guerre douce – il ne peut y avoir de dialogue interreligieux avec les Juifs, qualifiés de singes, porcs et vipères dans les Écritures
  • L’ayatollah Mohammad Saidi dans un sermon du vendredi à Qom : si juifs et chrétiens ne se soumettent pas aux ordres divins, les musulmans devront les combattre et les forcer à payer l’impôt de la Jizya

Informations

  • Qui sommes-nous ?
  • Mentions légales
  • Contact

Rubriques

  • Regards de la semaine
  • Projets
  • Régions
  • Archives

Visitez aussi

  • MEMRI en anglais
  • Memri TV
  • The Memri Blog
  • Jihad and Terrorism Threat Monitor (JTTM)
  • Observatoire de l’antisémitisme
  • Démocratisation de la région MENA
  • Observatoire de l’Asie du Sud

Nous suivre

  • Facebook
  • Twitter
Copyright © | 2001 - 2014 | Middle East Media Research Institute