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Asie, Politique
13 April 2015
|

La formation d’une dictature en Turquie : vers un pays à parti unique

Hurriyet Daily News, 5 mars 2015

La voie empruntée par la Turquie dirigée par l’AKP polarise le pays, en y créant de profondes divisions. Avec l’érosion de la séparation des pouvoirs et les restrictions de l’autorité et de la compétence des institutions publiques, autrefois indépendantes, la population turque qui ne vote pas pour l’AKP, soit plus de 50 % du pays, s’inquiète de la direction que ce parti fait prendre à la Turquie – l’éloignant de la démocratie et le rapprochant du modèle des dictatures islamistes.

Le pouvoir judiciaire turc n’est plus indépendant, l’AKP détenant la majorité dans un parlement qui adopte à l’unanimité l’ensemble de ses propres projets de loi, même les plus controversés. Des journalistes, écrivains et citoyens de tous bords sont arrêtés, accusés d’avoir « insulté » le président Recep Tayyip Erdogan, « d’appartenir à des organisations terroristes armées » ou de « fomenter un coup d’Etat pour renverser le gouvernement ».

Les dissidents sont qualifiés de « traîtres », d’agents des États-Unis, de la CIA, d’Israël, du Mossad, ou de « lobbys d’intérêts » étrangers, et sont souvent considérés comme des « Lawrence » (d’Arabie) contemporains, qui comploteraient contre la Turquie et son gouvernement. En outre, la police disperse avec une brutalité croissante les manifestations, faisant parfois des morts parmi les manifestants.

Un seul homme – le président Erdogan – suivi inconditionnellement par les membres de son parti, décide désormais de toutes les affaires étatiques. En cette période qui précède les élections parlementaires de juin 2015, Erdogan s’adresse à des rassemblements de masse, où il critique et attaque les partis d’opposition et fait campagne pour que l’AKP obtienne 400 députés (sur un total de 550), ce qui lui octroierait une majorité parlementaire en mesure de rédiger à elle seule une nouvelle constitution et tde ransformer le système parlementaire gouvernemental en « présidence de style turc », sans le moindre contrôle ou contrepoids.

Alors que dans le système parlementaire actuel, le président, ayant prêté serment d’impartialité, est censé avoir un rôle essentiellement symbolique, Erdogan agit comme un président omnipotent et partisan, et outrepasse même l’autorité du chef de l’exécutif – le Premier ministre – au mépris de la Constitution.

Les espoirs démocratiques s’estompent, alors que la Turquie se dirige vers le modèle d’un Etat à parti unique dans lequel les institutions servent le parti au pouvoir, et non le pays.

Lire l’article dans son intégralité en anglais

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