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Djihad et terrorisme, Droits des femmes, Pays du Levant
3 avril 2015
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Dabiq : Une adepte de l’État islamique exhorte toutes les femmes musulmanes à émigrer vers l’Etat islamique

La huitième édition du magazine en anglais de l’État islamique [EI] Dabiq contient un article écrit par une femme arabe ayant émigré vers l’État islamique ». Elle affirme que la hijrah [émigration vers des terres islamiques] est obligatoire pour toutes les femmes et relate les épreuves et les tribulations des femmes émigrées qu’elle a croisées dans son parcours.

Umm Sumayyah Al-Muhajirah souligne que les femmes sont elles aussi obligées d’émigrer vers des terres de l’EI et cite le prophète Mahomet en ces termes : « les femmes sont les moitiés jumelles des hommes » [rapporté par Abu Dawud, at Tirmidhī et Ibn Majah].

Elle évoque avec émotion le jour où elle a effectué la hijrah : « J’étais la seule femme arabe parmi les sœurs muhajirah pendant ce voyage. Si parler des muhajirines est incroyable, alors parler de leurs moitiés jumelles, les muhajirat [femmes émigrantes] est encore plus étonnant ! Combien d’histoires ai-je entendues, que je n’aurais pas crues si je ne les avais pas entendues directement de la bouche des sœurs concernées, ou si je n’avais vu ces sœurs de mes propres yeux ; j’aurais pensé qu’elles sont le produit de l’imagination ou quelque chose d’impossible ! »

Elle dément l’hypothèse selon laquelle « ceux qui effectuent la hijrah vers l’État islamique sont des marginaux dans leurs pays d’origine et vivent dans des conditions difficiles entre le chômage, la pauvreté, les problèmes familiaux et les troubles psychologiques. J’ai observé tout le contraire ! J’ai vu des sœurs qui ont divorcé de la dunyā [la vie dans le monde matériel] et sont venues à leur Seigneur, en faisant des efforts. J’ai vu des sœurs renoncer à une vie de luxe et de richesses abondantes. J’ai vu des sœurs qui ont abandonné leurs belles maisons et leurs voitures de luxe, et ont accouru pour la cause de leur Seigneur. »

Umm Sumayyah explique que le principal obstacle au départ est la famille : « Dans la plupart des cas, les familles sont musulmanes laïques, et avec ces gens, évoquer le sujet de la hijrah, c’est se taper la tête sur une pierre. Oui, la sœur est leur honneur et c’est leur droit de craindre pour elle, mais pourquoi ne craignent-ils pas pour son honneur quand la sœur veut se rendre à Paris ou à Londres pour se spécialiser dans tel ou tel domaine de connaissances matérielles ? Au contraire, vous les voyez saluer [une telle initiative], la soutenir, s’en enorgueillir ! Mais si la direction qu’elle prend est celle de l’État islamique, alors tout à coup ils deviennent tous des fuqahā [décisionnaires], décrétant que ceci est admissible et que cela n’est pas admissible. Par Allah, je connais une sœur qui est partie accompagnée de son mari pour la hijrah et fut surprise d’être arrêtée par des soldats taghut [tyrans] à l’aéroport, après que ses parents eurent alerté la police ! Cette histoire concerne une femme accompagnée d’un mahram [tuteur mâle], alors que dire d’une femme sans mahram ? »

Le problème de la femme effectuant la hijrah soit toute seule, soit accompagnée d’un tuteur mâle, est très débattu dans les cercles djihadistes. [1] Umm Sumayyah soutient que le commandement de la hijrah est primordial, avec ou sans compagnon mâle.

« Ici, je veux dire le plus fort possible à ces malades qui calomnient l’honneur de nos chastes sœurs : la hijrah d’une femme depuis la terre des infidèles est obligatoire, qu’elle ait un mahram ou non, si elle est capable de trouver un moyen relativement sûr et qu’elle craint Allah par elle-même. Elle ne doit attendre personne, mais doit s’échapper avec sa religion et atteindre la terre où l’islam et son peuple sont honorés ».

Pour faire passer le message selon lequel la hijrah ne doit pas être retardée, elle relate deux rencontres distinctes avec des femmes enceintes sur leur route vers l’État islamique : « J’ai rencontré une sœur qui était enceinte de six mois accompagnée de son mari, en provenance de Grande-Bretagne ; j’ai été surprise par cette aventurière, alors je lui ai dit : ‘Pourquoi ne pas avoir attendu un peu, le temps de donner naissance à l’enfant que vous portez, pour effectuer la hijrah ?’ Elle a répondu : ‘Nous ne pouvions tenir plus longtemps. Nous nous consumions d’amour pour l’État islamique !’

Une autre sœur a effectué la hijrah avec son mari alors qu’elle était enceinte. Elle a voyagé en voiture et a traversé trois pays pour gagner la terre de l’État islamique, puis a donné naissance à son enfant qui, par le décret d’Allah, est mort pendant l’accouchement en raison de complications pendant la grossesse, apparemment causées par la difficulté du voyage. Oui, il est mort et a été enterré dans l’État islamique, et sa mère se souvient toujours d’Allah et Lui est reconnaissante – je l’admire tant et Allah est son juge. »

Elle conclut son article en mettant en garde les femmes résidant dans l’État islamique,qui doutent d’avoir pris la bonne décision : « Méfiez-vous, méfiez-vous de la pensée de retourner sur les terres des tyrans. Sachez que des sœurs ont subi de grands malheurs. Les maris de certaines ont été tués, d’autres ont été amputés, certains ont été paralysés, et certains emprisonnés, mais leurs épouses étaient solides comme la plus solide des montagnes. Les tribulations ne les ont rendues que plus fermes et patientes. N’oubliez pas que la récompense correspond au degré d’adversité et que ‘Tout ce qui concerne le croyant est sublime’».

 

[1] Voir MEMRI JTTM, Fatwas For The Land Of Jihad – Part I: Minbar Al-Tawhid Wal-Jihad Clerics Counsel Mujahideen About Operational Matters, Treatment Of Christians And Politics, 23 décembre 2013.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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