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Djihad et terrorisme, Iran, Politique
20 March 2015
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Le célèbre journaliste saoudien Al-Rashed : en parlant de négocier avec Assad, Kerry a ouvert les portes de l’enfer pour son pays

Two destroyed tanks in front of a mosque in Azaz, Syria. Par Christiaan Triebert, 2012. (CC)

Dans une interview diffusée sur CBS le 15 mars 2015, le secrétaire d’État américain John Kerry a affirmé qu’il était important de trouver une solution diplomatique au conflit en Syrie et que les négociations devraient impliquer le président syrien Bashar Al-Assad.[1]

Cette déclaration a suscité de nombreuses critiques dans la presse arabe. Abd Al-Rahman Al-Rashed, ancien directeur d’Al-Arabiya TV, a écrit dans un article virulent intitulé « Kerry est-il devenu fou ? » que c’était la pire déclaration jamais émise par Kerry. Si Kerry pense qu’il doit s’allier à Assad afin de combattre l’EI, écrit Al-Rashed, alors il doit savoir que sa position va amener des millions de Syriens à s’allier à l’EI pour combattre Assad. Al-Rashed a ajouté que, si l’objectif de Kerry était de plaire à l’Iran, le gouvernement américain devait y réfléchir à deux fois, car cette position « fait peser sur ses intérêts des menaces plus graves et met en danger toute la région ». Il a conclu que « Kerry avait ouvert les portes de l’enfer pour lui-même et son propre pays » dans une région qui est déjà furieuse contre les États-Unis pour leur silence face au génocide perpétré par Assad et pour leur refus d’armer l’opposition syrienne.

Extraits de l’article publié le 17 mars 2015 sur le site Internet Al-Arabiya en anglais : [2]

« Je ne comprends pas comment un dirigeant comme le Secrétaire d’État américain John Kerry peut affirmer que Bashar Al-Assad est acceptable, parce qu’il a besoin de lui pour combattre l’État islamique en Irak et en Syrie (EI). La déclaration de John Kerry suffira à pousser des millions de personnes à soutenir l’EI. Si l’excuse de Kerry est qu’il va coopérer avec Assad parce que ce dernier méprise l’EI, alors des millions de Syriens vont coopérer avec l’EI parce qu’ils méprisent Assad.

Et les justifications de ces citoyens syriens sont meilleures que l’excuse de Kerry. Le régime d’Assad, aidé par ses alliés – les Iraniens et le Hezbollah – a tué plus d’un quart de million de personnes. Il leur est impossible de se réconcilier avec [Assad], nonobstant les justifications américaines.

Le Secrétaire d’État américain pense-t-il sérieusement que des millions de Syriens resteront silencieux et oublieront les massacres et les déplacements de population dont ils sont victimes, uniquement parce que Kerry a décidé de s’allier au diable pour combattre un autre diable ? Malgré tous ses dérapages, la dernière déclaration de Kerry était la pire, indépendamment du fait qu’elle ait été faite pour inciter l’Iran à signer un accord nucléaire, ou qu’elle résulte de l’avis de ses conseillers, qui se préoccupent à peine du calvaire du peuple syrien.

La règle fondamentale dans le combat contre l’EI est de l’affronter localement. Ceci peut se faire avec la coopération des peuples de la région, puisque l’EI constitue une menace contre tous, musulmans et non musulmans. En l’absence de coopération régionale, personne ne sera capable de vaincre les groupes terroristes, qui attirent des volontaires et des donateurs en prétendant résister à un tyran !

Comment les gouvernements de la région pourraient-ils convaincre leurs citoyens du contraire, lorsque le Secrétaire d’État américain annonce publiquement qu’il [souhaite] négocier avec le pire régime que la région ait connu – sachant que ce régime a fait pire que celui de Saddam Hussein en Irak et que celui de Mouammar Kadhafi en Libye ?

Si le but de cette déclaration était de plaire aux Iraniens, le gouvernement américain devrait y réfléchir à deux fois, parce que cela porte atteinte à tout ce qu’il a construit pendant de longues décennies. Et cela fait peser sur ses intérêts des menaces graves et met en danger toute la région. En fin de compte, les États-Unis n’obtiendront rien d’autre que de nouveaux problèmes régionaux avec les Iraniens, le régime syrien et le Hezbollah.

Kerry a [ouvert] les portes de l’enfer pour lui-même et pour son pays dans une région hostile, où la plupart des habitants ont le sentiment que l’administration Obama est restée silencieuse face aux crimes de génocide perpétrés quotidiennement, en recourant à des armes chimiques prohibées, qu’elle a empêché l’opposition de se doter d’un arsenal de qualité, et qu’elle voudrait maintenant se réconcilier ouvertement avec des assassins ».

Notes:

[1] Ipdigital.usembassy.gov, 16 mars 2015.

[2] English.alarabiya.net, 17 mars 2015. L’article en arabe a été publié le même jour dans le quotidien basé à Londres, Al-Sharq Al-Awsat.

 

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