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Droits des femmes
16 March 2015
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Une chroniqueuse arabe sarcastique : “Je tiens à célébrer le statut élevé que l’islam réserve à la femme”

Par Neil Moralee, UK, 2012. (CC)

A l’occasion de la Journée internationale de la femme, la chroniqueuse Suha Al-Jundi, journaliste pour le site Internet progressiste Elaph, écrit un article sarcastique dans lequel elle énumère une série de lois et coutumes islamiques discriminatoires et humiliantes, qui portent atteinte aux femmes, comme les lois de succession, de mariage et de divorce. Extraits  : [1]

suha
Suha Al-Jundi (Photo : elaph.com)

Je tiens à célébrer le statut élevé que l’islam réserve à la femme et le grand respect qu’il lui témoigne, qui se manifeste de la manière suivante :

1. Le témoignage d’une femme vaut la moitié de celui d’un homme, car elle est faible d’esprit et dominée par ses émotions. Ainsi, pour que son témoignage soit accepté, elle doit trouver une autre femme qui a été témoin du crime [pour confirmer sa version]. Sinon, elle doit rester chez elle et garder le silence, plutôt que dire la vérité [sur ce qu’elle sait].

2. L’islam charge l’homme de subvenir aux besoins de sa femme et de ses enfants, [qu’il soit marié ou divorcé]. C’est pourquoi nous ne voyons pas de files de femmes et d’enfants frapper aux portes des tribunaux pendant des année, parce que les femmes divorcées, et même celles qui ne sont pas divorcées, reçoivent l’argent qui leur est dû, à elles et à leurs enfants. Ceci, conformément au verset « suivant vos moyens » [Coran 65:7], que tous les hommes veillent à respecter [même] sans y être forcés par les tribunaux – car les hommes sont pieux et il est inconcevable qu’ils privent leurs enfants [de soutien financier] par avarice, ou sous prétexte qu’ils sont en difficulté financière. Au bout du compte, la mère et ses enfants ne reçoivent [que] quelques dirhams, parce que c’est tout ce l’homme peut [se permettre]…

3. Un homme peut prendre quatre épouses, même si son salaire est maigre et ses capacités (physiques) limitées. C’est tout simplement la nature des mammifères, qui vivent en groupes constitués d’un mâle et de plusieurs femelles. La loi religieuse doit se conformer à la nature.

4. La part d’héritage d’une femme est la moitié de celle de l’homme. Pourquoi ? Parce que l’homme est chargé de subvenir [aux besoins de sa famille] tandis que la femme reste assise à la maison avec son kit de maquillage et dépense ses allocations dans la mode et les cosmétiques. Cet [argument] fait abstraction des faits réels : la femme travaille et soutient sa famille, et parfois elle prend même un deuxième emploi. Ne croyez pas les statistiques, elles sont trompeuses et partiales.

5. Le divorce dans l’islam est très simple. L’islam n’oblige pas une femme à rester liée à la famille, à la formation de laquelle elle a consacré sa vie. L’homme peut divorcer par un simple mot prononcé ou écrit, voire même un geste, s’il est sourd ou paralysé. Pour garantir qu’elle quitte la maison rapidement, l’islam ne lui accorde aucun droit sur les fruits de ses efforts et de son labeur. Si son mari [daigne] lui accorder la partie de la dot qu’il est obligé de lui verser en cas de divorce, elle doit l’accepter et remercier son honorable époux pour sa générosité.

6. La femme doit avoir un tuteur… : son père, son frère, ou [s’ils ne sont pas disponibles] son ​​oncle du côté de son père, ou du côté de sa mère, ou un autre de ses proches masculins avec lesquels elle ne peut se marier. Elle ne peut posséder de papiers officiels, comme une carte d’identité ou un passeport, sans le consentement de son tuteur, et ne peut voyager ou se marier sans sa permission.

7. [L’islam] oblige une femme à porter un hijab dès la minute où elle atteint la puberté, même si elle a dix ans. Ce, afin de préserver la femme et sa chasteté, de s’assurer que les hommes ne soient pas excités, et d’éviter la débauche. Si la femme souffre de carences en vitamine D, en raison d’une exposition insuffisante au soleil, elle doit prendre des capsules d’huile de poisson. Si elle ne peut en trouver, Allah la récompensera doublement pour sa capacité à endurer la souffrance.

8. Si un homme somme sa femme d’avoir des rapports sexuels avec lui et qu’elle refuse, les anges la maudiront, même si [elle a refusé parce que] son ​​mari ne la respecte pas, ne lui donne pas le sentiment d’être aimée ou en sécurité, ou parce qu’il sent mauvais.

9. Si un mari s’inquiète que sa femme soit rebelle (même si c’est juste une crainte qui ne s’est pas encore concrétisée), il doit la mettre en garde. Si elle ne se repent pas, il doit la jeter hors de la maison, et si elle ne se repent [toujours] pas, il doit la frapper. Cela, même si elle est plus intelligente et plus compétente que lui, ou si son salaire est plus élevé et qu’elle contribue davantage au revenu de la famille.

10. L’islam se soucie que la femme se repose suffisamment, c’est pourquoi il lui interdit les métiers difficiles comme celui de juge. Ceci [pour assurer qu’]elle reste tranquillement à la maison et ait du temps pour élever ses enfants, servir son mari et préserver l’unité de la famille – même si elle a écrit des articles universitaires et des études sur ce sujet.

11. Seules trois choses – une maison, une bête de somme et une femme – peuvent être considérées comme [des sources de] malchance. C’est un grand honneur pour la femme d’occuper cette place sensible et importante…

12. Si un chien, un âne ou une femme passent devant un homme quand il prie, sa prière est nulle et non avenue. En effet la femme est belle et attrayante, et elle pourrait l’exciter…

A toutes [mes camarades] femmes opprimées, bonne année.

Notes :
[1] Elaph.com, le 8 mars 2015

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