Al-Manar TV a couvert un entraînement de femmes à Gaza, apprenant à se servir d’armes et d’engins explosifs au sein des Brigades Al-Nasser Salah Al-Din, l’aile militaire des Comités de résistance populaire. Extraits du reportage, diffusé le 20 février 2015 :
Journaliste : Loin des regards et dans le secret absolu, ces femmes se rencontrent chaque jour pour des suivre des cours pas comme les autres. Des leçons d’art de la guerre, qu’elles suivent avec le plus grand sérieux, tant sur le plan théorique que pratique, afin de devenir un jour des femmes moudjahides, luttant contre l’occupation.
Une femme : La formation théorique est essentielle avant d’aller sur le terrain. Si vous vous rendez sur le terrain sans formation théorique, le résultat sera un échec. Nous sommes entraînées à porter des armes et à placer des EEI [engins explosifs improvisés]. Notre formation se concentre sur les femmes, sans hommes.
Journaliste : Plus de quarante femmes moudjahides ont été diplômées juste après la dernière guerre, et quarante autres sont toujours en cours de formation. Elles apprennent comment utiliser tous les types d’armes – légères et lourdes. Elles sont confrontées à diverses difficultés, qu’elles tentent de surmonter grâce à la persévérance et à un entraînement sous pression.
Un homme : Il y a des difficultés. Les femmes portent des armes et se trouvent sur le champ de bataille. Elles sont confrontées à des difficultés autres que les moudjahidine hommes. Mais elles exécutent un travail sécuritaire sur le terrain, tel que la communication avec d’autres unités de femmes moudjahides, et l’établissement d’une liaison entre les hommes et les femmes moudjahides.
Journaliste : Ce qui est incroyable, c’est que des mères rejoignent le djihad. Elles laissent leurs enfants pendant de longues heures. Elles reportent toute leur attention sur le travail en cours, mais retournent à leurs devoir maternel dès l’instant où elles quittent le terrain. Elles vivent dans cette situation, qui leur a été imposée par l’occupation, afin de libérer la Palestine.
Une femme : Mon mari appartient aussi [aux Brigades Al-Nasser Salah Al-Din]. Quand j’ai vu son enthousiasme pour ce mouvement, j’ai voulu le suivre et l’aider en quelque sorte, alors je suis devenue instructrice, et j’ai formé d’autres personnes au djihad. J’accomplis tous mes devoirs maternels envers mes enfants, ainsi que tous mes devoirs envers le djihad.
Journaliste : Les femmes palestiniennes portent leurs armes sur leurs épaules, tout comme elles portent le souci patriotique de s’affranchir de l’occupant. Hommes et femmes ont fait leur le slogan : « la victoire ou le martyre ».
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