Le 1er décembre 2014, Ibrahim Al-Amin, président du conseil d’administration du quotidien libanais Al-Akhbar, proche du Hezbollah, écrivait dans un article que l’implication militaire du Hezbolah en Syrie et en Irak, le rôle joué par ses membres « en Palestine, au Yémen et probablement ailleurs dans le monde » et les pourparlers sur le nucléaire entre l’Iran et l’Occident faisaient pencher l’équilibre des pouvoirs en sa faveur au Liban et dans la région.
L’article appelle le rival politique du Hezbollah au Liban, le courant Al-Mustaqbal, à admettre cet état de fait et à accepter la nomination de Michel Aoun, candidat du Hezbollah et chef du Mouvement patriotique libre, à la fonction de président, vacante depuis plusieurs mois.
Notons que, malgré les tensions entre Al-Mustaqbal, qui mène les Forces du 14 mars, et le Hezbollah, qui dirige les Forces du 8 mars, les parties ont dernièrement convenu d’entamer des négociations pour parvenir à une entente sur la nomination d’un nouveau président libanais.