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Djihad et terrorisme, Voix progressistes
13 novembre 2014
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Administrateur

Le « djihadisme » en quelques repères – 3e Partie

Représentation historique de la Mecque (1850) - Wikicommons

Par Mohamed Sifaoui –

Cette troisième partie d’une étude de fond sur le djihadisme retrace les grandes étapes historiques de la montée en puissance de l’islam et place en contexte les premiers épisodes de djihad. Consulter les deux premières parties de l’étude : 

Le « djihadisme » en quelques repères – 1ère partie

Le « djihadisme » en quelques repères – 2ème partie

Pour cerner le phénomène islamiste dans sa forme contemporaine, il est nécessaire de revisiter toute l’histoire musulmane.

Islam de Médine et époque mecquoise : un islam de conquête et un islam spirituel

Dans cette veine, il est nécessaire d’étudier aussi bien l’« islam de Médine »[1] qui fut un islam principalement de conquêtes, de batailles et d’expansion, en somme politique, que l’« époque mecquoise »[2] qui fut une période de révélation, de foi et d’apprentissage, en d’autres termes de spiritualité. Nous pensons que la compréhension de la religion musulmane ne peut être complète qu’à travers la prise en considération des deux périodes citées.

Il faut cependant ne pas négliger certains aspects occultés par l’historiographie officielle et notamment la partie qui met en lumière les luttes intestines qui ont miné, dès la mort du Prophète, le monde musulman. L’ensemble de ces aspects représente à la fois l’histoire de l’avènement de l’islam dans une péninsule Arabique peuplée majoritairement de tribus polythéistes possédant une culture guerrière et un caractère rugueux et le contexte sociologique et géopolitique dont la connaissance est indispensable à qui veut se faire une opinion précise.

Les aspects bellicistes de l’islam étaient des réponses à des situations ponctuelles

Dès son installation à Médine, l’islam fut associé à l’État et il est vrai que Mahomet était Prophète, guide spirituel, mais aussi chef de guerre, homme d’État et dirigeant d’un gouvernement. Ce sont les circonstances de la naissance de l’islam et le contexte de celle-ci qui l’ont exigé et non pas le texte coranique en tant que tel. Une connaissance de ce contexte et une étude chronologique de la révélation nous poussent à penser que l’islam est, avant tout, une spiritualité, les quelques aspects bellicistes ou politiques contenus dans le Coran étant généralement des réponses à des situations bien précises et ponctuelles.

Prenons un exemple : la guerre[3]. La violence fut catégoriquement interdite durant les premières années de la révélation. Le texte coranique exhorte alors les croyants à la « patience »[4], y compris lorsqu’ils étaient opprimés par les mecquois[5], en raison de leur adhésion à l’islam. Ce n’est qu’après l’hégire et après que les notables de La Mecque eurent décidé d’exproprier les biens des musulmans, que les premiers versets appelant à l’action armée furent transmis[6]. En effet, quelques semaines après son exil, Mahomet apprit à ses fidèles, qui voulaient alors en découdre pour récupérer leurs biens, les versets ainsi révélés : « Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) – parce que vraiment ils sont lésés ; et Allah est certes Capable de les secourir ; ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, – contre toute justice, simplement parce qu’ils disaient : “Allah est notre Seigneur”. – Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom de Dieu est beaucoup invoqué. Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant ; ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat[7], acquittent la Zakat[8], ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l’issue finale de toute chose appartient à Allah. »[9] Ce furent là les premiers versets qui rendirent légitimes le recours à la guerre dite « défensive », expliquée précédemment.

Cela dit, il serait intéressant de comprendre la nature de la légitimation du biais de la violence, dans le texte coranique et dans ce contexte précis pour montrer les différences fondamentales qui existent avec l’époque contemporaine. Lorsqu’ils arrivèrent à Médine, les premiers croyants mecquois – moins de trois cents – étaient dans le dénuement le plus total. Ils furent accueillis par des Médinois fraîchement convertis à la nouvelle religion qui leur assurèrent, un temps, le gîte et le couvert, mais cette situation ne pouvait pas durer éternellement. À ce moment précis, l’islam jouait sa survie et Mahomet sa prophétie. L’action militaire devenait dès lors stratégiquement et politiquement nécessaire pour permettre aux musulmans de recouvrer leurs richesses à travers les razzias (une pratique coutumière à l’époque dans toute la péninsule), mais surtout une fierté d’appartenir à une communauté puissante et capable de se défendre et de construire une cité prospère, une armée, un État.

À partir de Médine, Mahomet et ses compagnons lancèrent ce qu’il conviendrait d’appeler « une guerre de harcèlement » contre les riches notables mecquois, attaquant leurs caravanes (qui passaient à proximité de Médine, cité située sur la route vers Damas ou le Yémen). Ces attaques étaient menées par les musulmans qui espéraient obtenir une sorte de réparation pour leurs biens spoliés par les Mecquois et pour punir ces derniers de les avoir chassés de leur ville natale. De plus, les musulmans se réservaient le droit de reconquérir La Mecque, considéré comme un lieu sacré parce qu’abritant La Kaaba[10], construite par Abraham et son fils Ismaël, selon la révélation coranique.

À ce propos, même les conquêtes ultérieures ne seront pas à vocation religieuse. Comme le rappelle l’historienne Jacqueline Chabbi dans son excellent ouvrage – Le Coran décrypté – « contrairement à une thèse en faveur aujourd’hui, il ne s’agit pas pour eux de convertir le monde à leur religion, mais de profiter des fruits de victoires pourvoyeuses de butin qu’ils croient devoir à la faveur et à la protection de leur allié divin » en précisant : « À partir de l’étroite alliance ethnique de ses débuts, l’islam mettra historiquement environ deux siècles à se muer en religion au sens indifférencié du terme ».

Après la bataille de Badr, en 624, le jihad prend de l’importance

En 624, voulant mater Mahomet et ses compagnons, les notables mecquois levèrent une armée et se dirigèrent vers Médine. La première grande bataille menée par les musulmans sera celle de Badr, oasis située à quelques encablures de la ville abritant Mahomet et ses hommes. C’est après cette confrontation que le jihad allait occuper une place centrale dans la vie des premiers croyants. Ils en tirèrent plusieurs conclusions qui seront récupérées plus tard par le mouvement islamiste : leur religion leur permettait de se défendre, ils pouvaient remporter un combat, même opposés à une troupe plus puissante et mieux équipée et les versets coraniques annonçaient le « paradis éternel » à ceux qui seraient tués « dans le sentier de Dieu ». De plus, ce jihad leur permettrait de jouir, en cas de victoire, d’un butin de guerre. Mais précisons tout de même que si la « guerre sainte » ne fut autorisée, une première fois, que parce que les musulmans – et leur foi – risquaient de disparaître, l’on peut s’interroger aujourd’hui sur la validité du jihad quand on sait que l’islam est désormais installé, répandu et qu’à l’évidence, nul ne met en danger l’existence de cette religion monothéiste.

Sur quatre écoles juridiques de l’islam sunnite, trois rejettent le jihad offensif 

À ce propos, le théologien Mohamed Saïd Ramadan Al-Bouti[11] écrit dans son livre Le Jihad en islam[12] que « le jihad a été prescrit pour défendre des acquis réels et non pour en obtenir ceux qui n’existent pas ». En d’autres termes, la question du « jihad offensif », c’est-à-dire l’attaque contre un pays non musulman dans le but de convertir de force ses habitants, doit être abrogée. D’ailleurs, le même théologien affirmait que sur les quatre écoles juridiques de l’islam sunnite, trois rejettent le principe du « jihad offensif »[13] pour « dénégation »[14]. Selon lui, « la majorité des jurisconsultes, c’est-à-dire les hanafites, les malikites et les hanbalites, estiment que la cause du jihad belliqueux consiste à repousser la combativité[15]. El-Chaféï[16] est, quant à lui, pour la dénégation comme cause de jihad. C’est également l’opinion d’Ibn Hazm[17] »[18]. En lisant la position qui est la sienne, l’on comprend mieux pourquoi il a été assassiné.

Même si ce n’est pas aujourd’hui un avis prédominant, notamment dans la mouvance islamiste qui instrumentalise sa notion, ses règles et ses principes, plusieurs jurisconsultes n’ont retenu du jihad que son aspect « défensif ». D’ailleurs, le « jihad offensif » ne reposerait de nos jours sur aucune légitimation théologique, puisque les recommandations prescrites pour ce type de jihad exigent qu’il doive être déclaré par une autorité musulmane légitime, en d’autres termes un calife, possédant une autorité civile et militaire sur l’ensemble des musulmans. Ce qui n’existe plus depuis la fin du califat. Et ce n’est pas l’auto-désignation d’Abou Bakr Al Baghdadi, le chef du groupe terroriste auto-proclamé « État islamique » qui pourra, d’un point de vue théologique, changer quelque chose.

Par ailleurs, les jurisconsultes opposés au « jihad offensif » utilisent, pour argumenter leur exégèse, des versets dont l’interprétation, qu’elle soit littérale ou rationnelle, interdit l’action violente qui se traduit aujourd’hui par des faits de terrorisme : « Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. »[19] Nous pouvons affirmer que le « jihad offensif » n’a plus lieu d’être et que son existence passée est à apprécier dans son contexte. Les « guerres saintes » menées par l’islam sont, d’une certaine manière, équivalentes historiquement aux croisades et aux guerres lancées par Saint-Louis (le roi Louis IX[20]). Celles-ci, sous couvert de principes religieux, cachaient par ailleurs une vision politique.

Quoi qu’il en soit, si la partie du Coran révélée à La Mecque est davantage orientée vers des exhortations répétées à l’adoption de la nouvelle foi, l’acceptation du monothéisme et l’abandon du polythéisme, les versets apparus à Médine comportent, quant à eux, des arguments doctrinaux et juridiques appelés à organiser une société musulmane qui, précisons-le, est alors dans une démarche révolutionnaire et en rupture par rapport aux us et coutumes de l’époque. En réalité, ce sont notamment des textes puisés dans cette période de la révélation, la médinoise, qui allaient, plus tard, forger la pensée islamiste et l’approche rigoriste.

Ignorer l’évolution de l’humanité et de la modernité, c’est se condamner à la régression

Toujours est-il que ce n’est pas parce que cette proximité entre la religion et la politique a déjà existé qu’il faille la faire perdurer. Puisque, rappelons-le, à cette période, toutes les religions monothéistes et les autres croyances régissaient la vie des différentes sociétés. L’islam, lors de son apparition, n’a fait que s’adapter à son environnement.

Figer les choses en faisant fi de l’évolution de l’humanité et de la modernité, c’est se condamner, à un moment ou à un autre, à la régression. De plus, à son époque, Mahomet avait une légitimité à être à la fois porteur d’une prophétie et homme État. Cette légitimité n’est possédée aujourd’hui ni par les monarques, ni par les prédicateurs, ni par les chefs d’État, ni par les imams, ni par les chefs terroristes. C’est dire que si l’islam fut politique à Médine, comme l’étaient alors les autres religions, rien n’indique que cette religion soit une idéologie politique valable en tout temps et tout lieu – comme le rappelle fort justement Abdou Filali-Ansary[21], en citant Ali Abderraziq[22].

Dans l’un de ses textes, intitulé : « Islam, laïcité, démocratie », Abdou Filali-Ansary reprend les interrogations du théologien égyptien tout en convoquant quelques réalités : « Une communauté créée par un prophète dans le cadre de sa prédication peut-elle être de même nature qu’une entité politique, ou un État dans le sens qu’on lui accorde généralement ? L’autorité qu’exerce un prophète sur ses partisans, sur ceux qui adhèrent à la foi qu’il prêche, est-elle de même nature que l’autorité qu’exerce un chef temporel, même bénéficiant de pouvoirs “spirituels” ? Et si c’était l’État islamique que le prophète avait créé de son vivant à Médine, pourquoi ce dernier n’a-t-il pris aucune disposition en vue d’assurer sa continuité, comme c’est le cas dans chaque État qui se considère comme tel, autrement dit, comme l’exige la logique qui régit les États ? » Abdou Filali-Ansary rappelle également que ces « questions formulées par Ali Abderraziq n’ont en réalité jamais cessé de tourmenter la conscience des musulmans ». Certes, mais en même temps, ces questions n’ont jamais pu être débattues sereinement dans un cadre théologique apaisé.

Dès la mort de Mahomet en 632, l’islam devient un instrument de pouvoir.

Tous les successeurs du Prophète – les califes – connurent de grandes difficultés et des dissidences extraordinaires. Trois d’entre eux (Omar Ibn Al-Khattab, Othmane Ibn Affane et Ali Ibn Abi Taleb) furent assassinés dans d’effroyables luttes de pouvoir. Durant leur règne, ils approuveront, tout comme les jurisconsultes, des normes qui allaient amalgamer les lois s’inspirant des textes coraniques, l’organisation sociale adoptée par le prophète à Médine et les coutumes pratiquées alors dans la péninsule Arabique et dans les territoires annexés par les conquêtes, à la jeune nation musulmane. C’est ainsi que les razzias par exemple ou l’esprit de conquête, bien qu’ils fussent abordés dans le Coran, faisaient partie du contexte de l’époque, et ce, dans l’ensemble des communautés et des civilisations. L’abrogation de telles pratiques devait être un fait incontestable, mais les islamistes, notamment les plus extrémistes, très prompts à privilégier l’approche littéraliste, ont toujours tenté de faire perdurer ces procédés ancestraux. Idem pour les questions de prise de pouvoir qui furent, dès la disparition de Mahomet, au centre de toutes les discordes.

Ainsi, la course à la succession du Prophète commença-t-elle dans la saqifah[23], alors que « l’Envoyé de Dieu » était encore sur son lit de mort. Tandis qu’Ali Ibn Abi Taleb, le cousin et néanmoins gendre du Prophète[24], avec d’autres compagnons et des membres de la famille, s’occupait de la dépouille, les chefs politiques et militaires de la toute jeune nation musulmane se disputaient, en coulisse, la nomination du calife. Si cette succession ne pouvait avoir de dimension religieuse puisque l’islam consacre Mahomet comme le dernier des « messagers de Dieu », elle allait, cela dit, revêtir un enjeu considérable. En effet, les Ansars[25] pensaient que le califat[26] leur reviendrait de plein droit. Ils désignèrent pour favori l’un des leurs. Omar Ibn Al-Khattab força la main aux différents chefs de clans afin qu’ils lui préfèrent un mecquois[27].

C’est finalement à Abou Bakr, le plus proche compagnon de Mahomet et père d’Aïcha, sa troisième épouse, que toutes les tribus musulmanes feront allégeance. Ali, pourtant membre de la famille du Prophète, se retrouvera de fait écarté[28]. Cette succession difficile allait ouvrir la voie à un interminable conflit inter-musulman donnant naissance, au fil des années, à plusieurs courants et provoquant des schismes qui continuent de miner le monde musulman à ce jour.

Après la disparition d’Abou Bakr, en 634, c’est Omar Ibn Al-khattab qui est désigné calife. Il est assassiné en 644 par un esclave persan. Dès lors, les successions ne se résoudront que dans le sang. Othmane Ibn Affane, le troisième calife, est tué en 656. Sa mort brutale inaugure une profonde crise. En effet, alors qu’Ali Ibn Abi Taleb est choisi pour lui succéder, sa nomination est contestée par plusieurs rivaux. Parmi eux, Aïcha, épouse de Mahomet et fille d’Abou Bakr, d’un côté, et Mouâouiya, cousin d’Othmane Ibn Affane, de l’autre. Tous deux réclamaient le pouvoir. Le quatrième calife entre en guerre contre l’épouse de Mahomet et triomphe de son armée. Mais deux ans plus tard, il perd contre Mouâouiya et renonce à ses droits. Situation qui provoquera un schisme en islam et la création du courant chiite. Ali sera finalement assassiné en janvier 661 par un homme appartenant au courant kharidjite[29]. C’est Mouâouiya qui lui succède. Ce dernier déplace, la même année, la capitale de la Nation musulmane à Damas et fonde la plus grande dynastie du monde islamique : celle des Omeyyades[30]. Plusieurs raisons nous poussent à considérer que c’est avec l’avènement de cette dynastie que l’islamisme a fait ses premiers pas.

 

NOTES

[1] Après la révélation entamée à La Mecque vers 610, le Prophète Mahomet et ses premiers compagnons subirent brimades, tortures et répression. Ils durent s’exiler à Médine en 622, où ils fondèrent la première communauté musulmane.

[2] Mahomet est né à La Mecque vers 570, selon la tradition musulmane. Il aurait reçu la révélation vers 610. L’époque de la révélation mecquoise s’étale donc de 610 à l’année de l’exil (l’hégire) en 622.

[3] Nous prenons volontairement l’exemple le plus extrême.

[4] « Fais preuve de patience [en restant] en compagnie de ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, recherchant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d’eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier », Sourate 18, Verset 28.

[5] Les habitants de La Mecque. Ce sont certains notables de La Mecque qui mèneront la répression contre Mahomet et ses premiers compagnons.

[6] 86 des 114 sourates que contient le Coran ont été révélées à La Mecque. Cela dit, les 28 sourates médinoises sont beaucoup plus longues que les sourates mecquoises.

[7] Littéralement, les prières.

[8] La Zakat est l’un des piliers de l’islam. C’est l’impôt obligatoire pour chaque musulman qui en possède les moyens.

[9] Sourate 22, Versets 39,40 et 41.

[10] La Kaaba est la construction de forme cubique située au centre de La Mecque. Selon la tradition, elle aurait été construite par Abraham que l’islam considère comme prophète.

[11] Théologien syrien d’origine kurde né en 1929. Il a été assassiné le 21 mars 2013 ainsi que 48 autres personnes dans un attentat suicide perpétré par un kamikaze lors d’un prêche dans une mosquée à Damas.

[12]Al-Jihad Fil Islam, Dar Al-Fikr, Damas, 1996.

[13] Idem.

[14] Par « dénégation », l’auteur parle ici de rejet de l’islam comme religion.

[15] Par « combativité », l’auteur parle d’agression contre un État musulman.

[16] L’imam Al-Chaféï est le fondateur de l’école chaféite.

[17] Abu Muhammad Ali ibn Hazm, plus connu sous le nom d’Ibn Hazm, est un historien, juriste et théologien né en 994, mort en 1064. Il vécut à l’époque omeyyade de Cordoue et fut deux fois ministre.

[18]Al-Jihad Fil Islam, op. cit.

[19] Sourate 8, Verset 60.

[20] Seul roi de France à avoir été canonisé. Il partit en croisade après une maladie au cours de laquelle il avait fait le vœu de partir en « guerre sainte » en cas de guérison.

[21] Abdou Filali-Ansary est un philosophe marocain qui s’intéresse à la relation entre l’islam et la démocratie.

[22] Ali Abderraziq est un théologien égyptien né en 1888, mort en 1966. Il s’opposa au salafisme et notamment aux « Frères musulmans ». Il fut condamné par les théologiens d’Al-Azhar après avoir déclaré, entre autres, que « la religion musulmane ne justifie ni le Califat, ni un quelconque État islamiste qui n’a jamais existé pas même aux premiers temps de l’Oumma. Le prophète est un guide spirituel et non un roi de ce monde. Aucun principe religieux n’interdit donc aux musulmans d’édifier un État sur la base de principes politiques modernes, comme la séparation des pouvoirs ».

[23] Une tente qui servait de lieu de réunions au Prophète et à ses compagnons. Les historiens l’appellent également le vestibule.

[24] Ali avait épousé Fatima, l’une des filles de Mahomet.

[25] Littéralement les Partisans. Cette appellation fut donnée aux habitants de Médine qui accueillirent Mahomet après son exil de La Mecque.

[26] Littéralement, la succession. Le calife veut dire le successeur (ou parfois le représentant).

[27] Natif de La Mecque.

[28] Selon la version d’Al-Tabari un exégète et historien du xe siècle reconnu comme référence dans le monde musulman.

[29] Courant ultra-minoritaire en islam né à la suite de la guerre entre Ali et Mouaouiya. Les kharidjites renvoyèrent les deux parties dos à dos.

[30] La dynastie des Omeyyades vit le jour en 661 et elle fut anéantie en 750 pour être remplacée par la dynastie abbasside. Il y eut néanmoins les Omeyyades de Cordoue en Espagne qui proclamèrent leur indépendance par rapport à la dynastie abbasside.

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