Suite à l’éruption du virus Ebola, des djihadistes en ligne ont débattu de la possibilité et de la facilité de l’utilisation de ce virus, et d’autres poisons, comme armes contre les États-Unis et l’Occident.
A noter : ces conversations proviennent de chats en ligne, notamment sur les médias sociaux, et ne constituent pas des plans réels d’organisations terroristes.
Ci-après quelques exemples référenciés :
Un membre d’une plateforme médiatique djihadiste : Utiliser l’Ebola contre les Etats-Unis et les pays ayant rejoint la coalition anti-EIIL
Le 16 septembre 2014, « Mata Al-Sa’a », membre du forum Jihadi Media Platform (alplatformmedia.com), suggère que l’État islamique (EIIL) utilise le virus Ebola contre les États-Unis et les pays ayant rejoint la coalition anti-EIIL. « Le processus de transmission de maladies n’est pas difficile », écrit Mata Al-Sa’a. « Il suffit de mettre une bouteille de Pepsi dans votre mallette et de la transporter d’Afrique en Amérique. [Une fois arrivés], vous ouvrez la bouteille dans l’un des conduits d’air, ou la placez à l’embouchure des conduites publiques d’eau potable, ou aux portes d’ascenseurs, et l’air et l’eau se chargeront du reste. »
Mata Al-Sa’a ajoute que la culture « de millions de germes et de virus » est un processus simple qui ne nécessite pas de laboratoire sophistiqué, mais simplement un « petit laboratoire dans un minuscule appartement. La plupart des soldats de l’Etat islamique sont des istishhadiyyoun [attaquants-suicides], et tous sont prêts non seulement à transporter le [virus] Ebola mais [même] à l’ingérer (…) si on leur demande de porter son agent pathogène et de le répandre en Amérique. Lorsque les forces des croisés collaborent pour tuer le rêve des musulmans d’établir un Etat islamique, elles doivent savoir que deux milliards de musulmans ne resteront pas bras croisés ».
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