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Un débat télévisé entre les érudits syrien Abdallah bin Ali Dhal et libanais Bailal Al-Daqmaq dégénère en un échange d’insultes lorsque le premier traite son interlocuteur de « chien ingrat ». Et la tension monte encore d’un cran à l’évocation de la question du Hamas. Extraits du débat, diffusé sur la chaîne libanaise ANB le 22 juillet 2014 :
Présentateur : L’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ont été accusés de soutenir l’EIIL. Mais l’EIIL est très extrémiste et pourrait constituer un danger pour ces trois pays. Comment l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie peuvent-ils soutenir un groupe qui les met en danger ?
Le savant de l’islam syrien Abdallah bin Ali Dhal : Aujourd’hui, un effrayant tremblement de terre secoue la famille royale [saoudienne]. C’est particulièrement terrifiant pour les jeunes émirs, qui assisent aux événements dans la République arabe de Syrie. Ils ont été témoins du succès du dirigeant Bachar aux élections …
Érudit islamique libanais Bilal Al-Daqmaq : De quelles élections parlez-vous ?
Abdallah bin Ali Dhal : Ils ont été témoins de la ténacité de l’armée syrienne dans ses combats contre les terroristes. Je crois qu’à la mort du roi Abdallah, Abu Bakr Al-Baghdadi le remplacera en Arabie saoudite, car l’Arabie saoudite nourrit ce chien ingrat…
Bilal Al-Daqmaq : C’est Bachar le chien, pas Abou Bakr Al-Baghdadi.
Abdallah bin Ali Dhal : C’est vous le chien, Bilal.
Bilal Al-Daqmaq : Non, c’est vous le chien. Surveillez votre langue…
Abdallah bin Ali Dhal : Je n’ai pas dit qu’Abou Bakr Al-Baghdadi est un chien. Abu Bakr Al-Baghdadi est un criminel. Même un chien est plus respectable que lui.
Bilal Al-Daqmaq : Non, un chien est plus respectable que vous.
[…]
Abdallah bin Ali Dhal : Je prie pour qu’Allah soutienne Nasrallah…
Bilal Al-Daqmaq : Qu’Allah vous réunisse tous deux en Enfer.
Abdallah bin Ali Dhal : En effet, qu’Il m’unisse aux moudjahidines héroïques, comme la respectable résistance du Hezbollah et les moudjahidines de l’armée syrienne.
Bilal Al-Daqmaq : Quoi, le Hamas n’est-il pas assez respectable pour
vous ?
Abdallah bin Ali Dhal : Je parle de nos alliés, mais le Hamas est un traître. La blessure de Gaza nous rappelle le Hamas. Nous soutiendrons ceux qui nous ont été infidèles. Par loyauté envers Gaza, je ne parlerai pas de la plaie ouverte causée par le Hamas, ni de la manière dont Khaled Mashaal le traître nous a poignardés dans le dos.
[…]