Dans une interview en date du 7 juillet 2014, diffusée sur la chaîne de télévision libanaise Palestine Today, le député palestinien Abdallah Abdallah, vice-commissionnaire des relations étrangères du Fatah, accuse Israël de nazisme.
Ci-dessous des extraits de l’interview :
Dr Abdallah Abdallah : Jusqu’à présent, aucune preuve matérielle ne certifie que les trois soldats israéliens ont disparu le 12 juin et ont été trouvés morts 18 jours plus tard… Les Israéliens n’ont encore présenté aucune preuve matérielle faisant état de leur disparition : qui les a cachés, qui les a tués, et quand… Tout repose sur des soupçons…
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Israël commence à se sentir isolé. Il craint de devenir un Etat hors-la-loi, paria, qui connaîtra le même sort que le régime d’Apartheid en Afrique du Sud. C’est pourquoi sa réaction se caractérise par de la confusion et un extrémisme forcené. Israël mène son peuple vers un nouveau nazisme au sens littéral du terme. Quelle différence y a-t-il entre brûler quelqu’un au gaz crématoire, ou le brûler à l’air libre ? Le mensonge de nombreux dirigeants juifs… Ils réprimandaient le monde, disant que si le monde s’était préoccupé de la Nuit de cristal en 1938, quand les nazis ont détruit les magasins juifs à Berlin et à Munich… Ils ont affirmé que si le monde avait prêté attention à cet événement, et avait empêché ces crimes, l’Holocauste n’aurait pas eu lieu. (Ce meurtre de) Muhammad Abu Khdeir est la Nuit de cristal palestinienne.
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Jusqu’à l’accord (Hamas-Israël) de tahdia conclu en décembre 2012, j’étais plus optimiste. Mais malheureusement, avec cet accord, nous avons admis que nos opérations contre Israël constituaient une agression. C’est très néfaste pour nous, Palestiniens. Peut-être, à un moment donné, étions-nous incapables de mener une lutte armée, mais ce n’était pas dû à une quelconque lâcheté, ni à un refus de faire des sacrifices, mais à des circonstances précises. Jamais nous n’avons abandonné (la lutte armée), ou reconnu que notre réaction à l’agression israélienne constituait une agression en elle-même.