« L’accord n’est pas encore mis en application, mais l’ambiance anti-Iran est [déjà] vaincue. »
– Ministre des Affaires étrangères iranien Zarif, Fars, 18 décembre 2013.
L’annonce le 24 novembre 2013 de la signature à Genève du Plan d’action conjoint par l’Iran et le groupe 5 +1 a suscité un débat au sein des milieux politiques iraniens. Deux courants principaux se détachent dans ce débat public: d’un côté, le camp idéologique, qui comprend le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le quotidien conservateur Kayhan, et d’autres, le critiquent ; et de l’autre, la partie rivale, menée par le président du Conseil de discernement Hashemi Rafsandjani et par le président Hassan Rohani, qui avaient fait pression pour négocier avec les États-Unis, le défendent.
Ces derniers présentent les négociations de Genève et leurs conséquences d’une manière significativement et fondamentalement différente de celle de l’administration américaine. Notons que, dans l’ensemble, cette lecture iranienne de l’accord est plus précise et plus fiable que celle des Etats-Unis.
Cette analyse présente les divers aspects des positions iraniennes sur le Plan d’action de Genève. La plupart des personnalités citées sont des architectes de l’accord.
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