Recherche

Menu principal

Aller au contenu
  • Accueil
  • Regards de la semaine
  • Projets
    • Documents de référence
    • Djihad et terrorisme
    • Politique
    • Voix progressistes
    • Religion
    • Antisémitisme
    • Droits des femmes
    • Education
    • Minorités
    • Théories du complot
    • Prédicateurs
  • Régions
    • Afrique du Nord
    • Afrique et Sahel
    • Asie
    • Egypte
    • Gaza et AP
    • Europe et Occident
    • Iran
    • Péninsule arabique
    • Pays du Levant
    • Russie
  • Contact
Newsletter Contribuer Connexion
baise toi baise toi baise toi baise toi baise toi porn watch baise toi baise toi baise toi baise toi baise toi baise toi baise toi sex baise toi baise toi baise toi baise toi sex sex watch baise toi baise toi baise toi baise toi baise toi porn baise toi porn porn porn porn sex porn porn porn porn porn baise toi porn porn porn porn porn porn porn baise toi baise toi porn porn porn porn child porn child porn child porn porn porn child child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn child porn porn porn porn porn porn watch baise toi baise toi porn
Pays du Levant, Politique
22 novembre 2013
|
Administrateur

Le rédacteur en chef d’Al-Hayat : Nous sommes en pleine guerre communautaire régionale qui menace la cohésion nationale de pays proches et lointains, notamment le Liban

Dans un article en date du 20 novembre, publié dans le quotidien saoudien Al-Hayat, basé à Londres, son rédacteur en chef, le Libanais Ghassan Charbel, écrit que la guerre en Syrie constitue une grave menace pour l’ensemble du Moyen-Orient, car elle a donné lieu à un conflit inter-communautaire régional, où sunnites et les chiites arrivent de tous les pays pour s’entretuer. Selon lui, toutes les frontières entre les pays sont tombées, leur cohésion interne est brisée, ce qui crée une conflagration sans précédent qui ne peut être contrôlée ou contenue.

Evoquant la situation au Liban, il accuse les sunnites et les chiites d’avoir hâtivement importé la guerre, au mépris de la menace que cela représente pour leur patrie et l’avenir de leurs enfants. Le Liban, dit-il, a dépassé le stade de « l’irakisation ». Il est témoin d’éliminations communautaires qui le poussent au bord du gouffre et mettent en péril sa survie.

Ci-dessous une traduction de l’article publié par
Al-Hayat. [1]


Ghassan Charbel (Photo: Al-Arabiya.net)

« Comment [chiites et sunnites] peuvent-ils coexister au Liban alors qu’ils s’affrontent en Syrie ? »

« Comme il est dangereux pour un Libanais du nord de venir combattre en Syrie l’opposition parce qu’il est sunnite, et comme il est dangereux pour un Libanais de la Bekaa de venir en Syrie combattre aux côtés du régime parce qu’il est chiite. Comme il est dangereux pour un chiite libanais de tuer un sunnite syrien sur le territoire syrien, et pour un sunnite libanais de tuer un syrien alaouite sur le territoire syrien. Comme il est dangereux pour un chiite irakien de passer la frontière pour combattre un sunnite syrien sur le territoire syrien, et comme il est dangereux pour un sunnite irakien de passer la frontière pour lutter contre un alaouite syrien sur le territoire syrien.

« Nous sommes en pleine guerre inter-communautaire régionale, où les sentiments débordent jusqu’à l’inondation. Le problème ne concerne pas seulement ceux qui ‘retourneront de Syrie’ demain ou le jour d’après ; le problème est que le feu syrien consume la cohésion nationale des pays proches et lointains.

« Ceux qui sont passés en Syrie ont détruit l’immunité de la frontière dans les deux sens. Ils ont déchiré les cartes. Il est à présent clair que les sunnites veulent établir le contact avec les sunnites du pays voisin, au mépris de la frontière, et que les chiites veulent entrer en contact avec les alaouites, sans tenir compte de la frontière, et les obstacles qui se dressent devant eux pour empêcher ce contact doivent être supprimés et anéantis. C’est un état de fait sans précédent. Comme il est dangereux pour un chiite libanais de tuer un sunnite libanais en Syrie, et vice versa. Comment peuvent-ils coexister au Liban alors qu’ils s’affrontent en Syrie ? »

« Les tueries s’étendent de Bagdad à Beyrouth en passant par Damas »

« Les Libanais sont en droit d’être effrayés ; non, il est de leur devoir de ressentir une profonde consternation. Ce qui se passe [aujourd’hui] est plus grave et intolérable que les guerres des années soixante-dix et quatre-vingt. Les guerres précédentes étaient d’une autre nature. Leurs tirs et [leur portée] pouvaient être quelque peu [contenus], et une puissance régionale aurait pu être convoquée pour imposer la paix, même à un certain prix. Les guerres actuelles sont différentes et ne connaissent pas de limites ou de supervision. Elles se déroulent dans une région différente, et ainsi, nous voyons les champs de tuerie s’étendre de Bagdad à Beyrouth via Damas. L’Irak est malade, la Syrie est déchirée, et le Liban sera vraisemblablement victime d’un assassinat.

« Nous assistons à des scènes inédites. Que l’ambassade d’Iran à Beyrouth ait été visée, [en réaction à] l’implication iranienne en Syrie, n’est pas simple affaire. Que les Brigades Abdullah Azzam liées à Al-Qaïda revendiquent [cet attentat] et exhortent le Hezbollah à retirer ses troupes de Syrie n’est pas chose simple. Déclarer que l’attaque était ‘une double opération martyre de deux héros de la [secte] sunnite au Liban’ n’est pas chose simple.

« La nouvelle attaque est survenue alors que le Liban [subit] encore le poids des bombardements d’août. Le premier attentat a versé du sang (chiite) dans la banlieue sud de Beyrouth. Le second a versé du sang (sunnite) à Tripoli, prenant pour cible les mosquées pendant la prière. Rien ne justifie qu’on se serve d’euphémismes et qu’on évite d’appeler un chat un chat. Le Liban est officiellement dans une phase d’éliminations communautaires.

« Si les Brigades Abdullah Azzam [ont dit vrai] sur l’identité des auteurs, le danger est double. Nous ne sommes plus confrontés au danger d’une ‘irakisation’. L’‘irakisation’ fait déjà partie du tableau. L’attentat dans la banlieue sud était le montre bien, tout comme les attentats de Tripoli.

« Des coups successifs ont touché un pays qui a perdu son immunité, un pays divisé et incapable de former un nouveau gouvernement, huit mois après la démission du précédent. Le Liban est un pays qui évolue sous un parlement paralysé, et dont les institutions militaires et sécuritaires tentent de contourner le feu sans [prendre le] risque de l’affronter, pour des raisons liées à son unité interne ».

Les Libanais « se sont empressés d’importer » la guerre syrienne

« Les Libanais n’ont pas essayé de maintenir le feu syrien à bonne distance de leur pays. Ils l’ont endossé et se sont précipités de l’importer. Ils se sont divisés et se sont jetés au feu, certains seuls, d’autres publiquement et avec ordre de le faire. Ils n’ont pas pris en considération le fait qu’ils jouaient avec leur sang et le sang de leurs enfants, et que ce jeu dépasse ce que le Liban peut supporter. Ils ne se rendaient pas compte que le Liban est menacé d’effondrement, non seulement parce que la disparition des frontières dans la région est dangereuse, mais parce que la fin de la coexistence infirme la raison d’être [du Liban].

« Je n’émettrai pas de proposition naïve comme de se retirer de la Syrie ou de faire des concessions mutuelles pour former un cabinet commun. J’ai le sentiment que chaque camp au Liban est l’otage de ses propres choix suicidaires. Le vent de l‘irakisation’ a frappé la Syrie, et à présent il survole le Liban. Le Liban est sur la voie de l’effondrement. Les relations chiites-sunnites ne se sont jamais autant détériorées qu’aujourd’hui. Dans le même temps, les chrétiens du Liban ne font pas le poids face à la crise actuelle et à ses risques, ni en mesure de jouer un rôle historique qui redonnerait un sens au Liban et justifierait sa survie. »

Notes:

[1] Al-Hayat (Londres), le 20 novembre 2013.

Voir aussi
  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Jibrail Rajoub, du Fatah : maintenant que cet âne de Trump est parti, Netanyahu ne peut plus diriger le monde – Nous assistons à un deuxième Holocauste en Palestine.
  • Le professeur de théologie Asaad Al-Sahmarani: le projet de Maison abrahamique d’Abou Dabi est une forme de guerre douce – il ne peut y avoir de dialogue interreligieux avec les Juifs, qualifiés de singes, porcs et vipères dans les Écritures
  • Sermon du vendredi à la mosquée Al-Aqsa : le président français Macron n’a pas présenté ses excuses pour son affront à l’islam – hommage aux musulmans qui ont boycotté les produits français
  • L’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Bouez : l’équipe de Biden est dominée par les Juifs – Benjamin Franklin avait mis en garde les Américains contre les Juifs qui dévoreraient leurs enfants
  • Le cheikh houthi Ibrahim Al-Ubeidi : l’Amérique est la mère de tous les terrorismes et n’a pas le droit de nous désigner comme terroristes
  • L’ouléma syrien Tawfiq Ramadhan Al-Bouti: de nombreuses nations éprouvent du dégoût à l’égard des Juifs, responsables de guerres et de dépravation
  • L’ancien Premier Ministre iraquien Nouri Al-Maliki: les assassins du Prophète tomberont en disgrâce, Jérusalem sera libérée ; les sionistes tentent de défaire notre tissu social
  • Un journaliste et ancien officiel palestinien : Les Frères musulmans suivent Sayyid Qutb, à l’instar des salafistes djihadistes
  • Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif réagit à la révélation par MEMRI de son usage du terme « youpin » en persan : « MEMRI est tombé encore plus bas… »

Navigation des articles

Article précédentSur Tumblr, un Britannique membre de l’EIIL, ouvre une rubrique questions-réponses en ligne, explique comment il a atteint sa destination, cite Ben Laden et Al-Awlaki et parle de ses compagnons djihadistesArticle suivantAl-Qaïda renforce sa présence en Syrie

Dépêches à la une

  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Sermon du vendredi à la mosquée Al-Aqsa : le président français Macron n’a pas présenté ses excuses pour son affront à l’islam – hommage aux musulmans qui ont boycotté les produits français
  • L’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Bouez : l’équipe de Biden est dominée par les Juifs – Benjamin Franklin avait mis en garde les Américains contre les Juifs qui dévoreraient leurs enfants
  • Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif réagit à la révélation par MEMRI de son usage du terme « youpin » en persan : « MEMRI est tombé encore plus bas… »
  • Dans une école islamique d’Islamabad, une enseignante décapite l’effigie du président Emmanuel Macron devant ses élèves
  • En 2012, MEMRI alertait l’opinion au sujet d’Abdelhakim Sefrioui et du Collectif du cheikh Yassine
Plus de Dépêches à la une→

Vidéos

  1. Le Soudanais Abd Al-Hayy Yousouf : Nous ne pouvons normaliser les relations avec les Juifs – Ils apprennent à leurs enfants à haïr les musulmans

    31 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

  2. Younus Kathrada, islamologue canadien : le fait de s’allier aux juifs et aux chrétiens présente un plus grand danger que le coronavirus

    29 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

  3. Imam sur la chaîne Al-Aqsa du Hamas : le coronavirus est un soldat d’Allah

    25 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

  4. Le militant palestinien Yasser Mazhar encourage les attentats suicides en Israël : nous languissons les explosions de bus

    22 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

  5. Ibrahim Eissa, présentateur TV égyptien : le christianisme et le judaïsme sont aussi valables que l’islam

    22 mars 2020 Webmaster

    Lire la suite →

Plus de vidéos →

Dernières publications

  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Jibrail Rajoub, du Fatah : maintenant que cet âne de Trump est parti, Netanyahu ne peut plus diriger le monde – Nous assistons à un deuxième Holocauste en Palestine.
  • Le professeur de théologie Asaad Al-Sahmarani: le projet de Maison abrahamique d’Abou Dabi est une forme de guerre douce – il ne peut y avoir de dialogue interreligieux avec les Juifs, qualifiés de singes, porcs et vipères dans les Écritures
  • L’ayatollah Mohammad Saidi dans un sermon du vendredi à Qom : si juifs et chrétiens ne se soumettent pas aux ordres divins, les musulmans devront les combattre et les forcer à payer l’impôt de la Jizya
  • Sermon du vendredi à la mosquée Al-Aqsa : le président français Macron n’a pas présenté ses excuses pour son affront à l’islam – hommage aux musulmans qui ont boycotté les produits français

Informations

  • Qui sommes-nous ?
  • Mentions légales
  • Contact

Rubriques

  • Regards de la semaine
  • Projets
  • Régions
  • Archives

Visitez aussi

  • MEMRI en anglais
  • Memri TV
  • The Memri Blog
  • Jihad and Terrorism Threat Monitor (JTTM)
  • Observatoire de l’antisémitisme
  • Démocratisation de la région MENA
  • Observatoire de l’Asie du Sud

Nous suivre

  • Facebook
  • Twitter
Copyright © | 2001 - 2014 | Middle East Media Research Institute