Ci-dessous des extraits d’un poème récité par le prédicateur saoudien Muhammad Al-Farraj, diffusé sur Shada TV (via Internet) le 19 septembre 2013.
Voir le clip de MEMRI TV sous-titré en anglais ici
Muhammad Al-Farraj: C’est un poème sur les Russes qui, avec le tyran [Assad], sont responsables de chaque goutte de sang versé. Sans l’alliance entre les Russes et les Zoroastriens [l’Iran], ce tyran n’aurait pas survécu un seul instant, à la grâce d’Allah.
Tous ces barils de TNT, de chasseurs MIG et de missiles Scud, qui détruisent intégralement des quartiers d’habitation, d’où viennent-ils ? De ces Russes.
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Le Levant est mon Levant, et le Hijaz est mon Hijaz.
Ce peuple est mon peuple, alors réveille-toi, ô guerrier du djihad.
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Le monde libre est aussi complice d’avoir accordé à [Assad] toutes ces prolongations.
Dans leur arrogance, les Russes l’ont soutenu, comme un allié soutient son criminel allié.
Ils ne craignaient pas les musulmans arabes ou sunnites, mais redoutaient de voir arriver l’heure du besoin.
Pensez-vous qu’ils se vengent du jour où nos héros ont traîné ces détestables [Russes] dans la boue, en faisant la risée du monde ?
Ils les ont transformés en cadavres décapités et en Russes ridicules sans postérieurs.
Nos jeunes ont appris à se battre, avec de la chair fraîche russe.
Ils versent leur sang sale dans les rivières de l’Hindu Kush et sur les cimes des montagnes du Caucase.
Notre commandant héroïque était tel un grand couteau transperçant leurs cœurs. Il était tel un fantôme. Quand son nom est mentionné, même à la télévision, ils fondent de terreur.
Les Russes ne sont plus de courageux combattants ; ils sont aussi méprisables que des ânes.
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Adolf Hitler avait une façon bénie de te consumer, ô nation pourrie.
Il faisait pleuvoir des bombes sur ton sol, par avions et jets de gaz, diffusant une brume rouge sur la rivière Volga gelée.
Combien de fois ai-je lu, avec joie et soulagement, ce qu’il vous a fait en ces jours prodigieux ?
Si j’avais le droit de prier pour un non-musulman, j’aurais prié pour l’âme du dirigeant nazi, qui vous a entièrement calcinés au barbecue, vous et les juifs, avec de l’essence.
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