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Djihad et terrorisme, Péninsule arabique
11 September 2013
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Un site antiterroriste saoudien à l’occasion du 11 septembre : La France a combattu le terrorisme frontalement au Mali, et a remporté une victoire ; les USA collaborent avec les terroristes pour étendre leur hégémonie

Selon un article marquant l’anniversaire des attentats du 11 septembre, publié sur le site web du gouvernement saoudien Al-Sakinah, qui propose un dialogue en ligne avec des extrémistes pour les convaincre de renoncer à leurs opinions djihadistes [1] , les Etats-Unis utiliseraient les organisations terroristes pour poursuivre leurs propres objectifs. L’article considère que les Etats-Unis exploitent ces organisations terroristes pour déstabiliser les autres pays et, lorsque ces pays demandent à l’Amérique de les aider à combattre le terrorisme, elle leur impose son hégémonie. Le terrorisme, selon l’article, ne disparaîtra pas la planète tant qu’il servira les intérêts américains.
Ci-dessous quelques extraits de l’article:[2]

Les États-Unis ne combattent pas sérieusement le terrorisme

« Le 12e anniversaire des attentats du 11 septembre qui ont frappé les Etats-Unis, les ont ébranlés, et ont en partie révélé la fragilité de leur armée et de leurs services de renseignements, soulève une multitude de questions concernant le sort du terrorisme, à présent que la guerre antiterroriste s’est mondialisée et qu’une coalition internationale s’est formée pour le combattre.

« Avant le 11/9, la portée du terrorisme était très limitée. Le nombre d’opérations était réduit, ainsi que celui des victimes et des pertes. Pourtant, après le 11/9, la guerre antiterroriste a fait prendre [à ce phénomène] des proportions mondiales dangereuses, abolissant les frontières géographiques, politiques et religieuses. Les États-Unis ont joué un rôle central, transformant le terrorisme en phénomène global et élargissant son champ d’opération – grâce à leur nouvelle stratégie, fondée sur le principe du ‘chaos créatif’.

« Cette stratégie permet [aux Etats-Unis] de redessiner la carte des pays arabes, dans le cadre de ce qu’on appelle le [plan] du Grand Moyen-Orient, et de semer une guerre religieuse et ethnique qui leur permet de contrôler l’avenir des peuples et de leurs Etats.

« Les Etats-Unis ont utilisé deux instruments, d’orientations différentes mais aux objectifs semblables, pour servir leur stratégie. [Il ne s’agit pas d’une de ces] théories du complot que les Arabes et les musulmans considèrent [souvent] comme un bon moyen pour expliquer leurs échecs. Les faits prouvent que les Etats-Unis ne considèrent pas sérieusement la guerre contre les terroristes et le ​​tarissement de leurs sources, ne serait-ce que parce qu’ils soutiennent les éléments terroristes qui servent leurs intérêts.

« Une simple comparaison entre la guerre antiterroriste menée par la France au nord du Mali et celle menée par les Etats-Unis en Afghanistan, en Irak, au Yémen et en Somalie suffit pour révéler la différence entre les deux stratégies. La France a réussi à éradiquer le règne de la terreur au nord du Mali, dont la superficie équivaut à celle de la France et de la Belgique réunies, en trois mois, avec des pertes matérielles et humaines minimales. Cette élimination rapide et efficace d’un émirat islamique dans une zone de terrain désertique montagneuse aussi étendue est sans précédent dans l’histoire de la guerre antiterroriste. Par ailleurs, la France a [même] réussi à éliminer les derniers des terroristes, à détruire leurs bases, et à contrecarrer [les tentatives] des bombes humaines pour mener à bien leurs plans terroristes et à faire du Mali une passerelle vers le Paradis, comme promis par les Emirs assoiffés de sang. [3] C’est la détermination et la [force] de volonté qui ont permis à la France de remporter cette brillante victoire sur les terroristes au Mali, non [son] équipement ou sa logistique.

« Les Etats-Unis, d’autre part, pour réaliser leurs plans, élaborent des mécanismes qui ne les placent pas en confrontation directe avec les organisations terroristes, mais leur permettent de les utiliser pour exercer un chantage et envahir [des pays] ou leur imposer leur hégémonie ».

Les organisations terroristes servent la stratégie américaine

« Les Etats-Unis et les terroristes ont des intérêts divergents à différents niveaux. Le niveau le plus bas [consiste] à compromettre la stabilité des Etats cibles, et le plus élevé à fournir aux Américains l’occasion d’imposer leur programme à des régimes existants ou émergents, dans les zones de conflit attaquées par les extrémistes, comme prélude à une mainmise américaine…

« Le terrorisme ne disparaîtra pas tant que les organisations terroristes continueront de servir la stratégie américaine, parce que [les organisations terroristes] sont l’instrument le plus utile [des Etats-Unis] pour déstabiliser et menacer les régimes et les États, [ainsi] contraints de recevoir l’aide américaine dans leur guerre antiterroriste. C’est ainsi que débute l’hégémonie [américaine sur ces Etats].

« Le second instrument mis au point par les services secrets américains, au mépris des peuples et des régimes arabes, est le soi-disant ‘printemps arabe’, qu’un grand nombre de politiciens, de chercheurs et d’experts considèrent comme un ensemble de révolutions populaires dirigées contre l’oppression et pour la liberté, la dignité et la démocratie…

« Le terrorisme et ces ‘révolutions’… sont des instruments qui permettent aux États-Unis de mettre en œuvre une stratégie pour sécuriser leurs propres intérêts…

« C’est pourquoi les USA soutiennent le terrorisme des extrémistes en Syrie, tout en le combattant en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, et complotent avec les terroristes dans le Sinaï, en Libye, au Sahel et au Sahara.

« Les événements du 11/9 ont effectivement marqué le début de la seconde étape de la guerre antiterroriste – [une guerre] qui transforme la terreur en instrument [américain] pour redessiner la carte du Grand Moyen-Orient et exercer une hégémonie sur ses entités. »

———————————————-

[1] Voir Enquête et analyse n° 260 de MEMRI, Reeducation of Extremists in Saudi Arabia, 18 janvier 2006.

[2] Assakina.com, 10 septembre 2013.[3] Allusion à l’organisation djihadiste « Signataires dans le sang » qui opère dans la région du Sahara.

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