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Voix progressistes
4 septembre 2013
|
Administrateur

Un intellectuel arabe appelle à une révolution théologique pour libérer le monde arabe de ses crises et de ses guerres intestines

Hashem Saleh, intellectuel arabe d’origine syrienne résidant actuellement au Maroc, écrit dans sa chronique du 10 août 2013 du quotidien Al-Sharq Al-Awsat, basé à Londres, que pour se sortir des crises, du retard accumulé et de ses guerres intestines, le monde arabe et musulman doit entamer une révolution théologique et cognitive. Il ne doit plus rejeter autrui mais adopter une position tolérante et éclairée – à l’instar de la révolution qui a balayé l’Europe il y a trois siècles. Saleh ajoute que, puisque nous sommes à l’ère de la révolution de l’information et de la mondialisation, ce processus prendra moins de temps qu’en Europe ; il prévoit trois décennies.

Voici quelques extraits de son article:[1]

Hashem Saleh (Photo: Al-Sharq Al-Awsat, Londres, 30 août 2013)

« En Europe, il a fallu trois révolutions idéologiques de libération avant que le christianisme ne fasse la paix avec la modernité – alors que dans le monde arabe ou musulman aucune révolution de ce type ne s’est jamais produite » « Pouvons-nous sauter les étapes historiques ? Si seulement c’était possible ! Malheureusement, c’est impossible. Je souhaite réellement pouvoir fermer les yeux et les rouvrir pour voir la Syrie transformée en un pays paisible et prospère comme la Hollande, ou l’Egypte ressembler à la France, ou la Tunisie aussi verdoyante que la Suisse, etc. [J’aimerais pouvoir] sauter par-dessus plus de 300 ans de tyrannie politique, de guerres civiles, de massacres communautaires et d’intégrisme rustre… « En Europe, il a fallu trois révolutions idéologiques de libération avant que le christianisme ne fasse la paix avec la modernité, alors que dans l’ensemble du monde arabe ou musulman, aucune révolution n’a jamais eu lieu. C’est pourquoi il y a actuellement de terribles affrontements [entre le peuple et le régime] en Egypte et dans d’autres pays [arabes] – car les Frères musulmans freinent le progrès national vers la modernité, la tolérance et la liberté. « Ainsi, comment faire la paix avec nous-mêmes ? Comment résoudre le problème des luttes religieuses et communautaires alors que nous sommes toujours coincés à l’étape ​​théologique du Takfir [accuser d’autres musulmans d’apostasie] – une étape que l’Europe a franchie il y a au moins 150 ans ? « Quand deux Allemands se rencontrent en Chine ou au Japon ou à l’autre bout du monde, pensez-vous que la première question qui leur vienne à l’esprit vise à s’enquérir de la religion de l’autre – lui demander s’il est protestant ou catholique opiniâtre ? Absolument pas ! Cela ne leur vient pas du tout à l’esprit, alors c’est la première question qui viendrait à l’esprit d’un Syrien ou d’un Libanais, ou de tout Arabe, qui rencontre un [coreligionnaire] à Paris… Ceci pour la simple raison que l’Allemagne a résolu le problème du communautarisme – d’abord d’un point de vue théorique, grâce aux [philosophes Emmanuel] Kant, [George Wilhelm Friedrich] Hegel et [Johann Gottlieb] Fichte et à d’autres personnalités éclairées, puis d’un point de vue politique, [grâce à] Bismarck [2] et ses successeurs. « Par conséquent, le problème est actuellement résolu [en Allemagne] et [c’est un fait] totalement ancré [dans l’esprit] du peuple allemand et dans ses programmes scolaires, qui ne rencontre aucun obstacle en Allemagne, [car] il a été dépassé. Tous sont des citoyens égaux en droits et en devoirs, tous des Allemands de même rang: il n’y a pas d’Allemands de première classe et d’autres de deuxième ou troisième classe… Par conséquent, l’unité nationale allemande est aussi solide qu’un roc. Il en va de même de l’unité nationale française, etc. « [Toutefois], il suffit de retourner au 17e siècle pour trouver un bourbier de guerres religieuses destructrices, lorsqu’un protestant ne pouvait tolérer un catholique, et vice versa. Ils se sont combattus et massacrés les uns les autres sur [la question de] l’identité, comme nous le faisons actuellement. Cette situation a été leur lot pendant toute la durée du 18e siècle. Sans cet état de fait, la philosophie des Lumières n’aurait pas eu besoin d’émerger ». « Devons-nous attendre 200 ans pour résoudre le problème du communautarisme ? La réponse est non… »

« La question se pose: Faut-il attendre 200 ans pour résoudre le problème du sectarisme ? La réponse est non, [et ce] pour deux raisons: d’abord, parce que nous vivons à l’ère de la révolution de l’information, où les durées et les distances sont raccourcies. Par conséquent, ce qui mettait autrefois 200 [ans] à être assimilé peut [à présent] l’être en un demi-siècle. Deuxièmement, vu que nous sommes [actuellement] immergés dans la modernité mondiale, le développement est accéléré. Les superpuissances occidentales et orientales nous surveillent et nous ne pouvons rien faire ou dire [à leur insu]. Jusqu’à tout récemment, en particulier avant le 11 septembre [2001], dans les mosquées les cheikhs pouvaient calomnier d’autres religions [et dire] tout ce qu’ils pensaient sans être soumis à la critique. Mais aujourd’hui se tiennent des conférences internationales pour le dialogue interreligieux, pour le rapprochement entre les différentes écoles de pensée islamique, etc. « Il existe une troisième raison – les réalisations des pays développés nous sont accessibles, ce qui nous épargne d’avoir à inventer ou réinventer quoi que ce soit. Nous pouvons profiter [de ces réalisations, tout comme] le reste de l’humanité. Les philosophies de Kant, Hegel ou de [Jürgen] Habermas ne sont pas la propriété des seuls Allemands, [de même que] la philosophie d’Ibn Rushd, [3] en son temps, appartenait à tous les Européens. « Néanmoins, cela ne signifie pas que le problème communautaire, qui nous fait perdre le sommeil et morcelle notre unité nationale, sera résolu en deux ou trois ans. C’est un immense problème historique et critique qui ne sera pas facile à résoudre, pas en l’espace d’une ou deux générations. Je souhaite me tromper, mais ce qui exacerbe mon pessimisme est que, jusqu’ici, l’application de la méthode [d’analyse] de la critique historique [pour contester] notre enracinement dans la tradition est tabou dans le monde musulman. Seuls le Pakistanais Fadl Al-Rahman [4] et l’Algérien Mohammed Arkoun [5] l’ont utilisée, mais en dehors du monde musulman: le premier à l’Université de Chicago et le second à la Sorbonne. S’ils étaient tous deux restés dans leurs pays, ils auraient été incapables de mener librement des recherches dans ce domaine des plus sensibles, et n’auraient pu nous léguer leurs travaux novateurs et déterminants. Ajoutons à ce duo l’auteur Abdelwahhab Meddeb [6] et ses remarquables œuvres libérales. » « Si nous n’appliquons pas la méthode déconstructionniste, nous ne pourrons nous débarrasser de l’approche religieuse aliénante du Takfir » « Si nous n’appliquons pas la méthode déconstructionniste [7] de la tradition, nous ne pourrons nous débarrasser de l’approche religieuse aliénante du Takfir d’exclusion de l’autre, [née] à l’époque médiévale. Une fois débarrassés de ce point de vue, nous reconnaîtrons que les voies d’Allah sont nombreuses, qu’il n’y a pas de voie unique, comme le soutiennent les extrémistes. Plus surprenant, le Coran reconnaît la légitimité du pluralisme religieux: « Et si Allah avait voulu, Il en aurait fait une seule communauté. » [Coran 42, 8]. Mais les prédicateurs sur les chaînes satellites ne [l’admettent pas]. Les paroles des mortels sont-elles plus élevées que les paroles du Coran ? « Ce bond cognitif décisif pour l’Occident chrétien a pris plus de 300 ans, jusqu’à ce que [l’Église] ose l’appliquer sous le Concile [œcuménique] Vatican II [8] en 1962-1965, où le Vatican a pour la première fois abandonné la théologie qui accusait autrui d’hérésie et adopté à sa place la théologie de la libération et de la foi éclairée, une foi fort répandue qui contient assez d’espace pour toutes les nobles créatures d’Allah, quelle que soit leur foi ou leurs croyances ».

« Nous pouvons faire ce bond dans les 30 années à venir ; il ne faut pas 300 ans

« Nous pouvons faire ce bond dans les 30 années à venir ; 300 ans ne sont pas nécessaires – [mais] il nous faudra sauter ou raccourcir des étapes [historiques]. Cependant, l’assimilation d’une révolution religieuse de cette ampleur par les masses populaires prendra beaucoup plus de temps. Plus encore, ce ne seront pas seulement les masses [populaires] qui voudront s’émanciper, mais aussi de nombreux intellectuels ou pseudo-intellectuels et militants politiques opportunistes. Certains sont beaucoup plus dangereux [que les masses], parce qu’ils professent la modernité et la démocratie et, à la première occasion, se soumettent aux cheikhs du Takfir et de l’obscurité.
« Les délais que j’ai évoqués sur les perspectives de développement arabes sont de [pures] estimations. Dans certains cas, j’ai dit 30 ans, dans d’autres 50, voire 70 ans. [Mais ce que je] veux dire, c’est qu’il va se passer quelque chose dans le monde islamique au cours des prochaines années – quelque chose que le monde attend impatiemment. »

[1] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 10 août 2013.

[2] Otto von Bismarck (1815-1898), chancelier de l’Empire prussien, puis de l’Allemagne impériale. Il fut l’un des hommes d’Etat les plus éminents d’Allemagne et l’architecte de l’unification allemande.

[3] Abou Al-Walid Ibn Rushd (1126-1198), également connu sous le nom d’Averroès, médecin et philosophe musulman né à Cordova, a considérablement influencé la philosophie médiévale européenne. S’il a publié des écrits sur ​​de nombreux sujets, il reste célèbre surtout pour ses commentaires sur la théorie aristotélicienne et sa critique.

[4] Fadl Al-Rahman (1919-1988), intellectuel pakistanais de renom dont les études sur l’islam sont largement diffusées dans les universités et les milieux culturels occidentaux.

[5] Muhammad Arkoun (1928-2010), éminent chercheur algérien en histoire et philosophie islamique, qui a étudié et plus tard enseigné à la Sorbonne à Paris, puis à Berlin et à Londres. Ses travaux de recherche se caractérisent par une critique des principes islamiques. Il préconise la laïcité, l’humanisme et une approche moderne de l’islam.

[6] Abdelwahhab Meddeb (né en 1946), intellectuel et auteur tunisien résidant en France, enseigne la littérature comparée à l’Université de Paris. Il s’oppose à l’intégrisme islamique et appelle les Arabes à adopter les valeurs progressistes de la pensée indépendante plutôt que la dépendance de la religion et la tradition.

[7] La déconstruction est mouvement philosophique de critique littéraire qui remet en question les hypothèses traditionnelles relatives à l’identité et la vérité.

[8] Le Concile Vatican II était un concile œcuménique de l’Eglise catholique romaine (comprenant des évêques du monde chrétien dans son ensemble) formé sous la direction du Pape Jean XXIII en 1962. Il a débattu de la modernisation de l’Église, de la modification du rôle de l’Église dans le monde moderne, prônant une approche moderne des Écritures, une plus grande ouverture à d’autres courants du christianisme et la formation de liens avec les membres d’autres religions.

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