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Djihad et terrorisme, Péninsule arabique
27 June 2013
|

En exclusivité sur Asharq Al-Awsat : l’histoire inédite de l’épouse d’Al-Zarkaoui

Le 11 mai 2013, Asharq Al-Awsat en anglais publie l’histoire de Wafa Al-Yahya, professeur d’université devenue l’épouse de l’un des terroristes les plus tristement célèbres: Zarkaoui, No 1 d’Al-Qaïda de son vivant. Titulaire d’une maîtrise en jurisprudence islamique de l’université du Roi Saoud, Wafa était divorcée et mère de trois enfants. Sur un site islamiste, elle rencontre Al-Bihani, qui l’appelle à rejoindre le djihad en Irak. En août 2005, elle disparaît avec ses enfants. Le récit de Wafa montre comment l’idéologie islamiste peut pervertir, via Internet, des esprits dont on ne s’imagine pas a priori qu’ils pourraient y être réceptifs ; c’est la conclusion que tire Asharq Al-Awsat: [1]

Wafa Al-Yahya était professeur d’université

A la veille de l’anniversaire des attentats de Riyad, l’histoire de l’épouse d’un des dirigeants les plus infâmes Al-Qaïda illustre l’impact négatif de l’organisation sur la société saoudienne.

Riyad, Asharq Al-Awsat – L’année dernière en Arabie saoudite, une histoire a circulé sur Internet et en particulier sur les réseaux sociaux. C’est l’histoire de Wafa Al-Yahya, qui de professeur d’université, est devenue l’épouse de l’un des terroristes les plus tristement célèbres du Moyen-Orient.

Wafa Al-Yahya a été révélée au public après la diffusion sur YouTube d’une vidéo montrant un rassemblement d’hommes et de femmes scandant leurs revendications, quelque part à Djedda. Ensuite, un certain nombre de sites, réseaux sociaux compris, ont révélé l’histoire de Wafa, sous forme de tragédie humaine.

Des affirmations contradictoires circulent au sujet de Wafa. Nous avons entendu dire qu’elle aurait été arrêtée en 2005 et serait toujours en prison, mais ne pourrait recevoir de visiteurs ou passer d’appels téléphoniques ; qu’elle a été arrêtée avec ses trois enfants, deux filles et un garçon, et qu’ils seraient détenus avec elle ; que son mari – un officier de l’armée – nie totalement son existence, ainsi que celle de ses enfants ; qu’elle est en fuite, ou encore qu’elle a été tuée.

Après une longue enquête sur l’affaire, Asharq Al-Awsat peut enfin révéler en exclusivité la vraie histoire de Wafa. Asharq Al-Awsat s’est entretenu avec un certain nombre de sources bien informées qui, sous couvert d’anonymat, ont confirmé un grand nombre d’informations la concernant.

Wafa est née en 1968 ; elle est titulaire d’un baccalauréat d’études islamiques, d’une maîtrise en jurisprudence islamique, et elle travaillait comme chargée de cours à l’université du Roi Saoud de Riyad. Elle est divorcée et mère de trois enfants, deux filles et un garçon.

Wafa aurait montré très tôt un intérêt pour le conflit en Afghanistan, qu’elle n’a pas caché à sa famille proche, laquelle n’ignorait pas qu’elle soutenait les moudjahidine. Fin 2005, Wafa passait un temps considérable en ligne, visitant des sites extrémistes islamiques et djihadistes. Wafa s’est rendue célèbre sur un certain nombre de sites djihadistes, sous les avatars “Al-Mudawia” (L’appelante), “Al-Bariqa” (Rayon de lumière), et “Bariqat Al-Seyouf”(Lueur d’épées).

Wafa a principalement écrit sur [la nécessité de changer d’attitude] vis-à-vis des moudjahidine, manifestant son soutien aux combattants en Irak et en Afghanistan, et allant jusqu’à glorifier les activités et opérations d’Al-Qaïda en Arabie saoudite.

C’est sur l’un de ces sites que Wafa entre en contact avec une personne portant le pseudo d'”Abou Talha Al-Bihani”. Dans un message à Wafa, il l’appelle à rejoindre le djihad en Irak, et l’invite à faire partie d’un comité de la Charia, au regard de ses qualifications académiques. Wafa lui demande un peu de temps pour réfléchir.

Wafa fait son choix


Wafa accepte finalement de rejoindre les combattants en Irak et commence à planifier son voyage. Elle prend un congé à l’université où elle travaille et fait une demande de passeports pour elle et ses enfants. Parallèlement, elle reste en contact avec Al-Bihani, qui l’informe via e-mail qu’il pourrait être tué et qu’il espère que cela ne la fera pas changer d’avis quant à son projet de voyage en Irak. Il ajoute que s’il était abattu, elle serait contactée par quelqu’un portant le pseudo d'”Al-Ustaz” (Le Maître), qui organiserait tous ses préparatifs de voyage.

Suite à cela, le tristement célèbre chef d’Al-Qaïda en Irak, Abou Moussab Al-Zarkaoui, émet un message enregistré annonçant la mort d’un certain nombre de djihadistes, dont Bihani. Elle en conclut qu’Abu Talha Al-Bihani était très proche de la direction du djihad en Irak.

Wafa est ensuite contactée par Al-Ustaz. Les experts estiment qu’Al-Ustaz n’est autre qu’Abou Moussab Al-Zarkaoui. Zarkaoui est considéré comme l’un des dirigeants les plus violents et visibles d’Al-Qaïda, ayant à sa charge une série d’attentats de grande envergure et de prises d’otages pendant la guerre en Irak. Il a été tué dans un raid aérien américain le 7 juin 2006, dans une maison au nord de Bagdad.

Préparatifs de voyage

Après avoir envisagé de se rendre en Irak via la Syrie, Wafa Al-Yahya se rend compte qu’elle est confrontée à un problème majeur: les passeports de ses enfants sont en la possession de son ex-mari, qui refuse de les lui remettre. Tentant de résoudre ce problème, elle convainc l’un de ses proches de faire une demande de passeport de remplacement pour ses enfants, et fournit tous les documents requis.

Les actions de Wafa retiennent l’attention du gouvernement, qui la place sous la surveillance des services de sécurité saoudiens.

Selon les informations obtenues par Asharq Al-Awsat, le nom de Wafa a été ajouté sur la liste des interdits de voyage durant cette période, par mesure de précaution.

Mais Wafa n’en sait rien et continue de préparer son voyage en Irak pour rejoindre le djihad. Elle réserve des billets pour la Syrie pour toute sa famille. Elle annule par la suite ceux de ses enfants, de crainte d’attirer l’attention. Elle confirme son propre vol à destination de la Syrie, affirmant faire le voyage pour effectuer des recherches dans le pays. A son arrivée à l’aéroport international du Roi Abdulaziz de Jeddah, les autorités l’arrêtent et l’empêchent de monter à bord.

Le 9 mars 2005, Wafa est convoquée et mise en détention par les forces de sécurité, pour communication illégale avec des éléments d’Al-Qaïda en Irak. Le 14 avril 2005, la police restitue Wafa à sa famille – à son père et ses deux frères – après avoir reçu les “voeux” requis de fidélité et de loyauté.

Des sources confirment que la police a libéré Wafa Al-Yahya par “respect pour sa famille et parce que les dirigeants [saoudiens] sont toujours enclins à abandonner les plaintes contre les femmes.”

Disparition

Après une courte période aux bons soins de ses proches, Wafa reprend contact avec des éléments d’Al-Qaïda par Internet. Elle reçoit alors un e-mail d’Al-Ustaz, qui selon Asharq Al-Awsat n’est autre que Zarkaoui. Ce message lui recommande la vigilance dans ses communications Internet et l’appelle à partir dès que possible. Wafa répond qu’elle est prête à faire le voyage, sans toutefois fixer de date.

Un peu plus tard, elle reçoit un message contenant les détails du voyage. Elle doit se rendre à Damas, où il est prévu qu’elle rencontre un contact à la bibliothèque Al-Assad. Ces plans sont modifiés par la suite: on lui transmet les numéros de deux téléphones portables à Damas, ainsi qu’un mot de code. Elle doit dire à son interlocuteur qu’elle est venue terminer ses études, sans révéler le véritable motif de son voyage. Suite à cela, on lui assignera un guide pour l’escorter jusqu’en Irak.

Le 1er août 2005 – jour de la mort du roi Fahd bin Abdulaziz – Wafa disparaît de son domicile avec ses enfants. Les filles de Wafa sont alors âgées de 13 et 5 ans, et son fils de 12 ans. Des recherches poussées sont menées, mais les services de sécurité sont incapables de les localiser par manque de renseignements fiables.

L’affaire connaît un tournant le 6 septembre, après que le Yémen informe son voisin du Nord qu’un certain nombre de ressortissants saoudiens ont été arrêtés dans le pays. Une enquête plus poussée révèle que l’un de ces suspects a fait passer clandestinement une Saoudienne et ses trois enfants au Yémen. L’Arabie saoudite et le Yémen coopèrent au sujet du suspect, qui avoue les faits.

La source bien informée révèle que cette percée s’est produite lors de la visite officielle au Yémen du prince héritier saoudien et ministre de la Défense, le Prince Sultan Bin Abdulaziz. Cette source a confié à Asharq Al-Awsat que le prince héritier saoudien a évoqué le sujet avec son homologue yéménite, et commandité l’envoi d’un agent du ministère de la Défense saoudien au Yémen pour interroger le suspect yéménite: Rashed.

L’Arabie saoudite fait pression sur Sanaa pour expulser les ressortissants saoudiens arrêtés au Yémen, dans l’espoir de poursuivre l’enquête avec eux. Enfin, le 30 avril 2006, les suspects saoudiens sont remis aux autorités saoudiennes. Ils sont interrogés et il apparaît que l’un des suspects, SN, est impliqué dans l’opération d’infiltration de Wafa Al-Yahya et de ses enfants, avec le ressortissant yéménite Rashed.

Selon des informations révélées par SN et Rashed en 2005, SN a reçu un appel sur son téléphone portable de la part de SY, un ressortissant saoudien basé en Syrie. SY a informé SN que l’un de ses acolytes le contacterait sous pour recevoir de l’aide, une aide que SN accepte de fournir.

Un peu plus tard, cet associé, Rashed, contacte SN, en se présentant comme un émissaire de SY. Rashed et SY organisent une rencontre dans le quartier Al-Mursalat de Riyad. Rashed informe SY qu’il a besoin de son aide pour infiltrer la famille de l’un des moudjahidine – une femme et trois enfants – en Syrie.

Rashed demande de l’aide à SN pour obtenir des passeports saoudiens pour la famille. Il transmet également un message de SY, comprenant une incitation à mener le djihad, ainsi que les numéros de téléphones cellulaires de deux médiateurs, dont un Saoudien anonyme et un ressortissant yéménite, nommé “Abou Al-Bara”.

Pour sa part, SN – sur les ordres de SY – contacte Abou Al-Bara et organise une rencontre près de la librairie Obeikan de Riyad. Lors de cette rencontre, Al-Bara informe SN qu’il pourrait obtenir des documents yéménites falsifiés via un contact yéménite nommé Louay.

Les sources ont informé Asharq Al-Awsat que durant cette période, le réseau criminel transfrontalier mentionné plus haut était fortement impliqué dans l’envoi de djihadistes potentiels en Irak. On les faisait d’abord passer au Yémen, où on leur fournissait de faux passeports pour partir en Syrie, via un Etat du Golfe. De là, ils pouvaient passer la frontière et entrer Irak.

De retour auprès de Wafa Al-Yahya et ses enfants, SN – qui a coordonné cette opération sur le terrain – essaye de contacter SY, pour l’informer des derniers développements, mais ne reçoit aucune réponse. SN contacte par conséquent un deuxième individu, un ressortissant syrien connu sous le nom Mazen Tabin, qui a également joué un rôle dans l’infiltration de Wafa et de ses trois enfants en Syrie. Ensuite, SN se rend à La Mecque pour accomplir la omra (pèlerinage), appelle Rashed et l’informe qu’il ne pourra obtenir de faux passeports pour Wafa et ses enfants.

Les deux hommes conviennent que SN accompagnera Wafa et ses enfants dans la région d’Al Jizan, en bordure du Yémen. SN revient à Riyad et les billets sont achetés, puis il contacte Rashed et l’informe de la date de la réservation. Rashed revient ensuite vers SN, lui disant que Wafa et ses enfants l’attendront à l’aéroport international du Roi Khalid.

SN rencontre Wafa Al-Yahya comme prévu et l’accompagne avec ses enfants de Riyad à Jizan, la région la plus au sud d’Arabie saoudite, profitant de n’être pas encore connu des autorités.

Puis SN loue une voiture et fait passer à Wafa et ses enfants la frontière du Yémen. C’est alors que SN et Rashed se séparent: le Yéménite entre dans le pays via le poste-frontière d’Al-Tawal, tandis que le Saoudien retourne à l’aéroport de Jizan, restitue la voiture de location, puis entre au Yémen légalement.

Après l’atterrissage de SN à Sanaa, Rashed lui téléphone pour l’informer que la famille a rejoint la capitale yéménite en toute sécurité. Suite à cela, SN retourne en Arabie saoudite. Bien que Rashed ait été arrêté au Yémen peu de temps après, l’arrangement qu’il a conclu avec le Syrien Mazen Tabin – de fournir de faux passeports à Wafa et ses enfants – a été respecté. On a su quelque temps après qu’ils se sont rendus à Damas depuis Sanaa. Quant à SN, son complice Rashed – toujours placé en garde à vue par les autorités yéménites – l’a contacté et convaincu de venir au Yémen, où les autorités yéménites l’attendaient pour l’arrêter. SN est resté aux mains des Yéménites jusqu’à ce qu’il soit remis à l’Arabie saoudite.

Les informations concernant Wafa qui ont été fournies par SN aux autorités ont confirmé ce que Rashed avait révélé aux enquêteurs saoudiens, qui l’ont interrogé sur le Yéménite lorsqu’il était en garde à vue.

En outre, SN a révélé que son oncle Saleh avait accueilli Wafa et ses enfants, tandis que les autorités syriennes ont confirmé que Wafa avait pénétré le territoire syrien.

Recherche de Wafa en Irak

Le voyage tortueux de Wafa vers l’Irak se déroule au milieu d’une guerre féroce et complexe. Une guerre dans laquelle Al-Zarkaoui joue un rôle de premier plan, encourageant des conflits sectaires par ses attaques ciblant la communauté chiite, majoritaire, d’Irak.

De rares informations concernant Wafa et ses enfants dans le pays sont délivrées par des détenus revenant d’Irak.

Un détenu, Fahd R, revenu d’Irak en 2008, révèle que la Saoudienne, connue sous le nom d’Um Mohamed (Mère de Mohamed) est entrée dans le pays avec ses trois enfants. Il affirmé qu’elle a épousé Al-Zarkaoui, ajoutant qu’il avait entendu dire que sa fille s’était également mariée en Irak, mais qu’il ne savait rien sur le sort de ses deux autres enfants.

Fahd R était un membre éminent d’Al-Qaïda, responsable de la région frontalière, chargé notamment de faciliter l’entrée des combattants dans le pays.

Un autre détenu, Mohamed Z, rapatrié d’Irak en 2011, confirme qu’une femme saoudienne est entrée dans le pays avec ses enfants en 2005. Il reconnaît qu’elle a épousé par la suite Abou Moussab Al-Zarkaoui, ajoutant qu’il a entendu dire qu’elle a ensuite été tuée.

Abdurrahman Y, qui a été remis à l’Arabie saoudite par la Syrie le 7 juin 2009, a également affirmé avoir entendu dire que Wafa était entrée en Irak et avait épousé Zarkaoui.

Les enfants de Wafa

Dans la matinée du 9 juin 2012, les autorités saoudiennes arrêtent l’un des individus les plus recherchés du pays, Saleh Abdullah Saleh Al-Qaraoui, alias Nijm. Al-Qaraoui, commandant d’Al-Qaïda affilié à la brigade Abdullah Azzam, a été ajouté à la liste infâme du ministère de l’Intérieur saoudien des 85 terroristes les plus recherchés.

Al-Qaraoui a vécu en Iran, et aurait reçu un entraînement intense sous les bombardements en Afghanistan. Touché par un drone sans pilote américain au Waziristan, le long de la frontière pakistano-afghane, il a perdu ses jambes, une main et son oeil gauche. Il est retourné en Arabie saoudite depuis le Pakistan, à bord d’un véhicule médical, et a été soigné à l’hôpital militaire du gouvernement.

Là, il a retrouvé sa famille, sa femme, la fille de l’Egyptien Mohamed Al-Hakamiya, alias ​​Abou Sara Al-Masri – également chef d’Al-Qaïda – son fils H, deux filles et un fils – et une fille adoptive.

S’agissant de Wafa et Zarkaoui, les autorités saoudiennes soupçonnent H de ne pas être le fils de Qaraoui, malgré ses protestations, mais celui de Zarkaoui. Un test ADN révèle en effet que H n’est pas le fils de Qaraoui, mais bien celui de Zarkaoui et de Wafa, comme le confirmera un troisième test ADN. En juillet 2012, Qaraoui rencontre le Jordanien Sayel Fadel Nazzal Al-Khalayleh – le frère d’Abou Moussab Al-Zarkaoui – à propos du sort de H, et obtient de Khalayleh l’autorisation que H demeure avec la famille de Qaraoui.

Les sources révèlent que H est probablement le fils de Wafa, né après la mort de Zarqaoui, le 7 juin 2006. Selon une source bien informée, Wafa aurait été tuée par la suite dans la province d’Al-Anbar en Irak.

Après la mort de Zarkaoui en 2006, Qaraoui a souhaité faire sortir H d’Irak en toute sécurité, par la région de non-droit du Waziristan, où il a procuré des soins au ressortissant saoudien recherché Mohamed T.

C’est là qu’Asharq Al-Awsat a eu droit à une seconde surprise, à savoir que H n’était pas seul, mais accompagné de sa demi-sœur – la fille de Wafa et de Mohamed T. Le Saoudien Mohamed T a ensuite été tué au Pakistan, et sa fille a été adoptée par la famille Qaraoui avec son demi-frère H.

Quant aux autres enfants de Wafa, le plus jeune garçon et la fille qui l’accompagnaient vers l’Irak, des sources ont informé Asharq Al-Awsat qu’ils se trouvaient encore dernièrement Syrie. Leur emplacement est inconnu, en raison notamment des bouleversements qui ont secoué la région.

La famille de Wafa a été informée de ces nouvelles après avoir reçu et entendu dans les réseaux sociaux de fausses informations concernant sa disparition. La famille Al-Khalayleh, à savoir celle de Zarkaoui, a également été informée, et a fait appel pour pouvoir emmener H – fils de Zarkaoui et de Wafa – en Jordanie.

Le fait est que l’histoire de Wafa Al-Yahya illustre bien l’impact d’Al-Qaïda et du poison de son idéologie sur la société saoudienne.


[1] Consulter l’originale en anglais:
http://m.asharq-e.com/content/1368266895095941100/Published%20-%20Features

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