Ci-dessous le texte de la chanson “Sout Al Horeya”, la “voix de la liberté”, d’Amir Eid et Hany Adel accompagnés de manifestants de la place Tahrir. Certaines paroles du texte de la chanson sont tirées des pancartes brandies lors des manifestations. La vidéo a été mise en ligne sur Internet le 10 février 2011.
Voir le clip sous-titré sur MEMRI TV:
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2804.htm
“Je suis allé [manifester], affirmant qu’il n’y aurait pas de retour en arrière.
Je l’ai écrit avec mon sang dans chaque rue.
Nous nous sommes fait entendre de tous ceux qui ne voulaient rien entendre.
Et toutes les barrières sont tombées.
Nos rêves étaient nos armes.
Les lendemains chantent devant nous.
Nous avons longtemps attendu.
Nous avons cherché, mais n’avons pas trouvé notre place.
Dans toutes les rues de mon pays,
la voix de la liberté tonne.
Dans toutes les rues de mon pays,
la voix de la liberté tonne.
Nous avons levé la tête vers le ciel.
La faim ne nous tenaille plus.
Le plus important, c’est notre droit.
Nous allons écrire notre avenir dans le sang.
Si vous étiez vraiment l’un des nôtres,
vous ne nous auriez pas trompés
en nous sommant de quitter les lieux et d’abandonner notre rêve.
Arrêtez de dire ‘moi’.
Dans toutes les rues de mon pays,
la voix de la liberté tonne.
Dans toutes les rues de mon pays,
la voix de la liberté tonne.”
Poème récité:
“Les mains brunes d’Egyptiens font toute la différence,
surgissant au-dessus [de la foule] qui gronde, brisant toutes les frontières.
La jeunesse innovante est descendue dans [la rue],
transformant l’automne en printemps.
Elle a accompli un miracle, ramenant les morts à la vie.
Elle a dit: Vous pouvez me tuer, mais ma mort ne ramènera pas votre pays en arrière.
Avec mon sang, j’écris une nouvelle vie pour mon pays.
Est-ce mon sang ou est-ce le printemps ? Tous deux sont vert.
Je souris de joie, non de tristesse.”
Refrain:
“Dans toutes les rues de mon pays,
la voix de la liberté tonne.
Dans toutes les rues de mon pays,
la voix de la liberté tonne.
Dans toutes les rues de mon pays,
la voix de la liberté tonne.”