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2 January 2011
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Un chroniqueur saoudien : Pourquoi n’y a-t-il pas de femmes au sein du gouvernement irakien ?

Dans un article du 23 décembre 2010, Subhi Zu’aytar, directeur de la rubrique politique du quotidien saoudien Al-Watan, déplore l’absence de femmes au sein du parlement irakien et reproche aux politiciens irakiens, notamment au Premier ministre Nouri Al-Maliki, de n’avoir nommé aucune femme au sein du gouvernement irakien, estimant que cette lacune prouve que l’état de la démocratie irakienne laisse à désirer. [1]

L’absence de ministres femmes a été dénoncée par le Premier ministre irakien lui-même: celui-ci a dit, dans sa déclaration du 21 décembre 2010 d’approbation du nouveau gouvernement, qu’il avait demandé à ce que des femmes soient nommées à des postes ministériels, mais n’avait pas été entendu. [2] Zu’aytar relève l’ironie de la situation, le parti de Maliki n’ayant pas fait mieux.

Notons que le pays de Subhi Zu’aytar, l’Arabie saoudite, est l’un des pays les plus en retard dans le monde arabe en matière de droits des femmes et d’égalité. [3]

Ci-dessous des extraits de l’article de Zu’aytar: [4]


“Même les Affaires féminines ont été confiées à un homme.”

“Le fait que l’élection du gouvernement irakien se soit déroulée en l’absence totale de femmes représente une tragédie. Même [le ministère des] Affaires féminines a été confié à un homme. Le comble de la tragédie a été atteint quand le Premier ministre Nouri Al-Maliki a critiqué les blocs parlementaires pour n’avoir présenté de candidate à aucun poste gouvernemental, oubliant que sa propre coalition et son propre bloc étaient également concernés.

S’il y avait des Irakiennes au Parlement, elles représenteraient la troisième [plus importante] force politique, avec 82 représentantes [à mon avis] et seraient capables de contrôler des ministères importants qui fournissent de [véritables] services, au lieu d’attendre de recevoir les miettes de ministères [moins importants].”

“L’absence de femmes au sein du gouvernement irakien révèle la situation problématique de la démocratie dans ce pays.”

“L’absence de femmes au sein du gouvernement irakien révèle la situation problématique de la démocratie dans ce pays. Les femmes ne sont pas les seules à en souffrir. Apparemment, la Liste Irakia a également été touchée, alors qu’elle remportait la majorité des sièges aux dernières élections. Son chef de file Iyad Allaoui, qui était censé former le gouvernement, n’a pu le faire. Il a été battu par une coalition composée d’un assortiment de divers groupes politiques, dont le principal objectif était d’exclure les femmes des postes gouvernementaux en Iraq.

Même la Liste Irakia, sous la pression des événements entourant les négociations, a oublié le soutien qu’elle avait reçu des femmes en Irak, et ne les a pas incluses à ses candidats ministériels. Et les autres ont tous agi de la même manière, écartant la moitié de la société de la direction du pays, alors même que les Irakiennes ont prouvé de quoi elles étaient capables au niveau intérieur, régional et international.”

“Al-Maliki et les membres du Parlement ont encore l’occasion de remédier à la situation, en nommant [des femmes] aux postes ministériels vacants”

“Al-Maliki et les membres du Parlement ont encore l’occasion de remédier à la situation, en nommant [des femmes] aux postes ministériels encore vacants, bien que cette rectification ne puisse corriger le mal qui a déjà été commis par les politiciens.”



[1] Pour plus d’informations sur le sujet, voir le blog de MEMRI: “Iraqi Women Parliamentarians Complain About Exclusion From Government”: http://www.thememriblog.org/blog_personal/en/33071.htm

[2] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 21 décembre 2010.

[3] À titre d’exemple, les femmes en Arabie saoudite n’ont ni le droit de voter, ni de se porter candidates au Conseil de la Shura ou aux élections municipales. Elles n’ont ni le droit de conduire, ni de travailler comme caissières ou vendeuses, en raison de l’interdiction de mixité dans les lieux publics. Et elles ne peuvent pas voyager, dans les frontières du pays ou en dehors, à moins d’être accompagnées d’un gardien (leur mari, père, frère ou fils) dont l’approbation est requise pour pratiquement toute décision les concernant.

[4] Al-Watan (Arabie saoudite), 23 décembre 2010.

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