Search

Primary Menu

Skip to content
  • Accueil
  • Contact
  • Dernières actualités
  • Inscription à la newsletter
  • Mentions légales
  • Newsletter
  • Newsletter
  • Qui sommes-nous ?
Newsletter Contribuer Connexion
Archives
21 January 2010
|

Sayyed Ayad Jamal al-Din, religieux chiite libéral et adversaire de la République islamique d’Iran

Introduction

Sayyed Ayad Jamal al-Din est une figure à part parmi les hommes politiques et les personnalités religieuses arrivés sur le devant de la scène après l’invasion de l’Irak. Bien qu’il soit ouléma, il prône une culture politique laïque, et bien qu’il ait passé seize ans en Iran à poursuivre des études théologiques, il rejette la notion khomeinyenne de wilayat al-faqih (loi de la jurisprudence) et représente l’un des détracteurs les plus durs de l’Iran et de ce qu’il perçoit comme son ingérence dans le système politique irakien.

Enfin, bien qu’il soit à la fois chiite et Sayyed – descendant de la famille du prophète Mahomet, portant donc un turban noir -, il a pris ses distances face à la Marjaiya chiite de Nadjaf, plus haute autorité et centre d’enseignement de l’islam chiite. Il est également unique en ce qu’il n’a apparemment pas pris part aux activités des groupes irakiens anti-Saddam Hussein en exil. Il est jeune, charismatique, d’une grande précision intellectuelle – capable d’improviser des discours clairs et convaincants. Bien que profondément religieux, il n’hésite pas à appeler à la séparation de la religion et de l’Etat et à la promulgation de lois laïques. À une époque où les instances religieuses sont fréquemment accusées de fomenter la haine et d’épouser la violence, Jamal al-Din se distingue par ses encouragements à la paix, la réforme et la modération.

Sayyed Ayad Ra’ouf Mohammad Jamal al-Din est né en 1961 dans la ville de Nadjaf. Sa famille est originaire de Nassiriya, de la province de Dhe Qar, au sud de l’Irak – province qu’il représentait au parlement sortant. Son père était professeur d’arabe ainsi qu’un intellectuel de haut niveau, auteur de 50 livres sur la langue et la foi. Son oncle n’était autre que Mustapha Jamal al-Din, poète renommé.



En 1979, après avoir lancé des slogans hostiles au régime, le jeune Jamal al-Din fuit l’Irak, d’abord pour la Syrie, puis pour l’Iran, où il étudie la philosophie, la théologie et le soufisme. Dans une interviewe datée de 2006, il confie détenir l’équivalent d’une maîtrise en philosophie, être l’auteur de poèmes et s’intéresser à la littérature, l’histoire et la pensée moderne. En 1995, il se voit offrir le poste d’imam, ou guide religieux, de la communauté chiite des Émirats arabes unis, où il demeure jusqu’au début de l’invasion de l’Irak.

Membre de la liste irakienne (al-qa’ima-Iraqiyah), dirigée par Iyad Allaoui, Premier ministre irakien après l’invasion, al-Din est élu au parlement lors des élections de 2005. Jamal al-Din a échappé à quatre tentatives d’assassinats. Ses critiques acerbes à l’encontre de l’Iran, accusé d’ingérence dans les affaires irakiennes, ainsi que sa critique des partis politiques chiites soumis aux volontés de l’Iran, sont probablement la cause de ces tentatives d’assassinats. Dans un entretien téléphonique accordé au quotidien Al-Sharq al-Awsat, il a décrit l’une de ces tentatives, perpétrée à la veille des élections de 2005, alors qu’il était en campagne à Nassiriya.

Lire le rapport intégral en anglais: http://www.memri.org/report/en/0/0/0/0/0/0/3920.htm

Post navigation

Previous PostLe prédicateur égyptien Muhammad Hussein Yaaqub : Les Juifs sont nos ennemis et Allah les anéantira entre nos mainsNext PostLa princesse d’Arabie saoudite : Les chiites ont introduit des coutumes païennes dans l’islam

Dépêches à la une

  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Sermon du vendredi à la mosquée Al-Aqsa : le président français Macron n’a pas présenté ses excuses pour son affront à l’islam – hommage aux musulmans qui ont boycotté les produits français
  • L’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Bouez : l’équipe de Biden est dominée par les Juifs – Benjamin Franklin avait mis en garde les Américains contre les Juifs qui dévoreraient leurs enfants
  • Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif réagit à la révélation par MEMRI de son usage du terme “youpin” en persan : “MEMRI est tombé encore plus bas…”
  • Dans une école islamique d’Islamabad, une enseignante décapite l’effigie du président Emmanuel Macron devant ses élèves
  • En 2012, MEMRI alertait l’opinion au sujet d’Abdelhakim Sefrioui et du Collectif du cheikh Yassine
Plus de Dépêches à la une→

Dernières publications

  • Iran : pressions pour la levée des sanctions par les Etats-Unis et la reconnaissance de son statut nucléaire
  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Jibrail Rajoub, du Fatah : maintenant que cet âne de Trump est parti, Netanyahu ne peut plus diriger le monde – Nous assistons à un deuxième Holocauste en Palestine.
  • Le professeur de théologie Asaad Al-Sahmarani: le projet de Maison abrahamique d’Abou Dabi est une forme de guerre douce – il ne peut y avoir de dialogue interreligieux avec les Juifs, qualifiés de singes, porcs et vipères dans les Écritures
  • L’ayatollah Mohammad Saidi dans un sermon du vendredi à Qom : si juifs et chrétiens ne se soumettent pas aux ordres divins, les musulmans devront les combattre et les forcer à payer l’impôt de la Jizya

Informations

  • Qui sommes-nous ?
  • Mentions légales
  • Contact

Rubriques

  • Regards de la semaine
  • Projets
  • Régions
  • Archives

Visitez aussi

  • MEMRI en anglais
  • Memri TV
  • The Memri Blog
  • Jihad and Terrorism Threat Monitor (JTTM)
  • Observatoire de l’antisémitisme
  • Démocratisation de la région MENA
  • Observatoire de l’Asie du Sud

Nous suivre

  • Facebook
  • Twitter
Copyright © | 2001 - 2014 | Middle East Media Research Institute