Aux élections du 27 octobre 2007 du Conseil de la Shura à Oman, 20 des 632 candidats étaient des femmes, mais aucune d’entre elles n’a été élue. En revanche, aux élections de 2003 à Oman, deux femmes avaient été élues au Parlement.
Si la non élection de femmes n’a pas troublé outre mesure la presse d’Oman, le débat a été enclenché par la presse arabe et en particulier la presse des Etats du Golfe. Des chroniqueurs se sont demandés pourquoi les femmes, non seulement à Oman mais dans d’autres Etats du Golfe et dans de nombreux pays arabes, n’étaient pas élues dans les institutions représentatives et ne prenaient pas part aux décisions politiques.
Pour expliquer le phénomène, ils ont évoqué la nature traditionaliste et tribale de la société arabe, encore dirigée par des hommes et n’ayant toujours pas assimilé les valeurs démocratiques. Ils ont appelé à intégrer des femmes au gouvernement, présentant une telle intégration comme une étape décisive du développement de la société. Ils ont en outre reproché aux électrices des pays arabes de ne pas soutenir les candidates.
Lire des extraits de ces articles traduits en anglais: http://www2.memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP177507.