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23 January 2007
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Intensification du conflit entre le Fatah et le Hamas

Depuis l’échec des tentatives visant à établir un gouvernement d’union nationale au sein de l’Autorité palestinienne, les tensions entre le Fatah et le Hamas se sont intensifiées. Ces tensions ont atteint leur summum ces derniers jours, quand le membre du Conseil législatif Muhammad Dahlan a déclaré que les forces du Fatah devaient se tenir prêtes à se défendre et à empêcher les attaques contre le peuple, menaçant de dures représailles si les membres du Fatah venaient à être atteints. Cette déclaration a été faite après l’assassinat d’un haut commandant du service de la sécurité préventive par les forces exécutives du Hamas. Les membres du Hamas, de leur côté, ont accusé Dahlan d’essayer de réaliser un coup commandité par les Israéliens. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (Abou Mazen) a émis un décret présidentiel qualifiant d’illégales les Forces exécutives du Hamas, tandis que le gouvernement palestinien dirigé par le Hamas a annoncé qu’il envisageait d’élargir la Force exécutive à 12 000 hommes.

Ces événements ont été précédés d’une tentative d’assassinat du Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh par des émeutiers du Hamas au croisement de Rafah et du discours d’Abbas, tenu le 16 décembre 2006, où il a annoncé son intention de convoquer des élections anticipées. Suite à cette annonce, le Hamas a haussé le ton, affirmant que la décision de tenir des élections anticipées était illégale et mènerait à la guerre civile. Depuis, des affrontements entre le Fatah et le Hamas se produisent tous les jours, occasionnant des pertes importantes des deux côtés. Abbas a reproché au Hamas son incapacité à former un gouvernement d’union nationale, et a critiqué le chaos persistant au sein de l’Autorité palestinienne, ainsi que les violations par le Hamas du cessez-le-feu avec Israël. Abbas a en outre rejeté la proposition du Hamas d’offrir à Israël une hudna en échange d’un Etat palestinien aux frontières provisoires, appelant à trouver une solution qui mette fin au conflit.

Voici des extraits de déclarations d’Abbas et de Dahlan et des réactions du porte-parole du Hamas Salah Al-Bardawil.

Déclarations de Mahmoud Abbas

Critique du Hamas pour la violation du cessez-le-feu et le chaos qui règne au sein de l’Autorité palestinienne

Dans un discours du 16 décembre 2006 à Ramallah, Mahmoud Abbas que depuis le retrait d’Israël de Gaza, les Palestiniens rêvent d’investissements, de projets et de prospérité, mais que rien de tout cela n’a pu voir le jour “parce que nous [Palestiniens] tenions à lancer des roquettes… [en violation] de la hudna – la première, la deuxième et la troisième…”

Abbas a en outre durement critiqué le Hamas pour les émeutes qui ont suivi, au croisement de Rafah, le 15 décembre 2006, après que Haniyeh eut été empêché de faire entrer les fonds à Gaza. “Quand le Premier ministre [Haniyeh] a été arrêté [à la frontière], des groupes [de membres du Hamas] sont venus l’accueillir de sa visite réussie, armés de RPGs, bien que les leaders soient généralement accueillis par leurs associés avec des fleurs et des paroles de bienvenue… Les gens se sont rués dans le terminal, sont entrés par effraction et ont volé de l’équipement. Pourquoi ?

S’agissant de la tentative de Haniyeh de faire entrer des fonds à Gaza par le croisement de Rafah, Abbas a dit: “… L’Autorité palestinienne et [son] gouvernement ont besoin de fonds [pour s’occuper] des gens, mais sans recourir à la fraude quand les fonds peuvent être obtenus [légalement] par la Ligue arabe…”

Evoquant l’enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit, Abbas a estimé qu’il avait coûté cher aux Palestiniens: “L’enlèvement a entraîné des combats à Gaza qui ont fait 500 martyrs, plus de 4000 blessés, ont détruit des milliers d’habitations et déraciné des milliers de kilomètres carrés d’arbres…” [1]

Le Hamas accusé d’avoir formulé des menaces et accusé le Fatah de trahison et d’hérésie

Le président de l’Autorité palestinienne a ajouté: “Nous avons parlé de démocratie. Qu’est-ce que la démocratie ? [En démocratie], il existe une majorité et une minorité, des gens qui sont d’accord [avec vous] et d’autres qui ne le sont pas. Mais si vous [essayez de] m’intimider en affirmant que ‘telle est la volonté de Dieu’ et que [les employés de l’Autorité palestinienne] qui ont fait grève [pour protester contre la retenue de leurs salaires] sont des traîtres, que quiconque [critique] le gouvernement est un traître, vous vous comportez comme un terroriste – ce qui n’est ni permis, ni acceptable. La religion appartient à Dieu, et sa place est la mosquée, l’église et la synagogue. Nous sommes tous religieux. Nul ne peut prétendre être plus [religieux] que nous. Nous priions et nous jeûnions avant même que certains [de nos détracteurs] ne naissent. C’est une honte d’accuser les autres d’hérésie…” [2]

“Depuis le début de notre combat et jusqu’à la libération de notre patrie, nous avons dirigé nos armes contre l’occupation, et c’est notre droit légitime”

Dans un discours du 11 janvier 2007, Abbas a déclaré: “Pendant que j’étais assis ici avec vous, j’ai entendu des tirs ; c’est une situation qu’il faut combattre. Les coups de feu [dirigés contre] un frère, un voisin, un ami ou un membre d’une faction ne peuvent être tolérés. Nous ne devons pas accepter le slogan ‘ils sont chiites’. Nous sommes un peuple, et même s’il existe entre nous des divergences d’opinion, nous sommes unis par la patrie. Nous sommes frères, et nous ne devons pas rejeter les autres ou les accuser d’hérésie… Nous ne devons pas [verser] le sang palestinien. Le dialogue est le seul langage que nous devons utiliser entre nous. Depuis le début de notre combat et jusqu’à la libération de notre terre, nous avons [toujours] dirigé nos armes contre l’occupation, ce qui est notre droit légitime. Mais nous ne devons pas pointer nos armes les uns contre les autres…” [3]

J’en [fais le serment] à Arafat: “[Nos] jeunes gens se battront jusqu’à ce qu’un Etat palestinien, ayant Jérusalem pour capitale, soit instauré sur le sol palestinien… Cette lutte de 42 ans a été initiée et menée par le Fatah début janvier 1965. [Le Fatah] a fait de la cause palestinienne – une cause de réfugiés – celle d’un peuple qui se bat et qui sert de modèle aux mouvements pour la libération et l’indépendance dans le monde entier. Il a transformé un différend sur des frontières en une [lutte] pour l’existence, plaçant la Palestine sur la carte politique du monde, après que plusieurs personnes eurent en vain décidé de l’éradiquer.

Nous nous souvenons aujourd’hui de la longue liste des martyrs qui sont tombés sur plusieurs [fronts] de guerre… Yasser Arafat ;… Ahmad Yassin;… [Fathi] Al-Shqaqi, [un ancien leader de l’organisation du djihad islamique, tué par Israël en 1995] ; Faisal Al-Husseini ; Abd el-Qader al-Husseini, leader de notre révolution continue… et Izz al-Din al-Qassam… Cette révolution continue et ne s’achèvera qu’avec la réalisation du rêve palestinien.” [4]

Le Hamas est responsable de l’échec des initiatives de paix

Dans son allocution datée du 16 décembre, Abbas a reproché à la direction du Hamas à l’étranger l’échec de l’initiative de paix qatarie, soulignant que cette initiative avait la particularité d’insister sur la réciprocité. Cette initiative propose que le gouvernement palestinien reconnaisse les résolutions arabes et internationales ainsi que les accords signés, et accepte la solution des deux Etats. En outre, les deux côtés ont été encouragés à abandonner le terrorisme. En référence à la dernière clause, Abbas a dit: “C’est la première fois depuis 1981 que [le principe de] réciprocité existe entre nous et les Israéliens. Toutes les initiatives et les hudnas étaient [jusqu’à présent] initiées indépendamment par les Palestiniens. Cette fois, [les Israéliens] ont dit: ‘nous acceptons [le principe] de réciprocité ; [si] vous mettez fin [au terrorisme], nous ferons de même. Nous avons dit que nous acceptions de mettre fin ensemble au terrorisme… Le ministre qatari des Affaires étrangères est à l’origine de cette initiative. Il a visité Damas à plusieurs reprises… Pour quel résultat ? Le Hamas lui a dit: ‘nous acceptons l’initiative avec des modifications. Le gouvernement [palestinien] doit faire ceci et cela… Il doit reconnaître ceci et cela…'”

Abbas a en outre affirmé que Haniyeh avait rejeté l’initiative de paix arabe [saoudienne] de 2002 car, selon Haniyeh, elle passait sous silence le problème des réfugiés et appelait à la reconnaissance d’Israël par les Palestiniens. Abbas a dit: “L’initiative de paix arabe inclut une cause claire et explicite sur les réfugiés [qui appelle] à une solution juste et mutuellement consentie sur la base de la Résolution 194 [de l’ONU]. C’est la première fois que cette Résolution est mentionnée dans un document officiel depuis son adoption en 1949… Pour la première fois dans l’histoire du conflit israélo-arabe, un pays arabe présente une initiative, affirmant qu’il désire, avec tous les autres [pays] arabes et musulmans, normaliser les relations avec Israël si trois conditions sont remplies: le retrait israélien des territoires palestiniens, le retrait israélien des territoires arabes, la création d’un Etat palestinien et la résolution du problème palestinien… Où parle-t-on de la ‘reconnaissance d’Israël’ ? Et pourtant Haniyeh a dit: ‘nous ne pouvons pas [l’accepter]’…

Il y a des principes pour lesquels nous ne cessons de lutter, comme [la création d’]un Etat palestinien indépendant dans les frontières de 1967 ayant Jérusalem pour capitale. Jérusalem nous appartient. Les colonies sont illégales. L’initiative arabe [saoudienne] a proposé une solution juste au problème des réfugiés, sur la base de la Résolution 194 [de l’ONU], qui affirme que tout [réfugié] qui ne souhaite pas user de son droit de retour sera dédommagé. J’accepte cela. Tous ceux qui ne souhaitent pas revenir auront droit à des dédommagements, mais tous ceux qui voudront user de leur droit au retour pourront le faire…” [5]

Non à une Hudna à long terme et à un Etat aux frontières temporaires. Il faut mettre fin au conflit.

Evoquant la suggestion du Hamas d’instaurer une hudna à long terme avec Israël, Abbas a dit: “Autrefois, le Hamas disait: ‘nous n’accepterons jamais [la création d’un] Etat sur une partie de la Palestine, vu que toute la Palestine appartient au waqf’. Mais cette [position] ne peut pas vraiment être appliquée. [Maintenant] nous voyons que le Hamas a autre chose en tête: un Etat dans les frontières de 1967, n’est-ce pas ? Il parle aussi d’une hudna de 15 ans. Est-il concevable de laisser le [problème] palestinien [reposer] dans un état de hudna pendant 15 ans ?” [6]

Dans une allocution donnée à l’occasion de la Journée du Fatah, le 11 janvier 2007, Abbas a ajouté: “Aujourd’hui plus que jamais, nous devons adhérer aux principes palestiniens. Nous n’accepterons pas un Etat aux frontières provisoires et nous ne ferons pas de compromis sur la [question des] réfugiés. Nous ne renoncerons pas à la moindre parcelle de Jérusalem…”

Nous sommes pour la paix. Tous doivent l’entendre… Oui en effet, nous sommes pour la paix, mais pas n’importe quelle paix – une paix basée sur la justice. En cent ans de sacrifices, les Palestiniens ont prouvé qu’ils ne voulaient pas être vaincus ou se rendre. Ils ne sont assurément pas prêts à lever le drapeau blanc. Je répète aujourd’hui ce que notre éternel président, Abou Amar [Yasser Arafat], a dit: nous voulons la paix pour nos enfants et leurs enfants, pour nos petits-enfants et leurs petits-enfants. Nous voulons une paix basée sur l’égalité et la justice et non sur l’injustice et la discrimination. Nous ne voulons pas d’une paix basée sur la négation de l’autre ou sur l’annexion de la terre, sur les meurtres et la destruction… Nous voulons une paix [basée sur] la justice et l’égalité. C’est pourquoi nous tendons la main dans un esprit de paix. Le monde entier doit le savoir et se tourner vers nous…” [7]

Lors de la conférence de presse du 14 janvier 2007, après avoir rencontré la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, Abbas a déclaré: “Nous avons expliqué à la Secrétaire d’Etat que nous sommes contre les solutions et les règlements provisoires – y compris un Etat aux frontières provisoires – vu que nous ne considérons pas cela comme une solution réaliste sur laquelle il soit possible de construire. Les forces régionales et internationales doivent fournir des efforts énergiques et continus pour mettre fin au conflit et parvenir à un accord de paix…” [8]

Sur la décision de tenir des élections anticipées pour la présidence et le Conseil législatif

Dans une allocution prononcée le 16 décembre 2006 à Ramallah, Abbas a déclaré: “J’ai émis un décret présidentiel pour mettre en place le cabinet, et j’ai le droit d’émettre un décret présidentiel pour le dissoudre, ce que je ferai en temps voulu. La dissolution du cabinet n’est pas [un prétexte] à la guerre civile, comme l’a dit [Mahmoud] Al-Zahar. Le [Hamas] ne nous intimidera pas. C’est mon droit constitutionnel [de dissoudre le cabinet], droit que je me réserve d’exercer quand bon me semblera… Nous nous trouvons dans une situation difficile. Faut-il laisser faire ? Nous devons sortir de cette crise. C’est pourquoi, après avoir perçu l’humeur des Palestiniens, qui attendent que le président élu [prenne les mesures nécessaires),… j’ai décidé de convoquer des élections anticipées – pour la présidence et le Conseil législatif. La loi constitutionnelle précise que le peuple est la source du [mandat) des autorités. Nous allons nous tourner vers le peuple et le laisser décider. J’ai consulté le comité central des élections et je le consulterai [de nouveau) dès que possible afin de préparer [les élections anticipées)… Dans tous les cas, mon but restera… la création d’un gouvernement d’unité nationale [constitué) d’experts qui nous sortiront de la crise et qui permettront la levée du siège… ” [9]

Dans une autre allocution donnée à l’occasion de la journée du Fatah, Abbas a dit: “Dans mon dernier discours, j’ai dit que nous voulions tenir des élections anticipées non seulement pour le Conseil législatif, mais aussi pour la présidence. La réaction a pris la forme de violences et de coups de feu. Nous avons suggéré des réactions, à tort ou à raison. Qui décidera ? Ni la rue, ni les armes, mais la loi. En parlant de démocratie et du règne de la loi…, nous devons respecter la décision de la Cour, vu que nous respectons nos tribunaux. Je ne crois pas qu’une société démocratique acceptera les violentes [actions) et représailles [consécutives à ma proposition d’élections anticipées).” [10]

Le Hamas a refusé de reconnaître l’OLP comme seul représentant légitime des Palestiniens

Abbas a en outre indiqué qu’après la victoire du Hamas aux élections du Conseil législatif, toutes les factions [palestiniennes] avaient refusé de rejoindre le gouvernement vu que “Le Hamas a refusé de reconnaître l’OLP…” Il a aussi dit que “le Hamas a refusé de suivre de suivre son conseil en honorant les engagements et les accords passés.” [11]

Dahlan: Toute attaque contre des membres du Fatah entraînera de dures représailles

Dans un rassemblement populaire intervenu lors de la journée du Fatah, le 7 janvier 2007, le dirigeant du Fatah Muhammad Dahlan a durement critiqué le Hamas, promettant qu’une attaque contre des membres du Fatah entraînerait de dures représailles. Il a dit: “En ce jour béni, vous êtes venus dire d’une seul voix: ‘longue vie au Fatah, mort et honte aux assassins… [longue vie] à l’avenir de la Palestine.” Vous êtes venus répondre [au meurtre] par la paix, la fraternité et l’unité. Vous êtes venus répondre à ces assassins qui ont rendu licite le meurtre de Palestiniens. Pendant que les forces israéliennes envahissaient Ramallah, les forces de la honte [le Hamas] entraient à Jabalia et attaquaient la demeure du shahid Muhammad Ghraib, un haut commandant de la sécurité préventive, le tuant de façon préméditée et de sang froid…

Les participants de ce rassemblement sont venus ici pour répondre à l’appel du Fatah dont l’écho résonne dans tous nos cœurs, afin de transmettre un même message de Rafah à Jénine. L’essence [de ce message] est que [nos] mains sont encore tendues [dans une proposition] d’unité nationale et que [nos] armes sont encore dirigées vers l’occupation. Quiconque pense que ces armes ne seront pas utilisées pour la défense des membres du Fatah se trompe. Ces armes vont s’unir pour défendre les membres du mouvement. Et non pour attaquer qui que ce soit.”

S’adressant aux Brigades des martyrs d’al-Aqsa et à tous les autres organismes militaires du Fatah, Dahlan a dit: “A partir de cette nuit, vous devrez laisser vos doigts sur la gâchette, non dans le but d’attaquer qui que ce soit, mais afin d’éviter que les événements du passé ne se répètent…

Nous allons sortir de ce rassemblement avec un plan qui atteindra tous les organismes civils et militaires du Fatah. Si un membre du Fatah subit une attaque, les représailles seront nombreuses. Si les dirigeants [du Hamas] se croient hors de notre portée, ils se trompent. Nous rejetons leurs méthodes d’exécutions nocturnes, pour venir ensuite s’asseoir avec nous au matin. Longue vie au Fatah! Mort aux assassins !

Cet énorme rassemblement envoie un message d’unité et de soutien aux leaders du Fatah, au président Abou Mazen, au Comité central du mouvement et à ses branches militaires. Notre rapport [au Hamas] sera inscrit dans le sang du martyr Muhammad Ghraib, et s’ils croient que ses assassins s’en sortiront sans être punis, ils se trompent.”

Réagissant aux cris anti-Hamas de “chiites, chiites!” scandés par le public, Dahlan a averti: “Le Fatah ne parle pas comme le [Hamas]. Ce ne sont pas des ‘chiites’ mais des assassins. Nous ne répondrons pas aux effusions de sang par des effusions de sang, mais en [insistant] sur l’unité de notre mouvement et ses racines profondément enracinées dans le sol palestinien béni.” [12]

Le Hamas accuse Dahlan de coup militaire

Salah Al-Bardawil, porte-parole du Hamas au sein du Conseil législatif, a accusé Dahlan de mettre à exécution un plan sioniste de coup militaire contre le peuple et les gouvernements palestiniens: “Dahlan essaie de profiter de la vague [de haine aux dépend] du Fatah, d’exploiter l’atmosphère chaotique qui conduit à la guerre civile entre le Fatah et le Hamas, de semer l’hostilité parmi les Palestiniens, de détourner [l’attention] du conflit réel avec l’ennemi, et d’occulter la corruption qui sera un jour révélée aux yeux… de tout le peuple palestinien.

Le [langage] des menaces est le [langage] que les êtres faibles et apeurés utilisent pour cacher leur peur. Au bout du compte, notre peuple demeurera uni, tous les êtres nobles demeureront unis, tandis que tous ceux qui s’écartent de leur foi et prospèrent sur le sang et la souffrance des autres seront purgés de notre peuple.”

Al-Bardawil a ajouté que “la faction révolutionnaire de Dahlan et l’ennemi fasciste qui soutient [cette faction] avec des fonds et des armes ont un plan commun pour gagner la guerre terrestre par des [moyens] aériens. Certaines personnes, séduites par [la défaite] de [l’union des] tribunaux islamiques en Somalie et par la frustration générale qui domine dans les rues palestiniennes arabes et islamiques, essaient d’appliquer la même [méthode] avec le Hamas afin de gagner la guerre terrestre par des moyens militaires plutôt que démocratiques.” [13]


[1] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), January 9, 2007.

[2] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), January 9, 2007.

[3] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), 12 janvier 2007.

[4] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), 12 janvier 2007.

[5] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), 9 janvier 2007.

[6] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), 9 janvier 2007.

[7] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), 12 janvier 2007.

[8] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), 15 janvier 2007.

[9] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), 9 janvier 2007.

[10] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), 12 janvier 2007.

[11] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), 9 janvier 2007.

[12] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), 8 janvier 2007.

[13] www.palestine-info.info, 8 janvier 2007.

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