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29 octobre 2004
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Administrateur

Le Secrétaire d’Etat Colin Powell et Condoleezza Rice, la conseillère à la Sécurité Nationale expliquent aux médias arabes la politique américaine au Moyen-Orient

Cette semaine, le Secrétaire d’Etat américain Colin Powell et Condoleezza Rice, la conseillère à la Sécurité Nationale ont chacun publié un point de vue dans le quotidien londonien Al-Hayat. Les deux responsables ont écrit à propos de la politique étrangère américaine dans le monde de l’après 11 septembre, esquissant les grandes lignes de la poursuite de la guerre américaine contre le terrorisme et ont défendu la politique américaine au Moyen-Orient. Voici des extraits de ces articles, publiés en Anglais sur Internet:

Colin Powell: «La guerre contre le terrorisme est la priorité numéro un de cette administration

La tribune de Colin Powell, intitulée «Le destin de l’Amérique et le monde de l’après 11 septembre», a été publiée le 25 octobre. En voici des extraits:

«Au cours de la dernière décennie, le monde a changé de façon si dramatique. Et le 11 septembre 2001, cette dynamique de changement a pris une forme spécifique – une forme qui a défini le défi sécuritaire majeur de notre temps. Le terrorisme et la guerre contre le terrorisme sont la priorité numéro un de cette administration et le resteront aussi longtemps que nécessaire.

Comme le Président l’a souligné dès le premier instant, cette lutte sans précédent contre le terrorisme comporte ses dimensions militaires ainsi que non militaires, en ayant recours à tous les outils dont nous disposons, c’est un défi, c’est une guerre, c’est un conflit qui doit être combattu jusqu’à son terme, définitif et couronné de succès. Les terroristes doivent être attaqués. Ils doivent être éliminés. Ils ne peuvent être seulement endigués. Leurs sanctuaires et sources de soutien doivent être éradiqués et pas seulement restreints.

Jour après jour, tandis que nous sommes engagés dans ce conflit, tandis que nous nous attachons à le résoudre, nous faisons en sorte de renforcer nos partenariats internationaux. Nous faisons face aux affaires d’armes de destruction massive où qu’elles puissent être découvertes – en Irak, ou avec plus de réussite, au moyen d’une habile diplomatie en Libye, nous avons placé la Libye sur une nouvelle voie menant à un avenir meilleur pour le peuple libyen et nous avons écarté cette source d’inquiétude.

«Nous oeuvrons à faire progresser les réformes qui viendront à bout de la frustration, de l’injustice, de la pauvreté»

Et chaque jour nous travaillons avec nos amis et alliés, au Moyen-Orient et au-delà. Nous oeuvrons à faire progresser les réformes qui viendront à bout de la frustration, de l’injustice, de la pauvreté, du désespoir qui fait naître les idées de destruction massive.

Les terroristes trouvent de jour en jour moins de lieux de fuite, moins d’endroits où se cacher; et chaque jour les terroristes ont moins de complices silencieux et plus d’adversaires déclarés, davantage de nations courageuses et de personnes désireuses de leur faire face, disposées à s’opposer à la sauvagerie, à la haine et au nihilisme qui caractérisent le terrorisme.

Il y a quelques jours s’est déroulée en Afghanistan une élection libre et transparente, la première de toute l’histoire de cette nation. L’élection ne fut pas parfaite. Ce qui compte est qu’il y ait eu une élection. C’est le signe d’une démocratie qui se développe.

Il n’y a aucune raison que nous ne puissions faire de même en Irak. Nous connaissons des moments difficiles en Irak. Il est inutile de dire que ce n’est pas le cas. Les choses changent. Nadjaf et Samarra sont de nouveau sous le contrôle du Gouvernement Intérimaire irakien. Moqtada Al-Sadr, qui nous posait tant de difficultés il y a quelques semaines, parle désormais de réconciliation. Les armes sont en train d’être rendues à Sadr City.

Cela va être rude. Cela va être difficile. Des jours sombres nous attendent et des jours radieux viendront. Nous devons nous tenir – nous nous tiendrons – aux côtés des dévoués et courageux dirigeants irakiens, aux côtés du peuple d’Irak qui souhaite un avenir meilleur. Nous nous tiendrons aux côtés de nos collègues de l’OTAN qui sont sur place avec nous et d’autres qui sont en train de nous rejoindre. L’ONU œuvre pour que davantage de responsables des opérations électorales soient désignés afin que nous puissions tenir des élections avant la fin janvier 2005.

Nous faisons cela pour eux, nous le faisons pour nous-mêmes, car si nous parvenons à ce que cela fonctionne- et nous y parviendrons – notre image sera tout autre dans cette partie du monde: démocratie, liberté, un peuple qui choisit ses propres dirigeants, le monde à l’unisson pour aider cette nation à se remettre sur pieds. Nous n’aurons plus jamais à débattre d’armes de destruction massive. Nous n’aurons plus à parler de terrorisme. Des monstres ont dirigé et ruiné l’Irak. Ils ne le dirigent et ne le ruinent plus.

Puis après les élections de janvier, je crois qu’il sera plus clair que jamais pour tout le monde que nous avons fait ce qu’il fallait. Nous avons confiance dans notre méthode car nous avons travaillé dur pour comprendre le monde qui prend forme devant nous. De plus, avec cette administration, avec le Président Bush, il n’y a pas de mystère autour de ce que nous pensons.

Mais il ne s’agit pas seulement de l’Irak et de l’Afghanistan. Dans le passé, nous nous inquiétions presque exclusivement de la puissance des états. Aujourd’hui nous devons également nous soucier de la faiblesse des états – des états qui permettent aux terroristes ou ne peuvent les empêcher de fomenter des massacres de grande ampleur sur leur territoire et des états qui fournissent un sol fertile aux nouvelles recrues terroristes.

«Le Président croit aux partenariats […] mais même dans le cadre d’une approche multilatérale, il est souvent nécessaire d’avoir un chef

[…] Nous ne devons pas nous contenter de les combattre lorsqu’ils viennent à notre rencontre. Nous devons nous engager avec ces nations en vue de faire disparaître les causes du terrorisme, de faire disparaître le désespoir, la pauvreté et la misère […].

Nous sommes conscients de la logique d’une politique d’encouragement de la bonne gouvernance, d’allègement de la pauvreté, de lutte contre la maladie – afin que ces sociétés ne stagnent ni n’implosent, afin que ces états n’échouent pas.

C’est pourquoi, lorsque nous oeuvrons à répandre la liberté et la démocratie, nous ne le voyons pas seulement en termes d’idéalisme. Nous voyons également cette tache en fonction de nos propres intérêts éclairés. Comme l’a dit le Président, cette stratégie «reflète tout autant l’unité de nos valeurs que nos intérêts nationaux».

De nombreux défis restent à relever. La prolifération est un problème. L’Iran et la Corée du Nord sont des problèmes. Nous employons des moyens diplomatiques et politiques pour tenter de résoudre ces questions. Une politique étrangère au 21e siècle implique l’utilisation de tous les moyens à notre disposition. La préférence du Président va vers la diplomatie et l’action politique.

De ce fait nous déployons d’intenses efforts à travers le monde pour résoudre des crises régionales en Afrique, [dans] des lieux comme le Soudan, nous faisons tout notre possible pour remettre la Feuille de Route sur les rails afin que nous puissions progresser vers la paix au Moyen-Orient.

C’est la destinée de l’Amérique, c’est le sort qui nous a été réservé, d’être cette nation vers laquelle les gens se tournent pour résoudre les problèmes et les défis du monde. Nous désirons le faire avec des partenaires. Le Président croit aux partenariats. Nous sommes membres d’alliances fortes. Mais même dans le cadre d’une approche multilatérale, il est souvent nécessaire d’avoir un chef afin de s’assurer que cette équipe multilatérale fonctionne et les Etats-Unis ont été ce chef à de nombreuses reprises et le Président Bush continuera de montrer au monde ce type de direction.» 1

Condoleezza Rice: Nous avons été entraînés dans une guerre globale contre un ennemi résolu

Condoleezza Rice a publié un article le 26 octobre intitulé «Ce qui a changé dans la politique américaine depuis le 11 septembre». En voici un extrait:

«Environ un an après les attentats du 11 septembre, j’étais à Londres, à l’ambassade américaine. Le personnel de l’ambassade avait conservé des journaux du 12 septembre 2001 et accroché les premières pages sur l’un des murs. En les voyant la première fois, je réalisais que je n’avais jamais lu un seul récit journalistique des attaques du 11 septembre. Avec tout ce que nous avions à faire, il n’y avait tout simplement pas le temps.

Mais alors que j’étais à l’ambassade, je ne pouvais détourner le regard de ces journaux. L’histoire qu’ils relataient était familière, pourtant elle restait galvanisante: L’Amérique attaquée… des milliers de morts américains… nos marchés financiers au point mort… les employés de la banque centrale prêts à intervenir en cas d’effondrement des marchés…Les forces armées américaines en état d’alerte maximale… les Américains craignant des attentats supplémentaires. Je me souviens avoir pensé: les meurtriers qui ont perpétré ces attaques n’essayaient pas simplement de terroriser les Etats-Unis. A travers les cibles qu’ils avaient choisies, ils essayaient de nous mettre à terre. Ils avaient choisi le centre de notre puissance économique…les quartiers généraux de notre puissance militaire… et le siège de notre gouvernement démocratique. Ce n’était pas des actes criminels. C’étaient des actes de guerre, destinés à nous défigurer en tant que nation. Nous étions entraînés dans une guerre globale contre un ennemi résolu.

A présent, il y a aujourd’hui dans notre pays un débat à propos de l’attitude que la guerre globale contre le terrorisme nous invite à adopter. Pour certains, il s’agit d’un engagement limité dont l’objectif est de pourchasser Ben Laden et Al-Qaida, d’adopter une posture défensive dans nos frontières, de ne plus y penser et d’espérer qu’ils ne nous attaquent pas de nouveau. Ils voient une lutte restreinte contre un ennemi limité. Ceci est une incompréhension fondamentale de ce qui nous est arrivé en cette journée tragique de septembre – une journée qui aurait du tous nous transformer. La guerre globale contre le terrorisme exige de nous, comme le Président l’a immédiatement compris, de rassembler tous les éléments de notre force nationale pour défaire les terroristes et l’idéologie de haine qui les nourrit et en recrute d’autres dans leur rangs.

Oui –nous devons capturer ou tuer Ben Laden, et pendant que nous nous rencontrons aujourd’hui Ben Laden est en fuite car des militaires américains, afghans, pakistanais et d’autres encore le traquent.

En outre, plus des trois-quarts des dirigeants et collaborateurs connus d’Al-Qaida ont été emprisonnés ou tués. Nous avons gelé plusieurs millions de dollars de leurs actifs. Puis nous avons mis fin à leur sanctuaire en Afghanistan. Il y a trois ans de cela, ce pays accueillait des dizaines de camps d’entraînement qui ont formé des milliers de meurtriers entraînés en l’espace d’une demie décennie. Aujourd’hui, ces camps ont été détruits. Le régime des Talibans, qui abritait et soutenait Al-Qaida a été renversé et remplacé par un gouvernement afghan libre qui aide les soldats américains dans leur traque contre ce qu’il reste des Talibans et contre les terroristes d’Al-Qaida qui se terrent encore dans des grottes [ … ].»

« Si nous ne faisons pas évoluer les conditions à l’origine de cette idéologie de haine et de désespoir [ … ] nos enfants et nos petits-enfants seront encore en train de mener cette guerre dans des décennies»

Mais les terroristes peuvent avoir raison une seule fois seulement; nous devons avoir raison tout le temps. C’est un combat inégal que de mener cette guerre défensivement. Le fait est – que si nous ne faisons pas évoluer les conditions à l’origine de cette idéologie de haine et de désespoir si profonds qu’ils conduisent des gens à jeter des avions contre des immeubles et d’attacher des bombe-suicides à leur corps, nos enfants et petits-enfants seront encore engagés dans cette guerre dans des décennies. Mais si nous optons pour nous engager dans une guerre étendue contre cette menace globale… nous pourrons défaire les terroristes et leur idéologie meurtrière et construire un monde meilleur.

Depuis le 11 septembre, les Etats-Unis ont établi une coalition de quelques 90 pays qui mettent en commun leurs renseignements et coopèrent étroitement pour combattre la menace du terrorisme transnational. Ensemble, nous avons capturé ou tué des milliers de terroristes. Nous avons contrecarré des plans terroristes et démantelé des cellules terroristes d’Europe jusqu’au Moyen-Orient en passant par l’Asie du Sud-Est.

Par l’action et la diplomatie, nous modifions l’équilibre géostratégique et rétrécissons le monde des terroristes. Un objectif essentiel de la guerre est de s’emparer du territoire de l’ennemi et cette guerre n’est pas différente. Mais la manière dont nous prenons leur territoire diffère. Les Etats qui parrainent le terrorisme ont le choix entre abandonner leur soutien au terrorisme ou de faire face aux conséquences. Les Talibans avaient fait le mauvais choix. [ … ]

Le monde des terroristes continue de se rétrécir. Les lieux où ils peuvent agir en impunité deviennent de moins en moins nombreux. Et nous ne nous reposerons pas jusqu’à qu’il n’y ait plus de lieu sûr où les terroristes peuvent se cacher.

«Les régimes peuvent chercher à obtenir des ADM en s’exposant à un grand danger et à un coût élevé»

Faire cesser la propagation des armes les plus meurtrières du monde est un second front dans la guerre globale contre le terrorisme. Et ce Président a obtenu des résultats concrets dans l’arrêt de la propagation de ces armes meurtrières. La politique du président à propos des ADM est très claire; les régimes peuvent chercher à obtenir des Armes de Destruction Massive en s’exposant à un grand danger et à un coût élevé. Ou alors ces régimes peuvent abandonner leurs ADM et s’embarquer dans une voie menant à des meilleures relations avec la communauté internationale. Certains ont entendu [ le message ] ; le Colonel Kadhafi a fait le choix de la sagesse et abandonna ses armes. Et grâce au commandement résolu et sans ambiguïté du Président dans son combat contre les ADM, des programmes nucléaires sensibles et des milliers de composants d’installations dangereuses libyens sont désormais conservés en lieu sûr aux Etats-Unis d’Amérique. [ … ]

Il y a moins d’un an, un réseau dirigé par l’expert pakistanais en armement nucléaire A.Q. Khan vendait des programmes nucléaires et des installations à des pays comme la Libye, l’Iran et la Corée du Nord. En travaillant étroitement avec d’autres gouvernements, nous avons efficacement rassemblé des informations quant à la nature et l’ampleur du réseau de Khan dont les acteurs étaient présents sur trois continents. Aujourd’hui, cette source dangereuse d’armes meurtrières n’est plus en activité. A.Q. Khan a avoué ses méfaits. [ … ]

Et ce fut les Etats-Unis qui sonnèrent l’alerte à propos de l’Iran et de leurs dangereux efforts destinés à tromper la communauté internationale.

«Le président a rompu avec 60 ans d’excuses et de compromis envers le manque de liberté au Moyen-Orient»

«Mais toutes ces victoires – contre Al-Qa’ida, les A.Q. Khans du monde et la Libye ne sont que des batailles dans la guerre mondiale contre le terrorisme. Pour réaliser une victoire permanente, nous devons faire plus – nous devons affirmer la vérité que lorsque la liberté fait des avancées, l’Amérique est plus en sécurité – et lorsque la liberté est en recul, l’Amérique est plus vulnérable. C’est pour cela que le président a rompu avec 60 ans d’excuses et de compromis envers le manque de liberté au Moyen-Orient, dans l’espoir d’acheter la stabilité au prix de la liberté. L’enjeu ne pourrait pas être plus important. Tant que le Grand Moyen Orient demeurera une région de tyrannie, de désespoir et de colère, elle engendrera des hommes et des mouvements qui menacent la sécurité des Américains et de nos amis.»

«Notre engagement envers la liberté aide à stimuler un grand débat à travers le Grand Moyen Orient»

«D’ores-et-déjà notre engagement pour la liberté aide à stimuler un grand débat à travers le Grand Moyen Orient. Du Maroc à la Jordanie jusqu’au Qatar, nous voyons des élections et de nouvelles protections pour les femmes, et les débuts du pluralisme politique. Les dirigeants de la politique, de la société civile et du monde des affaires ont fait de vibrants appels au changement politique, économique et social. Et en Afghanistan la semaine dernière nous avons assisté à un extraordinaire témoignage à la force du vote. Un soldat américain en Afghanistan a relaté avec respect et admiration ce qu’il a vu dans les élections afghanes. Ce soldat a parlé des Afghans qui ont commencé à faire la queue des heures avant le lever du soleil sous la neige tombante pour voter. Il a parlé des files d’Afghans patients, certains d’entre eux amputés, attendant de voter dans des files qui ont atteint, dans un cas, 2.5 kilomètres de long. Et il a parlé d’anciens Talibans qui sont entrés dans une ville afghane pour essayer d’intimider les citoyens locaux pour ne pas qu’ils votent, mais ils ont été reçus par la population du village et s’en sont vus refuser l’entrée.

À ceux qui n’ont vu que le chaos, à ceux qui ont dit que l’Afghanistan était un échec, à ceux qui n’ont pas cru que la liberté pourrait changer les vies des gens ou que l’Amérique serait obligée d’imposer la liberté, les Afghans ont apporté le démenti cinglant que les Talibans ne pourraient pas arrêter l’avancée de la liberté, les suffrages ont été exprimés et les élections ont été un succès. Il y a des défis à venir, mais l’Afghanistan a montré ce qui est possible quand la démocratie devient une alternative au terrorisme, à la répression et à la peur.

Quand les Irakiens iront aux bureaux de vote l’année prochaine pour élire un gouvernement et pour mettre derrière eux leur passé brutal, la puissance de le démocratie sera une nouvelle fois affirmée. Cette occasion existe aujourd’hui parce que l’Amérique et une coalition ont agi pour destituer l’un des régimes les plus cruels et les plus dangereux du Moyen-Orient.»

«En escroquant le programme « Pétrole contre Nourriture » des Nations Unies, Saddam contournait et sapait les sanctions»

«Saddam était le seul tyran de notre époque a non seulement posséder des armes de destruction massives… mais également a en faire usage dans des tueries a grande échelle. Il a produit des armes chimiques et biologiques, et a ensuite refusé d’en rendre compte. Il a systématiquement trompé les inspecteurs d’armes de l’ONU et était en infraction patente de la résolution 1441 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Nous comptions trouver des ADM. Les services de renseignement de par le monde s’attendaient a trouver des ADM. Ce que nous avons trouvé c’est que Saddam avait une stratégie, ce qui a démontré que nous n’allions jamais pouvoir rompre le lien entre Saddam Hussein et les ADM. La seule manière de mettre un terme à ses ambitions entretenues par la richesse, la science et la compétence était de changer le régime; une réalité reconnue par le congrès des Etats-Unis en 1998. Comme le note le rapport Duelfer, Saddam attendait la fin des sanctions pour reprendre son programme d’armement sans entraves. A travers des sociétés fantômes et en trompant le programme « Pétrole contre Nourriture » des Nations Unies, Saddam contournait et sapait les sanctions, se procurant des revenus illégaux et dépensant une partie de cet argent en marchandises et matériaux illégaux à double emploi. Et il n’attendait pas simplement la fin des sanctions; il cherchait activement a y mettre un terme. Il a offert des rétributions [financières] ciblées à des nations, des compagnies et des individus, des rétributions qui étaient destinées à conférer [au destinataire] un intérêt économique au succès du régime. Le rapport Duelfer montre que Saddam allait être, de façon imminente, à nouveau en position d’atteindre son but d’un Irak équipé d’ADM, dominant le Moyen-Orient et menaçant les Etats-Unis et nos alliés. »

‘Après le 11 septembre, aucun Président n’aurait pu rester assis sans rien faire face à une telle menace’

« Le régime brutal et hors-la-loi de Saddam était une menace singulière pour l’Amérique, le Moyen-Orient et le monde. Il a torturé son propre peuple, a envahi ses voisins et a tire sur nos pilotes patrouillant les zones d’exclusion aérienne. La menace de Saddam couvait depuis une dizaine d’années, sans solution en vue. Et après le 11 septembre, c’était une menace qui est apparue sous un jour fondamentalement différent.

La possibilité qu’un état hors-la-loi procure des armes de destruction massives à un réseau terroriste est le plus grand danger de notre temps. Saddam Hussein a hébergé des terroristes et a maintenu des liens avec des terroristes. Il était un ennemi avéré de l’Amérique, et un ennemi avéré de nos alliés. Après le 11 septembre, aucun président n’aurait pu rester assis sans rien faire face à une telle menace. Tant que Saddam restait au pouvoir, menaçant son peuple et menaçant le monde depuis le cœur de sa région la plus volatile, il restait un ennemi central de l’espoir et du progrès dans le grand Moyen Orient.

La période qui a suivi la libération de l’Irak a été difficile. Mais, un gouvernement intérimaire irakien se prépare actuellement aux élections transitoires de janvier prochain – les premières élections libres et transparentes sur le plan national dans l’histoire de ce pays. Les forces de sécurité irakiennes compteront 125 000 membres d’ici la fin de l’année, les Irakiens prenant d’avantage en charge leur propre sécurité. Les Irakiens relèvent les défis auxquels ils sont confrontés avec courage et audace.

L’année prochaine, une assemblée transitoire élue rédigera une nouvelle constitution avec une déclaration des droits [fondamentaux] qui fournira le cadre pour un gouvernement permanent. Suivant les dispositions de cette constitution, le peuple Irakien retournera aux bureaux de vote en décembre 2005, pour élire un gouvernement permanent. Il y aura 145 000 forces de sécurité avant février et 200 000 avant les élections permanentes. Les Irakiens auront alors réalisé pour eux-mêmes ce que les gens de par le monde recherchent depuis des siècles: un gouvernement décent qui protège leurs droits et leur permet de satisfaire leurs aspirations en liberté et en paix.

A travers des attentats suicides, des décapitations et d’autres actes atroces, les terroristes et les derniers partisans de Saddam essayent de s’assurer que les Irakiens n’atteignent jamais ce but. Il y aura plus de violence au cours des prochaines semaines. Ces tueurs savent qu’un Irak libre sera libéré d’eux, de leur cruauté et de leur idéologie meurtrière. Ils savent que le succès de la démocratie en Irak sera un coup mortel porté à leur ambition d’imposer un régime semblable à celui des Talibans dans la totalité du Moyen Orient. L’Irak est un front central dans la guerre contre le terrorisme, et là ils doivent être vaincus.

Et ils seront vaincus. Leurs méthodes font la une des journaux par leur brutalité et leur bilan quotidien en sang et en richesses. Mais leur stratégie ne fonctionnera pas. Ils cherchent à intimider les dirigeants irakiens par l’assassinat et d’autres formes de violence, mais ceux-ci refusent d’être intimidés. Ils cherchent à démoraliser les forces de sécurité irakiennes, et décourager de nouvelles recrues, mais chaque jour plus d’Irakiens courageux se portent volontaire pour servir leur pays. Ils cherchent à semer la violence sectaire mais les Chiites, les Kurdes, les Sunnites et d’autres minorités continuent à construire un Irak unifié. Le futur que recherche le peuple irakien, le gouvernement qu’ils méritent, se concrétiseront malgré la violence en Iraq. » 2


1 Al-Hayat (Londres), 25 octobre 2004.

2 Al-Hayat (Londres), 26 octobre 2004.

Voir aussi
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