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18 juin 2004
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Les nouveaux dirigeants irakiens : Le Premier ministre intérimaire Iyad Hashem Allawi et le gouvernement provisoire

Iyad Hashem Allawi est né à Bagdad en 1946 d’une famille de grand renom habitant un quartier cossu de Bagdad, appelé Quartier Al-Mansoor. Son père était le Dr. Hashem Allawi; sa mère était libanaise, issue de la célèbre famille Al-Usairan. La famille Allawi a joué un rôle prépondérant en Irak pendant la Monarchie. Abd Al-Amir Allawi fut ministre de la santé (il fut marié à la sœur du Docteur Ahmad Al-Chalabi) et Ja’far Allawi fut l’un des meilleurs architectes de Bagdad. À l’instar de son père, Iyad Allawi devint docteur. Il obtint son diplôme au département de médecine de l’Université de Bagdad, déménagea à Beyrouth en 1971, et un an plus tard s’expatria en Grande-Bretagne pour poursuivre des études de neurologie.

En raison de son activisme contre le régime irakien lorsqu’il se trouvait en Angleterre, il devint la cible d’une tentative d’assassinat par les services secrets irakiens (mukhabarat). En 1978, deux agents des services secrets de Saddam firent irruption dans la maison d’Allawi et le frappèrent de plusieurs coups de couteau, le laissant pour mort. Il sera hospitalisé une année et subira plusieurs opérations avant d’être complètement rétabli. Encore déterminé après cette tentative de meurtre, Allawi continua de s’opposer au régime et en 1991, il fonda son mouvement politique, l’Entente Nationale Irakienne (Al-Wifaq Al-Watani). Dès 1996, Allawi fut en mesure de publier un journal, Bagdad, devenu depuis un quotidien irakien, et de construire une station de télévision appelée «Le Futur». [1] En 1996, le mouvement ouvre un bureau à Amman en Jordanie, où il fait ouvertement campagne, parfois en commettant des actes de sabotage, contre le régime de Saddam.

Le préambule de la Charte de l’Entente affirme que le mouvement a été fondé « avec pour objectif de lutter pour un régime démocratique et performant, respectueux des droits de l’homme et vivant en harmonie avec son peuple, ses voisins et plus généralement avec le monde entier’» [2]

Le choix d’Allawi pour le poste de Premier ministre

La candidature du Dr. Iyad Allawi était l’une des quatre à être examinées pour le poste de Premier ministre; toutes ont été acceptées par le Grand Ayatollah Al-Sistani, dont la légitimation était considérée vitale pour le succès du candidat. La présence du Dr. Allawi dans le haut du classement est due selon la presse à deux principaux facteurs: d’une part, il entretient de bonnes relations avec de nombreux régimes Arabes, notamment avec la monarchie jordanienne, qui fit pression à son profit pour éviter toute prise en considération de la candidature de son grand rival, le Dr. Ahmad Al-Chalabi. En outre, en tant qu’ex-Président par intérim du Conseil du Gouvernement Irakien, il suggéra instamment à l’Autorité Provisoire de la Coalition (APC) de désigner la Jordanie pour se charger de l’entraînement et de la formation de la police et de l’armée irakiennes. [3] En second lieu, il entretient de bonnes relations avec certains organes du gouvernement des USA, principalement le Département d’Etat et la CIA, qui ont tous deux exprimé leur méfiance à l’égard du Dr. Al-Chalabi. Le Docteur Allawi s’est également offert,pour la somme de 340 000 dollars, les services de sociétés de relations publiques pour mener une campagne en son nom auprès du Gouvernement américain. [4]

Son discours d’investiture

Le discours d’investiture d’Allawi, prononcé le 1er juin fut simple,bref et poignant. Il réaffirma une évidence: « Nous les Irakiens, sommes comme tous les autres peuples du monde; nous ne voulons pas voir notre pays demeurer sous occupation… La force multinationale ne restera que le temps qu’il lui faudra pour rétablir la paix.» Sur le plan intérieur, son gouvernement déploiera d’intenses efforts pour remettre d’aplomb l’économie, résoudre la question du chômage, réduire le taux d’inflation, augmenter le pouvoir d’achat par une réévaluation à la hausse du dinar irakien, moderniser les infrastructures et améliorer les réseaux électriques, hydrauliques et d’évacuation. Sur le plan extérieur, l’Irak sera « pacifique et stable, tourné vers une coexistence constructive avec ses voisins et privilégiera la sécurité et le progrès pour les peuples de la région.» [5] Allawi réitéra ces mêmes objectifs lors de son interview avec Sir David Frost de la BBC. [6] Ces objectifs sont disproportionnés pour un gouvernement appelé à ne gouverner que six mois dans un environnement de violence quotidienne et d’insécurité généralisée. Toutefois, il estima qu’il existait un besoin urgent de donner un peu d’espoir au peuple irakien.

Son discours à la Nation

Dans un discours à la Nation, prononcé le 4 juin, le Premier ministre Allawi a encore insisté sur les questions-clés que doit traiter son gouvernement – la sécurité, la mise en place d’infrastructures, la dette extérieure du pays et, avant tout la réconciliation nationale. À cet égard, il a exprimé sa volonté de coordonner son action avec les partis politiques opposés au précédent régime et de dissoudre les milices et de les intégrer aux forces de sécurité irakiennes en cours de constitution – l’armée, la police, la garde nationale et le renseignement. Dans le même discours, il s’est engagé à augmenter les salaires et plus généralement améliorer le niveau de vie en utilisant les ressources pétrolières. Il a également affirmé que l’Irak ne prendrait aucune mesure en vue de l’agression de ses voisins. [7]

Le 7 juin, Allawi a rendu public un accord formé avec neuf partis politiques prévoyant la dissolution de leurs milices respectives, l’intégration à l’armée de celles qui le souhaitent et le versement de pensions à celles y étant opposées. [8] Une formation sera proposée à celles n’ayant choisi aucune des deux options.Celle qui ne fut pris en compte dans cet accord est la milice du jeune Imam Muqtada Al-Sadr, connue sous le nom d’Armée du Mehdi qui demeure la source principale de violence et d’instabilité.

Le nouveau gouvernement et Muqtada Al-Sadr

Au rang des principales sources d’insécurité, figurent les actions de l’Armée du Mehdi de Muqtada Al Sadr et la tendance de ce dernier à commettre des actions violentes pour atteindre ses objectifs politiques. Al Sadr a rejeté ce nouveau gouvernement « jusqu’au jour de la résurrection.» [9]. Le Premier ministre a invité Al-Sadr à employer « le langage du dialogue rationnel et civilisé» et a regretté qu’Al-Sadr ait eu recours à des méthodes non démocratiques pour mobiliser la population en faveur de ses objectifs personnels. Il le mit en garde contre le fait que le gouvernement irakien « agira dans le respect des lois et ne tolèrera aucun acte contraire à ces lois.» [10] Le gouvernement irakien a accueilli avec satisfaction les déclarations authentifiées de Muqtada Al-Sadr selon lesquelles il soutiendra le gouvernement du Docteur Allawi et fera de sa milice un parti politique qui prendra part aux élections. [11]

Le nouveau Gouvernement

Allawi est parvenu à former un gouvernement équilibré comprenant les principales composantes ethniques et politiques irakiennes. Parmi ses membres figurent six femmes – un pas significatif en lui-même. C’est également un gouvernement interregnum devant relever d’immenses défis politiques, économiques et sociaux, pour une durée néanmoins limitée – son mandat devrait expirer début 2005 lorsqu’un nouveau gouvernement sera désigné par des élections nationales. Pour le moment, il existe des frictions au sein du gouvernement. Les Kurdes, assurés d’hériter de deux ministères qualifiés de postes de souveraineté, c’est-à-dire les Affaires étrangères et la défense, n’en ont obtenu qu’un seul – les Affaires étrangères. En lieu et place du ministère de la défense, un Kurde, Barham Salih, a été nommé Premier ministre délégué aux questions sécuritaires, ce qui ne devrait pas constituer une prérogative très significative. De ce fait, Mr. Barham a refusé d’assumer sa fonction tant que ses responsabilités ne seront pas définies. [12]

La composition du Gouvernement

Le nouveau gouvernement irakien est constitué d’un président et de deux vice-présidents, le Premier ministre, le Premier ministre délégué et 31 autres ministres. La composition ethnique et religieuse du Gouvernement est marquée par la diversité.

Shiites: 16

Sunnites: 10

Kurdes: 8

Turkmènes: 1

Chrétiens: 1

C’est un gouvernement de haut degré d’instruction.Il est constitué de 3 médecins, 17 ayant un doctorat, 7 une maîtrise et 3 une licence, 2 diplômés en droit, et 4 sans spécifications, bien que deux d’entre eux soient désignés comme des ingénieurs qualifiés et l’un d’entre eux ait travaillé pour la Société Boeing. Concernant le lieu de leurs études, 19 de ses membres ont été formés en GB et en Europe (France, Allemagne et la République Tchèque), 8 aux USA et un en Egypte. La moyenne d’âge des 26 ministres dont l’âge est rendu public est de 55 ans, le plus jeune étant âgé de 37 ans et le plus vieux de 84 ans. [13] Neuf ministres ont fait partie du gouvernement sortant. [14]

Le gouvernement possède d’autres caractéristiques notables. Trois ex-ministres Shiites,dont l’orientation religieuse était très marquée, ont été remplacés. Ces ministres étaient Haidar Al-Abadi, ministre des communications, Fadhel Abbas, ministre de la santé, et Baqir Al-Zubaidi, ministre du logement. Ils avaient tous les trois, transformé leur ministère en « forteresses de l’extrémisme» en exigeant le port de la barbe pour les hommes et le port du voile pour les femmes. Le nouveau gouvernement, au contraire, comprend un certain nombre d’anciens Baasistes, notamment le ministre de la défense et le ministre de l’éducation supérieure. [15] Le Gouvernement est très marqué par la laïcité, à tel point que l’un des quatre principaux Ayatollahs en Irak, le Grand Ayatollah Muhammad Taqi Al-Madrasi, releva « l’absence dans le Gouvernement du courant islamique le plus populaire.» [16]

Le Conseil de Sécurité et le Nouveau Gouvernement

La mise en place du nouveau gouvernement a été accélérée par la Résolution 1546 votée le 8 juin par le Conseil de Sécurité, qui réaffirma « l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Irak», ainsi que « le droit du peuple irakien de déterminer librement son avenir politique et de contrôler ses propres ressources naturelles.» Toutefois, à la demande expresse du Grand Ayatollah Ali Al-Sistani, la résolution ne fit aucune référence à la Loi Transitoire d’Administration,qui garantissait aux Kurdes une fédération préservant le statut autonome dont ils jouissaient depuis 1991.

Les Kurdes ont menacé de quitter le gouvernement, mais ont finalement décidé d’y rester car le président et le Premier ministre irakiens ont tous deux réaffirmé leur engagement en faveur « d’un Irak fédéral,démocratique, pluraliste et unifié.» Plus significativement, le Premier ministre a écarté la dissolution des Peshmergas, la milice Kurde, de l’accord rendu public quelques jours auparavant. Dans une interview avec le quotidien irakien Al-Mashriq, Allawi a déclaré que « les Peshmergas Kurdes ne rentrent pas dans la définition de milice car ils faisaient partie du corps révolutionnaire qui a libéré l’Irak et une composante du Gouvernement autonome du Kurdistan.» [17] Dans le cadre d’un compromis global, le Parlement Kurde a entériné la résolution du Conseil de Sécurité. [18]

La sécurité et l’avenir du gouvernement

Le gouvernement doit relever le défi central de la sécurité pour pouvoir réussir sa tâche. Plus vite la sécurité sera assurée, plus vite pourront avancer les programmes de reconstruction. À l’inverse, une sécurité fragile ralentira le rythme de la reconstruction, ce qui est un préalable indispensable à la résolution des problèmes économiques, principalement la rénovation des infrastructures, des routes et équipements de première nécessité, la création d’emplois et la lutte contre la pauvreté généralisée.

Le Gouvernement doit aussi se protéger contre l’hostilité de deux de ses voisins- L’Iran à l’Est et la Syrie à l’Ouest. Bien que tous deux partagent une hostilité à l’égard du nouveau régime irakien et soient connus pour avoir permis,en maintenant avec lui des frontières poreuses, l’infiltration en Irak de terroristes et de saboteurs, les raisons sous-jacentes à leur hostilité pourraient s’avérer être différentes. L’Iran serait satisfait d’une situation d’anarchie en Irak, pouvant aller jusque l’éclatement du pays, dans le but de renforcer son hégémonie sur la minorité Shiite irakienne.

En outre, la plus grande satisfaction pour l’Iran est de pouvoir espérer exercer un tant soit peu d’influence, si ce n’est le contrôle total, sur la politique énergétique de son voisin riche en pétrole. Du point de vue de la Syrie, l’hostilité provient de sa crainte que la réussite de l’expérience démocratique tentée en Irak puisse placer les projecteurs sur la face cachée de son régime dictatorial et de sa faillite économique.

Conclusion

Un homme politique irakien et éditorialiste, Mish’an Al-Jabouri, a écrit qu’Allawi « est un homme qui incarne les aspirations des Irakiens Sunnites,Shiites et Kurdes. Il a de bonnes relations avec tout le monde, il est un ami des Syriens, un allié des Jordaniens, accueilli en Egypte et en Turquie et soutenu par l’Arabie Saoudite en parallèle de ses bons rapports avec les Britanniques et les Américains.» [19]

Tout ce qui a été écrit sur le Dr. Allawi confirme ces remarques. Néanmoins, les risques d’échec sont grands, mais pas insurmontables s’il parvient à se rendre légitime aux yeux des Irakiens qui sont seuls à même de calmer le mouvement de résistance. Il doit également agir assez rapidement pour mettre en place les forces de sécurité nécessaires pour le maintien de la paix et de l’ordre et pour le départ progressif de la force multinationale afin que la souveraineté retrouvée soit jugée réelle et non illusoire par les Irakiens.

ANNEXE

Le Gouvernement Transitoire- Parcours et origine ethnique [20]

Membres Shiites

Iyad Hashem Allawi: Premier Ministre. Né à Bagdad en 1946. Diplôme de médecine de l’Université de Bagdad et diplôme supérieur de médecine en GB. Secrétaire-Général du Parti de l’Entente Nationale Irakienne.

Ibrahim Al-Ja’fari: Vice Président. Né à Karbala en 1947. Diplôme de médecine de l’Université de Mossoul. Membre du Parti de la Da’wa. Ce parti, le plus ancien mouvement islamique irakien, fut fondé à la fin des années 50 et se base sur un programme de réforme de la pensée islamique et de modernisation des institutions religieuses. Le parti fut interdit par Saddam Hussein en 1980, ce qui obligea Al-Jafari à partir pour l’Iran puis pour Londres en 1989.

Muhammad Ali Al-Hakim: Ministre des Communications. Né à Najaf en 1952. Maîtrise d’informatique à l’Université de Birmingham et un doctorat en gestion de l’information à l’Université de Californie du Sud.Il fut directeur technique pour Nortel Networks et Cambridge Technology. Il a participé au «Projet pour l’avenir de l’Irak» sous le patronage du Département d’Etat américain.

Hazem Sha’lan: Ministre de la Défense. Né à Diwaniyah en 1956. Sheikh de la tribu Ghazal. Il a obtenu un diplôme d’économie et de gestion à l’Université de Bagdad. A dirigé avec succès une société immobilière en GB. Ancien Baasiste et Gouverneur de Al-Qadisiyya (Diwaniya).

Sami Al-Mudhaffar: Ministre de l’Education.Né à Bassora en 1940. Doctorat de biochimie à l’Université Virginia Tech. Ancien professeur et Président de l’Université de Bagdad. A rédigé 250 articles scientifiques.

‘Adel Abd Al-Mahdi: Ministre des Finances. Né à Bagdad en 1948. Doctorat d’économie dans une université française. Membre du Conseil Suprême de la Révolution Islamique en Irak (CSRII). Condamné à mort par Saddam Hussein. Exilé en France. Dernière fonction en date: Direction de l’Institut d’Etudes Islamiques en France.

Malek Dohan Al-Hassan: Ministre de la Justice. Né à Hilla en 1920. Doctorat de Droit dans une université française. Professeur de droit à l’Université de Bagdad. Élu à deux reprises au Parlement durant la Monarchie. Il a aussi été un ancien ministre de la culture et de l’information en 1967.

Thamer’ Abbas Ghadhban: Ministre du Pétrole. Né à Babel en 1945. Il obtint une licence de géologie à University College London, et une maîtrise en ingénierie des réservoirs pétrolifères au Imperial College de l’Université de Londres. Il exerça l’essentiel de sa carrière professionnelle au ministère du pétrole.

Wa’il Abd Al-Latif: Ministre d’Etat aux Provinces. Né à Bassora en 1950, obtient un diplôme de droit à l’Université de Bagdad. A rempli la fonction de juge. A été emprisonné par le régime de Saddam. Élu Gouverneur de Bassora et membre du Conseil de Gouvernement Irakien.

‘Ali Faiq Al-Ghabban: Ministre de la Jeunesse et des Sports. Né à Bagdad en 1955. Diplôme d’ingénieur agronome à l’Université de Bagdad. Membre du CSRII. Ancien exilé en Iran.

Mufeed Muhammad Jawad Al-Jaza’iri: Ministre de la Culture. Né à Madhatiya en 1939.Maîtrise de journalisme à l’Université de Prague. Il a exercé le métier de journaliste.

‘Ala’udin Abd Al-Sahib Al-‘Alwan: Ministre de la Santé. Né à Bagdad en 1949. Diplôme de médecine à l’Université d’Alexandrie (Egypte) et diplômes supérieurs dans des universités en GB. Il a été professeur de médecine et doyen de l’Université de Al-Mustansariya.A rempli plusieurs fonctions au ministère de la Santé et au ministère de l’éducation supérieure sous le régime de Saddam. A également dirigé le département des maladies chroniques non-contagieuses de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève.

Louay Hatem Sultan Al-Arris: Ministre des Transports. Né en 1952. Ingénieur aéronautique chez Boeing. Un ancien adjoint au maire de Bagdad et directeur général de Iraqi Airways.

Sawsan Ali Majid Al-Sharifi: Ministre de l’Agriculture. Né en 1956 à Bagdad. Maîtrise et doctorat d’élevage animal à l’Université de l’Etat de l’Iowa. Elle a publié plusieurs articles dans des publications scientifiques irakiennes et internationales.

Taher Khalaf Jabr Al-Bakaa: Ministre de l’Education Supérieure. Né à Dhi Qar en 1950. Doctorat d’Histoire à l’Université de Bagdad. Président de l’Université Al-Mustansiriya. Membre de la Fédération des Historiens Arabes et auteur d’ouvrages historiques régionaux.

Mahdi Al-Hafidh: Ministre de la Planification.Doctorat de sciences économiques à l’Université de Prague.A travaillé pour la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement(CNUCED) à Genève en tant que responsable d’industrie privée et secondairement en tant que responsable de la croissance industrielle régionale. Il est un membre fondateur de l’Organisation Arabe pour les Droits de l’Homme.

Membres Sunnites

Sheikh Ghazi Ujail Al-Yawer:Président de l’Irak. [21]

Ayham Al-Samara’i: Ministre de l’énergie Electrique. Doctorat d’ingénierie à l’Institut Technologique de l’Illinois. A travaillé pendant 30 ans pour KCI, un prestataire en électricité, et en devint par la suite le directeur exécutif. Durant les 12 dernières années, il a participé à de nombreuses réunions de l’opposition irakienne comme membre exécutif de la Mouvance Modérée Démocratique Irakienne.

Mishkat Mu’min: Ministre de l’Environnement. Professeur de Droit à l’Université de Bagdad. Elle milite activement pour des causes féministes.

Omar Al-Faruq Salim Al-Damluji: Ministre du Logement et de la Construction. Doctorat d’ingénierie à l’Université de Bagdad où il fut professeur d’ingénierie civile. Il est l’auteur de deux livres sur la mécanique des sols. Membre de l’Association des Ingénieurs Américains. Maîtredeconférence honoraire à l’Université de Hanovre (Allemagne) et à l’Université de la City de Londres.

Hajem Al-Hassani: Ministre de l’Industrie et des Ressources Minérales. Né a Kirkuk en 1954. Diplômé de l’Université de Mossoul. Est parti aux Etats-Unis pour étudier le commerce international à l’Université du Nebraska et obtint un doctorat d’organisation industrielle à l’Université du Connecticut. Il fut l’un des directeursde la Compagnie Américaine de Commerce et d’Investissement à Los Angeles. Ex porte-parole officiel du Parti Islamique Irakien.

Fallah Al-Naqib: Ministre de l’Intérieur. Né à Samara en 1954 d’une famille de militaires. Son père a servi comme Chef d’état-major dans les années 60. Formé aux Etats-Unis à l’ingénierie civile. Il a récemment été Gouverneur de la Province de Salah-Al-Din.

Leila Abd Al-Latif: Ministre du travail et des affaires sociales. Biographie non disponible.

Qassim Daoud: Ministre d’Etat. Né à Hilla en 1949.A obtenu un doctorat à l’Université du Pays de Galles en microbiologie et en environnement. Il fut scientifique aux Emirats Arabes Unis et fut le Secrétaire Général du Mouvement Démocratique Irakien.

Adnan Al-Janabi: Ministre d’Etat. Diplômé d’une licence en économie à l’Université de Londres et d’une maîtrise en Ingénierie Pétrolière à l’Université de Loughborough en GB. Directeur du marketing pétrolier dans les années 1970s. Membre élu de l’Assemblée Nationale en 1996. Il est à la tête des 750,000 membres de la tribu Janabi.

Muhammad Mustafa Al-Jibouri: Ministre du Commerce. Né à Mossoul en 1949. Diplômé de l’Université de Mossoul en 1974. A étudié l’économie à l’Université de Glasgow en 1983. A travaillé pour l’Organisation Etatique de Marketing Pétrolier.

MembresKurdes

Rowsch Nouri Shaways: Vice Président. Né en 1947. Doctorat d’ingénierie dans une Université allemande. Président de l’Assemblée Nationale Kurde. Il a été le Premier ministre du gouvernement régional kurde basé à Arbil entre 1996 et 1999.

Barham Salih:Premier ministre délégué aux questions sécuritaires. Né en 1960 au Kurdistan. Doctorat de Statistique et de modélisation informatique à l’Université de Liverpool. Membre de l’Union Patriotique du Kurdistan et ex-représentant de la Fédération Nationale du Kurdistan à Washington et à Londres.

Hoshyar Mahmood Muhammad Zibari: Ministre des Affaires Etrangères. Né à Aqra en 1953. Licence en science politique à l’Université d’Amman et maîtrise à l’Université d’Essex en GB. Membre du bureau politique du Parti Démocratique du Kurdistan et en fut le représentant en Europe entre 1988 et 2003.

Bakhtiar Amin: Ministre des Droits de l’Homme. Né à Kirkuk. Doctorat de géographie politique à l’Université de la Sorbonne en France. Secrétaire Général de l’Institut du Kurdistan à Paris et conseiller de Madame Danielle Mitterrand à la Fondation Française pour la Liberté et Directeur Général de la Coalition pour la Justice à Paris et Washington.

Nasreen Mustapha Berwari: Ministre des Travaux Publics. Né à Bagdad en 1967. Diplôme d’architecture et d’urbanisme à l’université de Bagdad et Maîtrise de gestion et d’administration à l’Université d’Harvard. A été ministre de la Reconstruction et du Développement pour le Gouvernement du Kurdistan.

Narmin Othman: Ministre d’Etat pour les questions touchant aux femmes. Ancien ministre des affaires sociales du Gouvernement du Kurdistan. Membre des Peshmergas (milice Kurde).

Mamu Farham Othman: Ministre d’Etat. Né en 1951. Chercheur en Linguistique. Doctorat de Philosophie Anglaise et Allemande.

Abd Al-Latif Jamal Rashid: Ministre des Ressources Hydrauliques. Né à Sulaimaniya en 1944. Doctorat d’ingénierie à l’Université de Manchester. Il est membre de l’Institut des Ingénieurs Civils et de la Commission Internationale de l’Irrigation et du Drainage. A été consultant dans plusieurs pays.

Membre Turkmène

Rashad Mundan Omar: Ministre de la Science et de la Technologie, doctorat d’ingénierie civile à l’Université de Londres en 1977. A travaillé au Ministère du Pétrole dans le courant de l’année 1999.

Membre Chrétien

Pascale Isho Warda: Ministre des Irakiens en Exil et de la Migration. Né à Duhok en 1961. Elle a obtenu un diplôme de l’Institut des Droits de l’Homme de l’Université de Lyon en France. Madame Warda est présidente de l’Association des Femmes Assyriennes de Bagdad.

*Le Dr Nimrod Raphaeli est analyste au Programme d’Etudes Economiques du Moyen Orient pour MEMRI.


[1] Bagdad (Irak), 30 Mai 2004.

[2] http://www.wifaq.com/intro_arabic.html.

[3] Al-Hayat (Londres),30 et 31 mai 2004.

[4] Al-Hayat (Londres), 4 juin 2004.

[5] London Times, 1er juin 2004.

[6] BBC News, 6 juin 2004.

[7] Al Sabah (Bagdad), 5 juin 2004.

[8] Al Sabah Al-Jadid (Irak), 8 juin 2004.

[9] Al-Qabas (Kowait), 4 juin 2004.

[10] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 8 juin 2004.

[11] Al Sabah Al-Jadid (Irak), 13 juin 2004.

[12] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 11 juin 2004.

[13] Voir l’annexe jointe.

[14] Al-Zaman (Irak), 7 juin 2004.

[15] Al-Hayat (Londres), 2 juin 2004.

[16] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 4 juin 2004.

[17] Al-Mashriq (Bagdad), 12 juin 2002.

[18] Al Sabah (Bagdad), 13 juin 2004.

[19] Al-Ittijah Al-Aakher, 5 juin 2004.

[20] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 2 juin 2004 & Al-Quds Al-Arabi (Londres), 2 juin 2004, et Autorité Provisoire de la Coalition.

[21] Voir Dépêche Spéciale MEMRI n°178, 10 juin 2004,Les Nouveaux Dirigeants de l’Irak (1): Le Président Provisoire cheikh Ghazi Al-Yawer.

Voir aussi
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