Pendant le Ramadan, la chaîne satellite du Hezbollah, Al-Manar , regardée dans le monde entier, a diffusé un feuilleton antisémite en 30 parties intitulé Al-Shatat («Diaspora»). Un rapport du quotidien syrien Syria Times, daté du 11 novembre 2003, qualifie la série de «feuilleton télévisé syrien rapportant l’histoire criminelle du sionisme.» [1]
Voici une transcription d’extraits du vingtième épisode, qui met en scène des Juifs assassinant rituellement un enfant chrétien pour utiliser son sang à la confection de matsot destinées à la fête de Pâques. Pour visualiser des séquences du vingtième épisode, cliquer sur www2.memri.org/video.
Al-Shatat, épisode 20
Scène 1:
Le rabbin: La direction nous a chargés d’une mission dont nous devons nous acquitter sans attendre.
Un jeune Juif : De quoi s’agit-il?
Le rabbin : Voilà: il nous faut le sang d’un enfant chrétien avant Pâques, pour les matsot.
Le rabbin : Ne te casse pas la tête… Joseph, le fils d’Hélène, ton voisin.
Jeune Juif: Joseph? Et pourquoi Joseph en particulier?
Le rabbin: Je t’expliquerai plus tard. Occupe-t-en d’abord.
Scène 2:
Le rabbin: Nathan est très en retard.
Jeune Juif: En effet. Ca commence à m’inquiéter.
Le rabbin: Si quelqu’un se doute de quoi que ce soit, nous annulons l’opération et dirons à Nathan de raconter qu’il a amené Joseph ici pour une petite promenade.
Nathan: Salut!
Jeune Juif: Est-ce que quelqu’un t’a vu?
Nathan: Non.
Jeune Juif: Tu en es bien sûr?
Nathan: Evidemment.
Le rabbin: Commençons tout de suite.
Joseph: Nathan, je veux rentrer chez moi.
Nathan: Bien sûr, mon chéri. On va rentrer dans un petit moment.
Joseph: Nathan, où est-ce que tu m’emmènes?
Nathan: N’aie pas peur, Joseph, n’aie pas peur.
Joseph : Nathan, raccompagne-moi !
Nathan: N’aie pas peur, mon chéri, n’aie pas peur.
Joseph: Nathan! Aide-moi! Maman! Maman!
(Les hommes immobilisent Joseph pendant que l’un d’eux lui tranche la gorge. Son sang est recueilli dans un récipient métallique.)
Scène 3:
Un Juif: Bonjour!
Le rabbin: Bonjour.
Le rabbin: Bonne fête de Pâques.
Le Juif: Bonne fête de Pâques.
Le rabbin: N’est-ce pas une erreur de passer Pâques sans inviter le rabbin ?
Le Juif: Ne vous formalisez pas. Vous me connaissez: je ne suis pas religieux.
Le rabbin: C’est pourquoi je te cherchais. Je veux te faire goûter la sainte matsa de Pâques. Peut-être qu’après, tu reviendras à la religion.
Le Juif: Non merci. Ca ne me dit rien.
Le rabbin: Mais si, mais si! Il faut que tu en manges. Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour Dieu.
Le Juif: Merci.
Le rabbin: Alors? Elle est bonne?
Le Juif: Rien de spécial. Comme toutes les matsot.
Le rabbin: Détrompe-toi : celle-ci est meilleure et plus sainte parce qu’elle a été pétrie dans du sang pur, le sang de Joseph.
[1] Syrie Times (Damas), le 11 novembre 2003