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29 septembre 2003
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La torture et le décès de la reporter-photographe Zahra Kazemi, aux mains des autorités judiciaires iraniennes

Le 22 septembre 2003, un agent du ministère iranien des Renseignements a été accusé du meurtre de la reporter-photographe canadienne Zahra Kazemi. Commentant l’arrestation, un porte-parole du ministère public a déclaré que «le crime est attribué à l’un des agents [du ministère des Renseignements] chargés de l’interrogatoire», précisant que l’administration publique n’était pas impliquée. [1]

Zahra Kazemi, d’origine iranienne, a été interpellée le 23 juin 2003 après avoir photographié et interviewé des membres de la famille des détenus appréhendés au cours d’émeutes à Téhéran. Elle a ensuite été battue par des agents du ministère de la Justice, et a succombé à ses blessures. Selon le quotidien Al-Sharq Al-Awsat, édité en arabe à Londres, des personnes haut placées au ministère de la Justice, ainsi que des responsables proches du Guide suprême iranien Khamenei, avaient été informés des tortures subies par Kazemi.

Cause de décès: tortures infligées aux mains des autorités judiciaires

Après la mort de Zahra Kazemi, Al-Sharq Al-Awsat publie le rapport d’une source iranienne informée qui souligne qu’un haut responsable du ministère de la Justice savait les «tortures cruelles» infligées à Kazemi et avait tenté d’en faire assumer la responsabilité au ministère des Renseignements.

La source ajoute qu’en s’apercevant que Kazemi allait mourir à la prison Evin, à l’issue de 48 heures de détention, à cause des tortures endurées, ce responsable du ministère de la Justice avait demandé à un assistant d’informer le vice-ministre des Renseignements, M. Mohammed Shafei, que l’unité des renseignements de la Justice avait arrêté une espionne américaine et que «le ministère des Renseignements ferait bien de venir la chercher pour la poursuite de l’enquête.»

Selon le rapport, quand des membres du ministère des Renseignements sont arrivés à la prison Evin, ils se sont aperçus que «l’espionne américaine n’était qu’une journaliste canadienne plongée dans le coma. Un des employés du ministère de la Justice a raconté au personnel du ministère des Renseignements que Zahra Kazemi avait eu une attaque pendant l’interrogatoire. La source ajoute que le personnel du ministère des Renseignements avait appelé l’adjoint [aux Renseignements], le ministre Shafei, pour l’informer de la situation, et que ce dernier lui avait demandé de transporter immédiatement Zahra Kazemi à l’hôpital, où elle avait subi une opération chirurgicale d’urgence. Les médecins ont découvert que son état comateux résultait d’un coup assené de près au moyen d’un tuyau métallique ou d’une matraque. Des brûlures et des marques de coups étaient visibles sur son corps, et une fracture de la colonne vertébrale a en outre été relevée.»

L’un des médecins a confié à Al-Sharq Al-Awsat: «Kazemi a été soumise à de cruelles tortures responsables de son coma: ce dernier est consécutif à une déchirure de l’artère transportant le sang à la tête, provoquée par un ou plusieurs coups à la tête, lesquels ont momentanément interrompu l’afflux sanguin vers le cerveau.» [2] La mère de Kazemi a déclaré avoir aperçu des blessures sur le corps de sa fille, mais le ministre iranien de la Santé, Massoud Pezeshkian, a réfuté les déclarations de la mère. Il a soutenu que la blessure située sous l’œil de Kazemi était due à une injection faite en milieu hospitalier et qu’il n’existait pas d’autres blessures apparentes, mis à part une blessure à la tête. [3]

Le journal poursuit: «Le président Mohammed Khatami a ordonné la création d’un comité d’enquête, avec la participation des ministères des Renseignements, de l’Orientation islamique et de l’Intérieur, en plus de celle de Mohammed Ali Abtahi, adjoint aux affaires parlementaires et judiciaires, et de son conseiller pour les affaires de Sécurité nationale, M. Ali Rabii, afin d’enquêter sur les circonstances de la mort de Kazemi; cette décision implique une remise en question des affirmations de [Saïd] Mortazavi [actuellement procureur général d’Iran et responsable de la fermeture de près de 80 journaux en trois ans] selon lesquelles Kazemi serait morte d’une attaque d’apoplexie.

Le 16 juillet, Abtahi a annoncé, en se basant sur le rapport du ministère de la Santé et du directeur du service de médecine légale, lequel avait supervisé l’autopsie générale, que Kazemi était morte des suites d’un violent coup assené à la tête. Abtahi a ainsi révélé le crime commis par les autorités judiciaires iraniennes.

Al-Sharq Al-Awsat ajoute que la démission de Mahmoud Hashemi [Shahroudi], – ancien président du Conseil suprême de la Révolution islamique en Iran – de son poste de ministre iranien de la Justice, ajoutée à celle d’autres officiels du ministère de la Justice, tels que Saïd Mortazavi, Abbas Ali Alizadeh et le juge Haddad, était souhaitée depuis longtemps. Le slogan «Purgez la justice de la mafia Hashemi!» dominait au cours des dernières émeutes. [4]

Le procureur général «ne savait rien» des tortures infligées à Kazemi

Dans une interview spéciale, une source haut placée au ministère de l’Orientation islamique déclare dans Al-Sharq Al-Awsat que Zahra Kazemi était connue d’eux: «Elle est venue plusieurs fois en Iran en tant que journaliste canadienne, et s’est rendue en Afghanistan et en Irak via l’Iran. A son arrivée en Iran en juin dernier, elle a reçu un permis de journaliste spécial après que le ministère de l’Orientation islamique eut consulté le service du ministère des Renseignements chargé du journalisme.»

Le journal précise: «Elle savait qu’il y avait un danger à prendre des clichés à l’intérieur de la prison, et ne s’en est donc pas approchée, se contentant de photographier les membres des familles des détenus et d’en interviewer certains.» La source du ministère de l’Orientation islamique souligne que la nouvelle de l’arrestation de Kazemi par des agents des renseignements judiciaires est arrivée au ministère de l’Orientation islamique après un délai de plusieurs heures; Masjed Jamei, ministre de l’Orientation islamique, avait informé le président Khatami de ce qu’avait subi Kazemi, et Khatami avait ordonné à son assistant, M. Abtahi, de s’occuper de l’affaire. Toutefois, au cours de l’enquête, [Saïd] Mortazavi [procureur général] a nié avoir reçu des informations sur le sort de Kazemi, et cela alors que Kazemi était alors torturée dans la branche des cellules individuelles de la prison Evin. Après que Kazemi, dans le coma, eut été remise au ministère des Renseignements, ce haut responsable a tenté de s’absoudre de toute responsabilité en forçant Khoshvaqt, directeur des émissions étrangères au ministère de l’Orientation islamique, à diffuser un rapport affirmant que Kazemi avait eu une attaque lors de son interrogatoire au ministère des Renseignements. [5]

«Ce haut responsable du [ministère iranien de l’Orientation islamique] ajoute que plusieurs heures après l’annonce de la mort de Kazemi, le responsable du ministère de la justice à Téhéran a ordonné que la dépouille de Kazemi soit enterrée dans le cimetière des Jardins de Zahra afin de passer l’affaire sous silence, et ce après que la mère de Kazemi eut menacé de venir à la prison manifester son refus de voir sa fille enterrée en Iran. On sait que le fils de Kazemi, Stéphane Hachemi, qui vit au Canada, a demandé à ce que la dépouille de sa mère soit rapatriée au Canada, où elle avait vécu ces 25 dernières années.

Al-Sharq Al-Awsat rapporte aussi que l’ambassadeur du Canada en Iran a menacé de suspendre l’aide canadienne à Téhéran et d’interrompre la coopération économique entre les deux pays jusqu’à ce que soit éclaircies les circonstances mystérieuses de la mort de Kazemi. Le Canada a déjà rappelé son ambassadeur.

Al-Sharq Al-Awsat rapporte en outre que le ministre iranien des Renseignements, M. Ali Younesi, avait ordonné que la dépouille de Kazemi soit exhumée et transportée au centre médical religieux. Selon un témoin oculaire, les responsables du ministère des Renseignements sont arrivés au cimetière des jardins de Zahra quelques minutes avant l’enterrement de Kazemi par des membres des renseignements judiciaires. Des représentants des Renseignements et de la Justice se sont alors querellés pour savoir qui était habilité à déterminer du sort de la dépouille. Les employés du ministère des renseignements ont fini par emporter le corps de Kazemi en ambulance au centre médical religieux, où l’autopsie a eu lieu. [6]

Réaction du gouvernement Khatami

Le quotidien Al-Hayat, édité en arabe à Londres, rapporte que le ministre iranien de la Santé, Massoud Pezeshkian, a refusé d’accéder à la demande des autorités canadiennes de rapatrier le corps en vue d’une autopsie, affirmant que l’Iran «est en mesure d’examiner le corps et de déterminer la cause du décès. Nous ne permettrons à aucune entité étrangère d’enquêter [sur cette affaire].» Le ministre de l’Intérieur Mussaavi-Lari a ajouté que puisque Kazemi était citoyenne iranienne, « le Canada n’a rien à voir là-dedans.» [7]

Le quotidien Al-Qods Al-Arabi, édité en arabe à Londres, rapporte que le gouvernement Khatami a mis en garde les conservateurs des répercussions que pourrait avoir la mort de Kazemi, les avertissant du danger qu’ils couraient s’ils décidaient de poursuivre les arrestations de journalistes et écrivains réformateurs ainsi que de figures libérales, tout comme [leur politique] de fermeture des journaux et des centres culturels. Abtahi, l’adjoint de Khatami, a assuré que les mesures des conservateurs contribuaient aux efforts américains pour porter atteinte à l’image internationale de l’Iran. [8]

* Ayelet Savyon est directrice du projet iranien de MEMRI


[1] Associated Press, le 22 septembre 2003.

[2] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 17 juillet 2003.

[3] Aftab-e Yazd (Iran), le 21 juillet 2003.

[4] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 17 juillet 2003.

[5] Ibid.

[6] Ibid.

[7] Al-Hayat (Londres), le 17 juillet 2003.

[8] Al-Qods Al-Arabi (Londres), le 17 juillet 2003.

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